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Politique - Hamas / Israël

Une sélection de nos articles pour suivre et comprendre la situation au Liban

Pour aller sur le terrain avec nos journalistes ; pour mieux comprendre et décrypter les événements ; pour aller un peu plus loin dans la réflexion ; pour explorer le côté économique de la crise ; pour éviter les couacs ; pour faire une pause culture, malgré tout.

Une sélection de nos articles pour suivre et comprendre la situation au Liban

Un poste-frontière à entre la frontière libano-israélienne, le 23 octobre 2023. Photo Yuri CORTEZ/AFP

Depuis le déclenchement de la guerre entre le Hamas et Israël le 7 octobre dernier, tous les regards sont tournés vers la bande de Gaza mais aussi, et de plus en plus, vers le Liban, et plus précisément sa frontière-sud. Car, dès le lendemain de l'offensive du Hamas en Israël, la tension est montée d'un cran entre le Hezbollah et l'armée israélienne et les échanges de tirs, en plus d'être quotidiens, se sont depuis intensifiés. Des affrontements qui ont non seulement provoqué le déplacement de près de 20 000 personnes du Liban-Sud vers le nord, mais ont aussi causé  la mort de plusieurs dizaines de personnes, parmi lesquelles une majorité de combattants du Hezbollah mais également quelques civils, dont un journaliste.
Pour vous aider à comprendre les enjeux de ce conflit pour le Liban et ses conséquences sur le pays, nous avons rassemblé une série d'articles pour vous.

1-Pour aller sur le terrain avec nos journalistes

En images, Lucile Wasserman vous présente les témoignages des habitants de villages frontaliers au Liban-Sud. Ciblés par les bombardements israéliens, ils ont fui leurs maisons et se sont réfugiés dans des écoles. Trois de ces établissements sont situés dans la région de Tyr où Lyana Alameddine s'est rendue. Elle y a rencontré ces déplacés pour qui cette guerre est celle de trop.

D'autres résidents du Liban-Sud ont aussi choisi de partir pour se réfugier encore plus au nord du pays. Une migration qui a fait exploser les locations de logements dans les régions du Chouf, du Metn et du Mont-Liban, comme l'explique Philippe Hage Boutros dans cet article : Les habitants du Liban-Sud et de la Békaa louent en masse dans les régions « sûres ».

Dans ce contexte, Anne-Marie el-Hage vous explique comment les établissements scolaires du pays se préparent à une éventuelle extension du conflit

2-Pour mieux comprendre et décrypter les événements

Plus de 40 combattants du Hezbollah ont été tués au Liban-Sud, selon les décomptes du parti chiite en date du 24 octobre. Des « martyrs » sont prêts à mourir pour le Hezbollah, qui lui ne manque pas d'afficher leurs sacrifices, afin d'accéder au paradis et/ou pour des raisons financières... Salah Hijazi vous raconte ce que mourir pour la « résistance » veut dire, et comment le parti chiite cultive le martyre.

Restons sur la question du Hezbollah. Stéphanie Khoury s'est demandé qui, de Nasrallah et/ou Khamenei, décide de l’entrée en guerre du Hezbollah ?

Quant à Salah Hijazi, lui, explore la question suivante : 17 ans après la guerre de juillet, quelles sont les capacités du Hezbollah face à Israël ?

Mais le Hezbollah n'est pas le seul sur le terrain. Il y a aussi les « Brigades de la résistance », fondées par le parti de Dieu, qui ont en effet fait leur come-back au Liban-Sud. Jeanine Jalkh vous explique qui est cette milice sunnite inféodée au Hezbollah.
Puis, et pour la première fois, les « Forces de l'aube » se sont joint aux affrontements contre Israël à partir du Liban-Sud. Jeanine Jalkh, de nouveau, évoque avec Ahmad el-Ayoubi, journaliste et expert des milieux islamistes, les raisons de l'entrée en guerre de ce groupe sunnite affilié à la Jamaa Isalmiya.

S'il est clair que le parti chiite est jusqu'à présent maître du jeu dans cette séquence, mettant par-là le Liban devant un fait accompli, les autres partis politiques libanais eux refusent presque unaninement l'engagement militaire du Liban, tout en exprimant leur compassion à l'égard des Gazaouis. Des fissures sur la scène politique libanaise qui réapparaissent donc, comme le décrypte Jeanine Jalkh.

Sur le plan diplomatique, la France avait dernièrement donné l'impression de ménager le Hezbollah, notamment sur le dossier de la présidentielle libanaise. A l'aune de ce conflit toutefois, Paris s'est une nouvelle fois rangé derrière Israël. Yara Abi Akl explique cette relation France-Hezbollah, de retour aux constantes

Et puis, il y a cette attente des Libanais, et cette question qui les taraude depuis le 7 octobre : ça commence quand, une guerre ? Stéphanie Khoury a un commentaire, à ce sujet, dans un texte évidemment intitulé : « En attendant la guerre. » 

3-Pour aller un peu plus loin dans la réflexion

Nos rédacteurs en chefs, éditorialistes et commentateurs maison s'emparent évidemment du sujet de la crise actuelle dont ils explorent différents aspects. Voici une petite sélection (Tous les éditos sont ici)

Israël-Palestine, entre déni et surenchère, par Elie Fayad

Israël/Palestine : d’un double standard à l’autre, par Anthony Samrani

La French correction, par Issa Goraieb

#LeLibanNeVeutPas LaGuerre, par Fifi Abou Dib

Par ailleurs, l'écrivaine libanaise Dominique Eddé, a écrit une lettre ouverte au président de la République française, que vous avez été extrêmement nombreux à lire et à commenter.

L'invasion terrestre de Gaza, annoncée depuis plus de deux semaines par l'armée israélienne, pourrait mener à une escalade au Liban et dans la région. Mais cette escalade serait-elle néanmoins plus forcée que voulue ? Mohanad Hage Ali, chercheur au Carnegie Middle East Center, s'interroge.

Gilles Khoury, lui, nous interpelle tous : Et si demain au Liban, c'était notre tour ?


4-Pour explorer le côté économique de la crise

L'attente ne concerne pas les réassureurs internationaux. Interrogé par Tatiana Krotoff, le président de l’Association des compagnies d’assurance au Liban, Assaad Mirza, explique pourquoi, pour les compagnies d'assurance, le Liban est déjà en guerre.

Fouad Gemayel et Julien Ricour-Brasseur nous expliquent, de leur côté, pourquoi l’économie libanaise est déjà une victime collatérale de la guerre à Gaza

La guerre entre Israël et le Hamas « affecte déjà » les économies régionales, déclarait quant à elle, le 25 octobre, la cheffe du FMI.


5-Pour éviter les couacs, quelques infos pratiques et autre

Alors que Middle East Airlines a réduit son offre à la baisse en raison de la conjoncture actuelle, L'OLJ a compilé en un article les vols annulés ou modifiés par la compagnie aérienne libanaise jusqu'à dimanche. C'est ici

Une conjoncture qui met à rude épreuve la santé mentale des Libanais. Suzanne Baaklini est ainsi allée à la rencontre des professionnels du secteur, qui notent une augmentation des consultations, et des ONG spécialisées qui préparent des plans d’urgence.

Côté pratique, Lisa Goursaud a elle parlé aux psychologues libanais Nayla Karamé-Majdalani et Albert Moukheiber et récolté quelques conseils pour gérer l'inquiétude et l'anxiété en cette période d'incertitudes.


6-Pour faire une pause culture, malgré tout

À l’occasion d’une rétrospective des films de Heiny Srour organisée par l’association Nadi Lekol Nas au Liban, Sabyl Ghoussoub est parti à la rencontre de la réalisatrice libanaise de confession juive âgée de 78 ans. Elle a été la première femme cinéaste du monde arabe à voir l’un de ses films sélectionné au Festival de Cannes.

Karl Richa, lui, met quelques paillettes dans nos vies, cernées par la morosité ambiante, en nous racontant la première visite de Catherine Deneuve au Liban après la guerre de 2006, à l'occasion du tournage au Liban-Sud du film « Je veux voir ».

Depuis le déclenchement de la guerre entre le Hamas et Israël le 7 octobre dernier, tous les regards sont tournés vers la bande de Gaza mais aussi, et de plus en plus, vers le Liban, et plus précisément sa frontière-sud. Car, dès le lendemain de l'offensive du Hamas en Israël, la tension est montée d'un cran entre le Hezbollah et l'armée israélienne et les échanges de tirs, en plus...
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