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Sport - Initiative

L’« orienteering » fait ses premiers pas au Liban

Une course d’orientation a été organisée en collaboration avec l’armée pour mettre le Akkar sur la carte touristique du pays.

L’« orienteering » fait ses premiers pas au Liban

Les vainqueurs recevant le prix dans la forêt de Azer. Photo Antoine Ajoury

Ils sont venus des quatre coins du Liban : du Sud, de Rachaya, du Chouf, de Tripoli… Influenceurs, militants écologiques, professionnels du tourisme se sont réunis dans le Akkar pour participer à une course d’orientation, ou « orienteering ».

Plus de 150 personnes ont concouru durant le week-end à cette activité sportive venue directement de Suède. L’événement a été organisé par l’armée libanaise, en collaboration avec les ONG Salar International et Neopreneur, ainsi qu’avec la municipalité de Fneidek, la Fédération des municipalités du jurd d’el-Qaïtea ainsi que l’ambassade de Suède à Beyrouth.

L’aventure a commencé dans l’après-midi du samedi 20 avril avec une cérémonie d’ouverture au cours de laquelle Christopher Burnett-Cargill, un diplomate suédois, a initié les participants à l’« orienteering », sport national dans son pays où il est enseigné à l’école. Sorte de jeu de piste se basant sur une carte et une boussole pour accomplir un itinéraire complet avec des étapes fixes en un temps record, « la course d’orientation est un sport complet, affirme M. Burnett-Cargill, qui nécessite des compétences physiques et mentales, de la coordination au sein d’un groupe et la prise de décision, mais aussi de savoir comment travailler en équipe ».

Le maire de Fneidek Samih Abdel Haï et le président des conseils municipaux du jurd d’el-Qaïtea Abdallah Zakaria ont souhaité la bienvenue aux compétiteurs, espérant que le lancement de cette activité sportive pionnière au Liban sera suivi d’une manière régulière à l’avenir afin de soutenir le tourisme dans le Akkar.

L’armée libanaise organise le programme

Une délégation de l’armée libanaise dirigée par le commandant Jalal Mallak a expliqué aux participants les règles de ce sport, à savoir déchiffrer les cartes et les plans, utiliser une boussole, calculer les distances entre le point de départ et celui d’arrivée, et évidemment être en forme pour marcher durant des heures, sans oublier d’avoir un équipement adéquat.

« Il s’agit principalement d’un sport militaire, explique le commandant Mallak à L’Orient-Le Jour. L’armée le pratique depuis longtemps, et nous participons régulièrement à des championnats internationaux. Mais au Liban, c’est probablement la deuxième ou troisième fois qu’un groupe civil organise cette activité. »

La troupe a tout planifié : le circuit à suivre, les étapes et les difficultés du parcours. Elle a également distribué les cartes et les boussoles aux participants, réunis par groupes de cinq personnes.

L’armée libanaise expliquant aux participants les règles de la course d’orientation. Photo Antoine Ajoury

Une première démonstration sur le terrain a eu lieu à Qammou’a, un lieudit Fneidek, pour appliquer l’enseignement théorique reçu.

La course en elle-même a eu lieu dimanche matin, commençant dans la plaine de Qammou’a pour passer à travers la forêt de Azer, suivant un parcours de difficulté moyenne comprenant une petite montée, une phase nivelée et une pente descendante vers la ligne d’arrivée, autour de 13h. Une distance de 6 km devait être parcourue pour trouver 14 balises éparpillées à travers le chemin en traversant des vergers, des cours d’eau et bien sûr la fameuse forêt de Azer avec ses beaux sapins. Les participants devaient poinçonner une carte à chaque étape. Le groupe gagnant devait arriver au complet dans les plus courts délais.

En début d’après-midi, une cérémonie a été organisée pour déclarer les vainqueurs et présenter aux trois premiers finalistes une coupe et des médailles dans une ambiance joyeuse sous les rythmes de chants populaires.

Un militaire montrant comment utiliser une boussole, dans la plaine de Qammou’a. Photo Antoine Ajoury

Pour Ziad Moussa, conseiller technique du projet, « une majorité de pays et d’ONG internationales conditionnent actuellement leurs aides à l’existence d’infrastructures locales efficaces. Or celles-ci sont presque inexistantes dans le Akkar. C’est pour cela que Salar International organise des projets pouvant créer une dynamique pour le développement touristique et économique dans une région qui a comme seul potentiel sa nature et ses gens ».

Pour organiser un tel événement, plusieurs restaurants ont été sollicités, des bungalows de Qammou’a ont été réservés pour les participants et les magasins du coin ont tenté de profiter de la présence des visiteurs pour vendre leurs produits locaux et des souvenirs.

Fatima, une jeune bénévole de Qammou’a, salue, toute enthousiaste, les touristes : « C’est votre première fois au Akkar ? Vous avez déjà visité Qammou’a ? Vous avez aimé sa nature ? S’il vous plaît, dites à vos amis de venir découvrir ce coin perdu du Liban. »

Ils sont venus des quatre coins du Liban : du Sud, de Rachaya, du Chouf, de Tripoli… Influenceurs, militants écologiques, professionnels du tourisme se sont réunis dans le Akkar pour participer à une course d’orientation, ou « orienteering ».Plus de 150 personnes ont concouru durant le week-end à cette activité sportive venue directement de Suède. L’événement a été...

commentaires (1)

Tout ceci est bien Cependant, il serait judicieux d’ouvrir un 2e aéroport dans le nord. Ainsi, les touristes arriveraient au nord de l’étranger et ce, directement. Les touristes debarquant à beyrouth restent prennent des hotels à beyrouth la plupart du temps. Avec un aéroport au nord? Ils réserveront dans les hotels, logis etc.. du nord du liban.

LE FRANCOPHONE

16 h 11, le 24 avril 2024

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Commentaires (1)

  • Tout ceci est bien Cependant, il serait judicieux d’ouvrir un 2e aéroport dans le nord. Ainsi, les touristes arriveraient au nord de l’étranger et ce, directement. Les touristes debarquant à beyrouth restent prennent des hotels à beyrouth la plupart du temps. Avec un aéroport au nord? Ils réserveront dans les hotels, logis etc.. du nord du liban.

    LE FRANCOPHONE

    16 h 11, le 24 avril 2024

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