« Il n'y a presque pas de pression » à Saïda, pour une électrice septuagénaire
Pour une électrice d'environ 70 ans à Saïda, qui a souhaité rester anonyme, « les élections d'aujourd'hui n'ont rien à voir avec celles d'avant ».
« Avant, les candidats et les électeurs se battaient. Mais aujourd'hui, tout est détendu, j'ai l'impression qu'il n'y a pas de compétition violente. En tant qu'électeurs, nous avons l'impression d'avoir la liberté totale de voter pour qui nous voulons, il n'y a presque pas de pression ».
« La première chose que j'aimerais voir se réaliser, c'est la gestion des déchets, et plus de calme et de paix pour cette ville et ce pays », lance une autre électrice. Une femme d'une vingtaine d'années estime, elle, que les choses ne vont pas changer. « Je vais à Tyr et à Beyrouth, et je les vois pleins de vie, j'aimerais voir ce dynamisme ici. Saïda est oubliée, tout est calme à 19 heures ».