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Politique - Repère

Assassinat de Hariri : de l'attentat au verdict, 15 ans d'une vaste affaire politico-judiciaire

Retour sur les étapes-clés du feuilleton, sur fond de tensions entre le Hezbollah et le camp antisyrien.


14 février 2005 : un attentat emporte, en plein coeur de Beyrouth, le Premier ministre de l'époque, Rafic Hariri, ainsi que 21 autres personnes. REUTERS/Mohamed Azakir/File Photo

Plus de quinze ans... Voilà plus de quinze que ce feuilleton politico-judiciaire rythme, avec plus ou moins d'intensité, la vie politique libanaise. Alors que le Liban est plongé dans une grave crise politico-économico-financière, mais également sanitaire avec la recrudescence des cas de coronavirus, et quelques jours après la double explosion destructrice du port de Beyrouth, c'est un épisode crucial de ce feuilleton qui est programmé : mardi 18 août, le Tribunal spécial pour le Liban (TSL), chargé principalement de juger les responsables de l'attentat qui a coûté la vie à l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri et à 21 autres personnes le 14 février 2005 dans le centre-ville de Beyrouth, a rendu son verdict, reconnaissant coupable un des accusés et acquittant trois autres. Après un report de quelques jours, en raison du drame de Beyrouth, le verdict ayant été initialement prévu pour le 7 août.

Les conditions de la naissance du TSL sont à l'image de la nature de feuilleton. C'est, en effet, à l'issue d'un intense bras de fer politique entre le camp pro-syrien du 8 Mars et le camp anti-syrien du 14 Mars, qu'est créé, en 2007, soit deux ans après l'attentat, le TSL par le Conseil de sécurité des Nations unies. Il faudra encore attendre deux ans, le temps d'une enquête préliminaire internationale riche en rebondissements, pour que le tribunal démarre ses travaux. L'enquête, d'abord dirigée contre le régime syrien et ses hommes-liges au sein de l'appareil d’État libanais, puis décrédibilisée un moment par l'affaire des "faux-témoins", n'aura pris véritablement un tournant décisif qu'après l'exhumation d'un rapport sur une série d’appels téléphoniques passés le jour de l’attentat.

Retour sur les principaux épisodes de ce feuilleton.


L'attentat

Les lieux de l'attentat qui a coûté la vie à l'ancien Premier ministre libanais, Rafic Hariri, le 14 février 2005, dans le centre-ville de Beyrouth. AFP/ANWAR AMRO

Le 14 février 2005, l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, qui a démissionné de ses fonctions près de quatre mois plus tôt en raison de tensions avec le président Emile Lahoud et la Syrie, et annoncé dans la foulée son intention d'unifier l'opposition antisyrienne, est tué dans un attentat à la camionnette piégée, tout près du Saint-Georges, à Beyrouth, au passage de son convoi blindé.


La Syrie accusée, les généraux libanais arrêtés

Le président syrien Bachar el-Assad (g) et le Premier ministre libanais Rafic Hariri, le 25 août 2004. Photo d'archives OLJ

Après l'attentat du 14 février 2005, la Syrie, qui exerce une tutelle sur le Liban et dont Rafic Hariri s'était distancié les mois précédents pour se rallier à l'opposition, est rapidement pointée du doigt. Sept mois plus tôt seulement, le 25 août 2004, le président syrien Bachar el-Assad avait en effet menacé M. Hariri, en visite à Damas, de "détruire le Liban" sur sa tête, alors que se préparait dans les couloirs de l'ONU la résolution 1559, votée le 2 septembre 2004, appelant au respect de la souveraineté et de l'indépendance politique du Liban, au retrait de toutes les troupes étrangères de son sol et à une élection présidentielle libre et équitable.

Dans ce contexte, et sans surprise, le régime de Damas est rapidement accusé par le 14 Mars et les grandes puissances occidentales d'être responsable de l'attentat contre M. Hariri. La Syrie, elle, nie toute implication et dénonce une politisation de l'enquête, tandis que le Hezbollah incrimine Israël. Les derniers soldats syriens quittent le Liban le 26 avril 2005, après des manifestations massives dans le centre-ville de Beyrouth.

De par la nature de l'attentat, une camionnette piégée en plein cœur de Beyrouth, de la cible et du pays dans lequel il s'est déroulé, l'affaire prend rapidement un tour international. Le 24 février 2005, soit dix jours après l’attentat, le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, envoie une mission d’établissement des faits conduite par le chef adjoint des services de police irlandais, Peter Fitzgerald. Son rapport, rendu un mois plus tard, recommande la conduite d’une enquête internationale indépendante sur l’attentat, les autorités libanaises ayant été jugées incapables de mener cette tâche "par manque de moyens ou de volonté".

Le 7 avril, l'ONU crée une Commission d’enquête internationale indépendante (UNIIIC), conformément à la résolution 1595 votée par le Conseil de sécurité. Sa mission est de rassembler des éléments de preuve et d’aider les autorités libanaises à enquêter sur l’attentat du 14 février 2005. Pour ce faire, un mémorandum d’accord est mis en place, le 13 juin, entre le Liban et l’ONU, décidant de la coopération entre le Liban et la Commission d’enquête internationale.

Le président de UNIIIC est allemand, il s'agit de l'enquêteur Detlev Mehlis. Ses premiers rapports font l'effet d'une bombe : l'enquêteur incrimine les services de renseignement syriens et libanais. Les conclusions de Mehlis, accablantes, provoquent une levée des boucliers au sein du camp prosyrien. Il n'en demeure pas moins que le 30 août 2005, le directeur de la Sûreté générale, Jamil Sayyed, le chef de la Garde républicaine Moustapha Hamdane, le patron des Forces de sécurité intérieure, Ali Hajj, et le chef des services de renseignement de l'armée libanaise, Raymond Azar, sont écroués au Liban, accusés de complicité dans la planification et l'exécution de l'attentat.


La création du TSL

Le siège du Tribunal spécial pour le Liban à Leidschendam, près de La Haye, aux Pays-Bas. Photo Reuters

Après l'assassinat de Rafic Hariri, la série noire des attentats ciblés contre les pourfendeurs du régime de Damas, qui a débuté le 1er octobre 2004 avec l'attaque visant le ministre Marwan Hamadé, se poursuit. Le 2 juin 2005, l’éditorialiste et politologue Samir Kassir est assassiné. Le 21 juin, le chef du Parti communiste libanais, Georges Haoui, est tué à son tour. Le 12 juillet, le ministre de l'Intérieur, Elias Murr, échappe à un attentat. Le 25 septembre, c'est la journaliste May Chidiac qui échappe de peu à la mort, alors que le PDG du quotidien libanais An-Nahar, Gebran Tuéni, est, lui, assassiné le 12 décembre.

Dans ce contexte, le gouvernement de Fouad Siniora demande, le 13 décembre 2005, à l'ONU de créer un tribunal international pour juger les responsables de ces opérations, au grand dam des ministres du Hezbollah et de ses alliés pro-syriens qui finiront par démissionner en novembre 2006. L'impasse politique empêchera, pendant près de 18 mois, la ratification d'un accord entre Beyrouth et les Nations unies.

Pendant cette longue période, l'enquête se poursuit. Le 11 janvier 2006, le juge belge Serge Brammertz succède à Detlev Mehlis à la tête de l'enquête internationale.

Le 30 mai 2007, nouveau rebondissement : le Conseil de sécurité, avec principalement la France et les États-Unis à la manœuvre, vote la résolution 1757, contraignante cette fois, qui crée le TSL le 10 juin, en vertu du chapitre VII de la Charte des Nations unies. Ce chapitre VII n'est pas anodin : il crée le cadre dans lequel le Conseil de sécurité peut prendre des mesures coercitives.

Entré en service en 2009 dans la banlieue de La Haye, le TSL est unique en son genre. Il devient en effet, par défaut, le premier tribunal pénal international permettant l'organisation d'un procès en l'absence de l'accusé, représenté par un avocat. En plus de l'assassinat de Rafic Hariri, l'instance va juger l'assassinat de M. Haoui, ainsi que les tentatives avortées contre MM. Hamadé et Murr.

Le 13 novembre 2007, un nouveau changement intervient à la tête de la commission d'enquête, dont la direction revient, sur nomination du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, au juge canadien Daniel Bellemare. Ce dernier devient ensuite le Procureur général du TSL. C'est avec ce juge que l'enquête prend un tournant décisif.


L'affaire des faux-témoins

Mohammad Zouheir Siddiq. Capture d'écran

Cette enquête avait, dans un premier temps, porté la thèse de l'implication syrienne dans l'assassinat de Rafic Hariri. Cette piste est toutefois ébranlée par l'affaire dite des "faux témoins". En 2008, un témoin à charge contre Damas, Mohammad Zouheir Siddiq, un faux agent des services de renseignement syriens présenté pendant un temps comme le témoin-clé de l'enquête menée par Detlev Mehlis, disparaît des écrans radar. Son témoignage est invalidé en raison de son pedigree. D'autres témoins-clés de l'enquêteur en chef allemand, Houssam Houssam, Ibrahim Jarjoura, Akram Chakib Mrad et Abdel Basset Bani Aoudeh, voient aussi leurs témoignages, recueillis en 2005 par la Commission d'enquête internationale, invalidés.

Ces "faux témoins", dont M. Siddiq, avaient incriminé les quatre généraux libanais incarcérés. Face à l’invalidation de leurs témoignages, le TSL ordonne, le 29 avril 2009, leur libération. L'épisode porte un coup dur à la crédibilité de l'enquête, dont le camp pro-syrien fait ses choux gras.

Quelques mois plus tard, le nouveau rebondissement, dans cette affaire, vient de Saad Hariri, alors Premier ministre. Le 6 septembre 2010, le fils de Rafic Hariri affirme, dans un entretien accordé au quotidien panarabe Asharq al-Awsat, avoir commis une "erreur" en accusant la Syrie d'être derrière l'assassinat de son père. Depuis plusieurs mois déjà, les investigations du juge Bellemare ont pris une nouvelle direction...


Le rapport de Wissam Eid

Wissam Eid. Photo Reuters

A sa prise de fonctions, Daniel Bellemare a en effet découvert un rapport fourni par un jeune officier spécialisé des FSI, Wissam Eid, sur une série d’appels téléphoniques effectués avant et après l’attentat. Grâce aux antennes-relais et à la géolocalisation des téléphones mobiles, Wissam Eid montre, dans son rapport, qu'un certain nombre d'appareils a suivi l'itinéraire des six voitures du convoi de Rafic Hariri quelques minutes avant son assassinat. Ces téléphones ont cessé d'émettre deux minutes avant l’attentat. Ils ne seront plus jamais réactivés. Ces informations, cruciales, n'avaient jamais, jusque-là, été exploitées par les enquêteurs.

Comme une terrible confirmation de l'importance des découvertes de l'officier Eid, ce dernier trouve la mort, le 25 janvier 2008, dans l'explosion d'une voiture piégée au passage de son véhicule à Hazmiyé, alors qu'il se rend au siège de la commission d'enquête à Monteverde pour un complément d’enquête. Cet attentat renforce, dans le sang, la certitude des enquêteurs qu'ils sont sur une piste sérieuse.

En partant du rapport de Wissam Eid, ils finissent par identifier plusieurs réseaux de contacts téléphoniques, chacun désigné par une couleur par les enquêteurs : un réseau de 8 téléphones, désigné comme le réseau rouge, serait celui des exécutants du 14 février 2005 ; un réseau de 15 téléphones, le réseau bleu, aurait servi à la surveillance des déplacements de Rafic Hariri plusieurs mois avant l’attaque, avec le soutien, de temps à autre, d’un réseau jaune composé de 13 appareils, et d'un réseau vert composé de 18 téléphones, qui a notamment permis de superviser la fausse revendication de l'attentat ayant coûté la vie à Rafic Hariri. Quelques heures après cet attentat, une cassette vidéo avait, en effet, été transmise à la chaîne al-Jazira, pour revendiquer le crime au nom d'un groupe fictif, "Victoire et Jihad en Grande Syrie", par l'intermédiaire du Palestinien Ahmad Abou Adass.

Reste à mettre des noms sur les utilisateurs de ces téléphones.


Le Hezbollah mis en cause

De haut en bas, de gauche à droite : Moustafa Badreddine, Salim Ayache, Hassan Habib Merhi, Hussein Oneissi et Assad Sabra.

L'étau commence à resserrer en mai 2009, quand l'hebdomadaire allemand Der Spiegel affirme que la commission d'enquête s'oriente vers une piste menant au Hezbollah. Prenant les devants, le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah annonce, le 22 juillet 2010, que des membres de son parti vont être "injustement" accusés. Se pose alors la question du soutien du gouvernement libanais au TSL. Question qui entraîne la chute du cabinet d'union nationale de Saad Hariri le 12 janvier 2011.

Quelques jours plus tard, le procureur du TSL, Daniel Bellemare, dépose un premier acte d'accusation, qui sera rendu public le 17 août 2011. Les deux principaux accusés sont Moustapha Badreddine, décrit comme le "cerveau" de l'attentat par les enquêteurs, et Salim Ayyache, accusé d'avoir été à la tête de l'équipe qui a mené l'attaque. Ils sont tous deux les beaux-frères d'Imad Moghniyé, commandant de l'aile militaire du Hezbollah, de 1983 jusqu'à son assassinat à Damas en février 2008. Deux autres hommes, Hussein Oneissi et Assad Sabra, sont accusés d'avoir enregistré la fausse vidéo de revendication d'Abou Adass. Un mandat d'arrêt contre un cinquième accusé, Hassan Merhi, est délivré en 2013. Tous ces individus, membres du Hezbollah, seront jugés par contumace. Le Hezbollah, lui, refuse de remettre les suspects au tribunal, fruit, selon lui, d'un complot "israélo-américain". Badreddine sera tué en Syrie en 2016.


Le procès

Le logo du TSL apparaissant sur un écran dans une salle d'audience. Photo d'archives Roger Dohmen

Le procès in absentia s'ouvre le 16 janvier 2014 à Leidschendam, dans la banlieue de La Haye, en présence notamment de Saad Hariri et de Jamil Sayyed. "Aujourd'hui est un jour historique, et Rafic Hariri ainsi que tous les martyrs étaient présents avec nous au procès", déclare Saad Hariri à la presse en marge du procès. "Le cours de la justice ne s'arrêtera pas et personne ne peut empêcher sa progression. Le TSL a ouvert les premières pages de la vraie justice et pavera la voie à la fin de l'impunité et des assassinats politiques", ajoute-t-il. "Nous avons été choqués d'apprendre l'implication d'un groupe libanais dans l'assassinat de Rafic Hariri. Nous demandons que justice soit faite mais nous n'appelons pas à la vengeance", souligne-t-il encore. "Le peuple du Liban a droit à ce procès et à connaître la vérité", déclare, pour sa part, le procureur Norman Farrel dans sa déclaration liminaire.

Le 24 avril, les journalistes Ibrahim el-Amine, directeur de la rédaction du quotidien local al-Akhbar, proche du Hezbollah, et Karma Khayat, directrice de l'information de la chaîne al-Jadid, sont appelés à comparaître pour outrage et obstruction à la justice. Ils sont accusés d'avoir diffusé des informations sur des témoins protégés. Le premier est condamné à une amende en août 2016, la deuxième est acquittée en mars de la même année.

Le procès est une lourde machine. Plus de 2200 pièces à conviction sont versées au dossier et plus de 300 témoins entendus dont, en 2015, Fouad Siniora, le leader druze Walid Joumblatt et l'ancien ministre Marwan Hamadé, lui-même victime d'une tentative d'assassinat en 2004. La défense, elle, fera notamment appel à l'ancien président en poste à l'époque, Émile Lahoud, et à Jamil Sayyed en juin 2018.

Le 10 septembre 2018 débutent les audiences finales du procès de l’assassinat de l’ancien Premier ministre. Présent pour l'occasion, Saad Hariri demande "que justice soit faite", tout en écartant, à nouveau, tout esprit de vengeance. Le 14 septembre, le principal avocat des victimes de l’attentat du 14 février 2005 affirme que le Hezbollah était "la main" de Damas au Liban. Les audiences finales sont clôturées le 21 septembre, avec les plaidoiries de l'accusation et de la défense. Le TSL entre alors en délibéré.

Le 18 septembre 2019, le TSL annonce avoir émis un mandat d'arrêt, transmis aux autorités libanaises, à l'encontre de Salim Ayyache, accusé d'être responsable de l'assassinat de Georges Haoui et des tentatives avortées contre Marwan Hamadé et Elias Murr.

A partir de là, les rumeurs circulent régulièrement sur la date du verdict. A chaque fois, le Liban retient son souffle.

Le 10 juillet, alors que le Liban n'en finit plus de s'enfoncer dans une crise économique et financière majeure, aggravée par la pandémie de Covid-19, le TSL annonce qu'il rendra son jugement le 7 août 2020. Mais trois jours avant cette date, une double explosion au port de Beyrouth plonge le Liban dans la sidération. Face à l'ampleur du drame (plus de 170 morts selon les derniers bilans, 6.000 blessés et des dégâts matériels colossaux au port et dans plusieurs quartiers de la capitale), le TSL décide que l'annonce du verdict est repoussée au 18 août.

Dès le 14 août, le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah avait affirmé, lors d’un discours télévisé, qu'il ne se sentira pas concerné par le verdict du TSL. "Pour nous, ce sera comme si la décision n'avait pas été annoncée", a-t-il ajouté. "Si nos frères sont condamnés injustement, comme nous nous y attendons, nous resterons attachés à leur innocence", a poursuivi Hassan Nasrallah, rappelant qu'il avait déjà par le passé rejeté à l'avance les décisions du TSL.

Mardi 18 août, le verdict est rendu : le TSL reconnaît un membre du Hezbollah coupable dans l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, tout en acquittant les trois autres suspects dans l'affaire. "La Chambre de première instance déclare M. Ayyache coupable au delà de tout doute raisonnable en tant que coauteur de l'homicide intentionnel de Rafic Hariri", a déclaré le juge président David Re. Après avoir entendu près de 300 témoins et examinés plus de 3.000 pièces à convictions, les juges du tribunal ont cependant estimé qu'il n'y avait pas suffisamment de preuves pour condamner les trois autres suspects, Hassan Merhi, Hussein Oneissi et Assad Sabra. Les juges ont par ailleurs déclaré qu'il n'y avait aucune preuve permettant d'établir un lien direct entre l'attentat et la Syrie ou le Hezbollah. "Le tribunal a statué, et au nom de la famille de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, et au nom des familles des martyrs et victimes, nous acceptons la décision du tribunal", déclare ensuite Saad Hariri.


Plus de quinze ans... Voilà plus de quinze que ce feuilleton politico-judiciaire rythme, avec plus ou moins d'intensité, la vie politique libanaise. Alors que le Liban est plongé dans une grave crise politico-économico-financière, mais également sanitaire avec la recrudescence des cas de coronavirus, et quelques jours après la double explosion destructrice du port de Beyrouth, c'est un...
commentaires (8)

Vaste fumisterie ce jugement La Syrie et le Hezbollah ont bien assassiné Rafic Hariri

FAKHOURI

00 h 46, le 19 août 2020

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Commentaires (8)

  • Vaste fumisterie ce jugement La Syrie et le Hezbollah ont bien assassiné Rafic Hariri

    FAKHOURI

    00 h 46, le 19 août 2020

  • VERDICT MASCARADE ! HARIRI SE DIT SATISFAIT MAIS SON COEUR PLEURE. IL Y A DES MARCHANDAGES POLITIQUES ENTRE LE GAFFEUR ET LES OBSCURS.

    LA LIBRE EXPRESSION

    19 h 49, le 18 août 2020

  • ILS VIENNENT DE VENDRE LE LIBAN !!!

    Bery tus

    16 h 47, le 18 août 2020

  • Badreddine assassiné à Damas Imad Moughnieh aussi : Sa voiture explose en plein Damas ( oui, évidemment Israel est accusée :) trop facile d'avoir un "ennemi" qui encaissera toutes les liquidations des personnes de leur mafia, qui dérangent. Pas de problème : La syrie va les éliminer tous ( si ce n'est pas déjà fait ) pour éviter qu'ils ne parlent. "les frères innoncents" comme dit le planqué : Il va s'en occuper lui-même pour éviter toute fuite.

    LE FRANCOPHONE

    19 h 16, le 17 août 2020

  • 007 un beau film d'espionnage protagonistes Nasrallah et Bashar el Assad

    Eleni Caridopoulou

    18 h 32, le 17 août 2020

  • 007 un beau film d'espionnage protagonistes Nasrallah et Bashar el Assad

    Eleni Caridopoulou

    18 h 30, le 17 août 2020

  • Une grande comédie les décisionnaires sont connu depuis longtemps mais comme la Russie s'est opposé à enquêter en dehors du Liban, le dossier était plombé le tribunal donnera les lampistes et fin de la mascarade. Les vrais coupables peuvent dormir sur leurs deux oreilles n'est ce pas À... et N...

    yves kerlidou

    17 h 43, le 17 août 2020

  • Aujourd’hui toute la donne a changé. Il sera jugé ainsi que tous ses comparses pour meurtres et assassinats avec préméditations. Espérons que le monde entier se mobilisera pour que ces terroristes soient arrêtés comme tous ceux qui ont commis des crimes contre l’humanité et que les responsables de complicité tels que les présidents de la républiques libanaises qui se sont succédés ainsi que tous ceux qui étaient responsables de la sécurité des citoyens et qui ont fermé les yeux. Dans chaque attentat à la voiture piégée ils tuaient de nombreux libanais en même temps que leur cible qui ne pouvait être qu’un journaliste ou un homme politique honnête qui a refusé leur marché ou de se plier à leurs ordres. Pareil pour direction de la sûreté générale qui ont toujours comploté contre le peuple libanais soient aussi traduits devant la justice. Leurs titres ne leur donnent pas un permis de tuer et de gaspiller la vie des citoyens libanais pour des intérêts personnels qui ne sont autres que les litres et l’argent. Nous avons perdu 45 ans de notre vie et beaucoup de libanais patriotes ont payé de leur vie le courage de les affronter. Maintenant il faut qu’il paient au moins autant d’années de reclusion ou la perpétuité pour que nos morts soient justement reconnus. Ainsi nous tournerons la page et reconstruisons notre pays enfin débarrassés de ces vendus.

    Sissi zayyat

    17 h 12, le 17 août 2020

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