
Dans une des écoles publiques de Tyr transformées en abris de fortune, du linge mis à sécher aux fenêtres. Photo Lucile Wassermann
Trois écoles ont été transformées en abris de fortune, où ceux qui ont fui la frontière sud vivent dans la peur de ne pas pouvoir revenir sur leurs terres.
OLJ / Par Lyana ALAMEDDINE, le 23 octobre 2023 à 21h07
Dans une des écoles publiques de Tyr transformées en abris de fortune, du linge mis à sécher aux fenêtres. Photo Lucile Wassermann
Arrêtons de nous lamenter. Ce n'est ni la première ni la dernière guerre. Nous nous adapterons, et nous persisterons à vivre et à croire en notre pays. Il ne faut pas tout mettre sur le dos des Palestiniens non plus. Ils ont profité de la faiblesse de notre État et ont fait de mauvaises choses, mais Israël n'est pas le meilleur des voisins et dans l'équation actuelle les Palestiniens du Liban n'y sont pour rien. Bref, on se reverra à la prochaine guerre, les chiens aboient et la caravane passe.
"Qu’est-ce qu’on a fait pour mériter ça ?" Une question qui revient sur les lèvres de tous alors que la réponse est claire et limpide: En 1975 vous avez pris parti avec les Palestiniens, a partir de 1982 avec les Syriens et dernièrement vous avez voté pour le Hezbollah et/ou ses sbires. Ça coûte de faire des bêtises en politique. A présent nous sommes tous dans le même bateau qui coule et nous nous devons de subir tous ensemble même si nous devons dire les choses aussi cru que cela est et je cite : "... depuis que les Palestiniens sont là, notre vie n’est faite que de déplacements et d’anxiété… … ». La messe est enfin dite avec plus de 45 ans de retard... !
Arrêtons de nous lamenter. Ce n'est ni la première ni la dernière guerre. Nous nous adapterons, et nous persisterons à vivre et à croire en notre pays. Il ne faut pas tout mettre sur le dos des Palestiniens non plus. Ils ont profité de la faiblesse de notre État et ont fait de mauvaises choses, mais Israël n'est pas le meilleur des voisins et dans l'équation actuelle les Palestiniens du Liban n'y sont pour rien. Bref, on se reverra à la prochaine guerre, les chiens aboient et la caravane passe.
19 h 19, le 24 octobre 2023