Rechercher
Rechercher

Société - Liban

Des « zones sûres » en Syrie pour les réfugiés ? Trop tôt pour le dire, persistent les ONG

Morcelé en plusieurs zones d’influence, le pays reste en proie aux exactions, arrestations sommaires et mauvais traitements qui empêchent un retour digne des réfugiés, selon plusieurs associations.

Des « zones sûres » en Syrie pour les réfugiés ? Trop tôt pour le dire, persistent les ONG

Une mère et sa fille marchent à Idleb, province majoritairement contrôlée par le groupe jihadiste Hay’at Tahrir al-Cham, le 5 avril 2020. Aaref Waatad/Archives AFP

Du Premier ministre sortant Nagib Mikati au chef des Forces libanaises Samir Geagea, en passant par le patriarche maronite Béchara Raï, ils sont nombreux à l’affirmer sur la scène politique libanaise : le retour des réfugiés syriens dans leur pays...
Du Premier ministre sortant Nagib Mikati au chef des Forces libanaises Samir Geagea, en passant par le patriarche maronite Béchara Raï, ils sont nombreux à l’affirmer sur la scène politique libanaise : le retour des réfugiés syriens dans leur pays...

commentaires (15)

Aucun coin de la Syrie n’a jamais était sûr pour les syriens depuis plus de cinq décennies. Allons Messieurs, de qui vous vous payez la tête, des libanais? Nous avons inventé les blagues de ce genre. Alors à d’autres. Les syriens seront mieux lotis qu’au Liban c’est tout. Quant à leur sécurité, il fallait s’en occuper avant leur extermination et leur exode ou alors après en empêchant leur « exterminant » de garder le pouvoir. Le Liban peine à contenir ses propres citoyens qui partent en masse. Ça n’est pas pour se faire remplacer par des gens venus d’ailleurs. Il faut leur garder une place p

Sissi zayyat

16 h 52, le 29 avril 2024

Tous les commentaires

Commentaires (15)

  • Aucun coin de la Syrie n’a jamais était sûr pour les syriens depuis plus de cinq décennies. Allons Messieurs, de qui vous vous payez la tête, des libanais? Nous avons inventé les blagues de ce genre. Alors à d’autres. Les syriens seront mieux lotis qu’au Liban c’est tout. Quant à leur sécurité, il fallait s’en occuper avant leur extermination et leur exode ou alors après en empêchant leur « exterminant » de garder le pouvoir. Le Liban peine à contenir ses propres citoyens qui partent en masse. Ça n’est pas pour se faire remplacer par des gens venus d’ailleurs. Il faut leur garder une place p

    Sissi zayyat

    16 h 52, le 29 avril 2024

  • Bon disons que les ONG ont raison.. mais pourquoi c’est aux libanais de payer le prix des exactions d’un régime dictatorial et sanguinaire. La solution est donc l’éradication de ce régime et non pas de garder les syriens au Liban. Que les ONG arrêtent de dire des bêtises qui vont conduire à un conflit armé entre libanais et syriens

    Lecteur excédé par la censure

    10 h 11, le 27 avril 2024

  • Les ONG sont comme les organismes sociaux , ils se nourrissent de la misère des autres qui leur donne du travail ! Pourquoi chercheraient ils la Paix qui serait synonyme pour eux de chômage

    Yves Gautron

    18 h 06, le 26 avril 2024

  • Charité bien ordonnée commence par soit...

    In Lebanon we (still) Trust

    17 h 07, le 26 avril 2024

  • QUE CEUX QUI ONT FINANCE ET EMPLOYE LES TERRORISTES, BABA SAM ET BABA ERDO, POUR ESSAYER DE FAIRE TOMBER LE REGIME SYRIEN, D,OU CES REFUGIES CHEZ NOUS, QU,ILS LES PRENNENT CHEZ EUX.

    LA LIBRE EXPRESSION

    17 h 04, le 26 avril 2024

  • Charité bien ordonnée commence par soit...

    In Lebanon we (still) Trust

    16 h 59, le 26 avril 2024

  • Les ONG ne disparaitrons pas d’ici peu. Il y a tant de guerres sur terre (on dénombre plus d’une centaine) pour s’en occuper. (Voir les conflits en Afrique). Si les autorités d’un pays ont failli à leurs devoirs envers les plus faibles parmi les habitants, pour toutes sortes de raisons, (dans le cas libanais, la faillite économique dont la responsabilité incombe aux responsables économiques et politiques) comment peuvent-elles s’occuper de ces malheureux réfugiés.Nous Libanais, nous sommes accueillis, au Liban, en France, en Europe, aux USA et au Canada.Personne n’a crié au grand remplacement?

    Nabil

    15 h 48, le 26 avril 2024

  • Mais est ce que le Liban est devenu sur pour ses citoyens? Est ce que le Liban a la capacité et l'infrastrucure pour accueillir ces millions de refugiés? Et depuis quand c'est les ONG (qui profitent monetairement de la presence des refugiés) se permettent d'imposer leur desiderata

    Le Phenicien

    15 h 42, le 26 avril 2024

  • Il est inadmissible qu'un pays comme le Liban , dont le gouvernement et la population au grand complet refusent de continuer à recevoir ces étrangers sur son territoire , accepte d'obéir encore et toujours aux ordres des infâmes puissances occidentales . C'est de l'esclavage pur et simple que nous subissons !

    Chucri Abboud

    15 h 32, le 26 avril 2024

  • Arrêtez les généralités. La Syrie n’a jamais été sûre pour les opposants donc rien ne change par rapport à la période pré guerre. Il y a plein d’ONG qui disparaîtront si les syriens reviennent dans leur pays, d’où les justifications… Arrêtons d’espérer bêtement ou de faire de fausses promesses de retour un jour. La Syrie ne sera jamais sûre dans ces conditions, donc le Liban devrait facturer toutes les infrastructures libanaises aux ONG/ réfugiés, ce qui permettra de neutraliser le coût exorbitant pour le pays (électricité, eau, poubelles, égouts, écoles, etc.

    Sam

    15 h 13, le 26 avril 2024

  • Toutes les chancelleries le savent, le Liban est un pays de réfugiés, et c’est à son honneur. Le pays a accueilli, des Maronites de Houran, des Orthodoxes de la Syrie ou ailleurs. Le pays a accueilli des Arméniens fuyant le génocide, des Palestiniens fuyant la Nakba. Le Liban a accueilli des déplacés libanais pour vivre dans des zones plus sûres que leur région d’origine. Ce qu’il faut dénoncer, c’est la gestion calamiteuse qu’on fait sur le dos des réfugiés, les survivants. Nous ne sommes pas une île déserte, pour faire du business sur le malheur des gens, sans que personne ne nous observe…

    Nabil

    15 h 09, le 26 avril 2024

  • , Un rapide calcul des surfaces comprenant les zones de Qamichi, de Hassaké et les territoires contrôlés par la Turquie dépassent amplement la totalité de la surface du Liban, les conditions d'accueil semblant convenables et hors de portée du pouvoir syrien. Quant à la sécurité en raison de la situation actuelle au Liban , on n'y trouve plus les valeurs de stabilité qui prévalaient avant la guerre du hamas contre israel. Le fait est de savoir s'ils (les réfugiés syriens) ne seraient pas davantage en lieux surs chez eux, soyons philanthropes !!

    C…

    14 h 56, le 26 avril 2024

  • Le Liban en guerre n’est pas plus sûr que la Syrie actuellement. Nos voisins syriens étaient contraints de partir non pas pour être stigmatisés comme un fardeau sur l’économie libanaise en banqueroute. Tous les réfugiés, libanais, syriens, palestiniens, sont aussi une manne financière, accordée par l’ONU et diverses organisations. Rappel ! Les Libanais ont sollicité par le passé des visas, surtout fin 1990, et combien parmi eux sont restés "demandeurs d’asile" en Europe, pour "régulariser sa situation". Je le dis, non pas de gaieté de cœur, mais par respect pour la dignité de chacun…

    Nabil

    14 h 43, le 26 avril 2024

  • Ces infâmes ONG payées par ces infâmes puissances occidentales qui nourrissent d'infâmes projets sournois contre le Liban , qui n'est pour eux qu'une poubelle où ils rêvent de jeter lereste des palestiniens qui ont encore le courage de vivre en Palestine occupée . Ces pays complices du génocide du siècle ont encore le culot d'appuyer Natanyahou qui dit vouloir nettoyer tout son territoire de tout ce qui n'est pas sioniste et le Liban est considéré comme un territoire de réfugiés de toutes espèces ! !

    Chucri Abboud

    14 h 43, le 26 avril 2024

  • Merci pour cette analyse. Les réfugiés au Liban c’est une question de temps et d’argent. Et si l’on peine à rapatrier les quelques détenus syriens, comment font les autorités libanaises pour rapatrier tous les réfugiés ? En les examinant au cas par cas.On l’a vue hier dans l’analyse de Jeannine Jalkh, ils mettent la barre très haute, comme faisait le sultan turc Erdogan à chaque négociation avec les Européens pour renflouer ses caisses, sinon la menace d’ouvrir le robinet des candidats au départ. Assez de chantage, nous sommes tous des réfugiés, comme du temps de la guerre civile à son apogée.

    Nabil

    14 h 25, le 26 avril 2024

Retour en haut