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Le Liban en 2013 - Rétro 2013

Le Liban en 2013

De Tripoli à la banlieue-sud de Beyrouth, une année marquée par la terreur. Photos AFP et Reuters

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Janvier : Raid israélien contre un convoi d'armes destinées au Hezbollah

- Vendredi 4 : Le leader du Parti socialiste progressiste Walid Joumblatt, à Bkerké, clôt le dossier de la localité de Brih et « tourne la page du passé » (de la guerre de la Montagne, dans les années 80).

- Dimanche 6 : Une tempête polaire, baptisée Olga, la plus forte depuis 10 ans, s'abat sur le pays, faisant en trois jours quatre morts, dont un nourrisson noyé.

- Mardi 8 : Début des discussions en sous-commission parlementaire au sujet de la loi électorale

- Vendredi 11 : Réunis sous l'égide du patriarche maronite, le président Amine Gemayel, le général Michel Aoun et le chef des Marada Sleimane Frangié préconisent une formule assurant « la meilleure représentation » au Parlement. Le comité de Bkerké (formé des représentants des quatre factions maronites, Forces libanaises, Kataëb, Courant patriotique libre et Marada) s'était réuni une semaine auparavant pour avaliser le projet du Rassemblement orthodoxe.

- Jeudi 17 : Le président Michel Sleiman sur la loi électorale : « Sans l'avis du président, on ne peut parler de consensus chrétien. »

- Vendredi 18 : Attaque armée contre le convoi du ministre Fayçal Karamé à Tripoli.

- Dimanche 20 : Le président Michel Sleiman appelle sur Twitter à élaborer une loi pour encadrer le mariage civil

- Vendredi 25 : Hassan Nasrallah se déclare favorable au projet de loi électorale orthodoxe.

- Samedi 26 : Le président Michel Sleiman appelle à une nouvelle loi électorale mixte, à partir du projet du gouvernement.

- Lundi 28 : Walid Joumblatt et le président Amine Gemayel en visites séparées à Paris, pour des entretiens respectifs avec le président François Hollande et le leader du courant du Futur, Saad Hariri.

- Mardi 29 : Raid israélien en Syrie, près de Qousseir, contre un convoi d'armes qui aurait été destiné au Hezbollah.

- Jeudi 31 : Saad Hariri propose un plan en quatre points pour contrer le projet orthodoxe et approuve l'adoption du mariage civil.

 

Février : La Bulgarie affirme que le Hezbollah est responsable de l'attentat de Bourgas

- Vendredi 1er : Heurts à Ersal entre une unité des services de renseignements de l'armée en mission et un groupuscule armé formé des habitants de la localité. L'accrochage se solde par deux morts et plusieurs blessés parmi les militaires.

- Lundi 4 : La sous-commission ad hoc amorce le débat sur le scrutin mixte, le Futur propose 37 circonscriptions et un amendement constitutionnel.

- Mardi 5 : la Bulgarie désigne le Hezbollah comme responsable de l'attentat anti-israélien à Bourgas en 2012 ; Mikati promet de coopérer.

- Dimanche 10 : Le patriarche maronite Bechara Raï se rend à Damas pour l'intronisation du patriarche Jean X Yazigi.

- Mardi 12 : Scandale du mazout rouge acheminé au quotidien à partir des raffineries libanaises vers la Syrie au profit de l'armée syrienne.

- Lundi 18 : Début de la grève ouverte des syndicats, après l'annulation par le Premier ministre d'un Conseil des ministres extraordinaire visant à transmettre au Parlement la grille des salaires.

- Mardi 19 : Vote en commissions conjointes du « projet orthodoxe », après le retrait des députés haririens et joumblattistes, ainsi que des députés indépendants, dont Boutros Harb et Marwan Hamadé.

- Mercredi 20 : Peine de mort requise par le premier juge d'instruction militaire contre Michel Samaha et le chef des renseignements syriens Ali Mamlouk.

 

Mars : Démission de Mikati

- Samedi 2 : À Saïda, déploiement en force de l'armée et des FSI pour empêcher Ahmad el-Assir de se rendre au rond-point où deux de ses partisans avaient été tués quelques mois auparavant des suites d'un accrochage avec le Hezbollah. Assir « conseille » au gouvernement d'envoyer plutôt l'armée à la frontière avec la Syrie.

- Lundi 4 : Signature par le président Michel Sleiman et le Premier ministre Nagib Mikati du décret de convocation du corps électoral en vertu de la loi 1960, provoquant l'ire du 8 Mars.

- Mercredi 6 : Baabda, le Grand Sérail et le 14 Mars désavouent le ministre des Affaires étrangères Adnane Mansour qui demande que la Syrie retrouve son siège à la Ligue arabe.

- Mercredi 13 : Le président Michel Sleiman entame une tournée en Afrique (Sénégal-Nigeria).

- Dimanche 17 : Deux cheikhs de Dar el-Fatwa agressés à Khandak el-Ghamik et deux autres à Chiyah.

- Lundi 18 : Raid mené pour la première fois par l'aviation syrienne contre le territoire libanais, au niveau du jurd de Ersal : Baabda confirme et condamne le raid, la Syrie dément.

- Vendredi 22 : Nagib Mikati démissionne après un Conseil des ministres houleux  marqué par le refus des ministres du 8 Mars de proroger le mandat du directeur général des FSI, le général Achraf Rifi.

- Dimanche 24 : Tripoli se remet d'une nouvelle flambée de violence, qui aura fait en quatre jours sept morts, dont un militaire, et une dizaine de blessés.

- Samedi 30 : Le général Achraf Rifi passe la main à son adjoint, le général Roger Salem, à la Direction générale des FSI.

 

Avril : Désignation de Salam et suspension des délais électoraux

- Mercredi 3 : Réunis à Bkerké, les quatre partis chrétiens suspendent leur soutien au projet Ferzli, dit « orthodoxe », et refusent les candidatures sur base de la loi de 1960.

- Vendredi 5 : Dès la première journée des consultations parlementaires, Tammam Salam est pressenti par 86 députés pour former le nouveau gouvernement.

- Mardi 9 : Le président français François Hollande reçoit le patriarche maronite Béchara Raï, en visite officielle et pastorale de cinq jours à Paris.

- Mercredi 10 : Les blocs parlementaires, à l'exception du Front de lutte nationale, approuvent une proposition de loi qui « suspend » tous les délais prévus par la loi électorale en vigueur.

- Samedi 12 : Le patriarche Béchara Raï entame une tournée en Amérique latine.

- Mardi 16 : Le Conseil national syrien demande au gouvernement libanais d'agir pour « arrêter les agressions du Hezbollah ».

- Vendredi 19 : Publication du 17e rapport semestriel du secrétaire général de l'ONU sur la mise en œuvre de la 1559. Le rapport condamne les agissements du régime syrien aux frontières libanaises et appelle en même temps Beyrouth à interdire au Hezbollah de se procurer des armes.

- Dimanche 21 : L'opposition syrienne somme le Hezbollah, dans un communiqué, de « retirer immédiatement ses forces du territoire syrien ». Parallèlement à l'engagement du Hezbollah à Qousseir, dont il ne se cache plus, le Hermel et ses environs sont visés par des obus en provenance du territoire syrien.

- Lundi 22 : Cheikh Ahmad el-Assir prononce une fatwa pour le « jihad » en Syrie contre le Hezbollah.

- Mercredi 24 : Décès du caricaturiste Pierre Sadek.

- Jeudi 25 : Mariage civil. Marwan Charbel signe enfin l'enregistrement du contrat Khouloud Darwiche-Nidal Sukkariyeh.

- Vendredi 26 : Dix députés, dont sept du Front de lutte nationale, saisissent le Conseil constitutionnel d'un recours en invalidation de la loi sur la suspension des délais électoraux.

- Lundi 29 : Le président Michel Sleiman convoque Mohammad Raad à Baabda afin de le notifier de la nécessité d'un retrait du Hezbollah de Syrie.

- Mardi 30 : Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, affirme que le Hezbollah et l'Iran pourraient intervenir directement en Syrie.

 

Mai : Sleiman reçu par le pape François

- Jeudi 2 : Alors que les forces du 14 Mars dénoncent l'ingérence du Hezbollah en Syrie, le leader du courant du Futur, Saad Hariri, souligne que Hassan Nasrallah veut, avec les dirigeants iraniens, sacrifier le Liban sur l'autel de Bachar el-Assad.

- Vendredi 3 : Le président Michel Sleiman reçu au Vatican par le pape François.

- Mardi 7 : Le Hezbollah qualifie sa présence en Syrie de « stratégique ».

- Jeudi 9 : Hassan Nasrallah déclare que le Hezbollah veut aider la Syrie à libérer le Golan.

- Vendredi 10 : Le président Michel Sleiman remet Hassan Nasrallah à sa place et déclare que les armes du Hezbollah doivent être mises à la disposition de l'armée pour défendre « uniquement » le Liban.

- Mardi 14 : Accord à l'arraché entre le 14 Mars et le Parti socialiste progressiste sur une loi électorale mixte combinant le scrutin majoritaire et la proportionnelle.

- Dimanche 19 : Nouveaux affrontements entre les quartiers de Bab el-Tebbaneh et Jabal Mohsen, à Tripoli.

- Lundi 20 : Reçu à Doha par l'émir du Qatar, le leader des Kataëb, le président Amine Gemayel, déplore l'implication du Hezbollah dans la guerre syrienne.

- Mercredi 22 : Washington accuse le Hezbollah d'entraîner le Liban dans la guerre.

- Vendredi 24 : Le président Michel Sleiman critique ouvertement l'implication du Hezbollah dans les combats en Syrie.

- Dimanche 26 : * Deux roquettes Grad s'abattent sur la banlieue sud.

* Hassan Nasrallah appelle les partisans et les adversaires de Bachar el-Assad à aller se battre en Syrie... Le Bahreïn qualifie Nasrallah de « terroriste ».

- Lundi 27 : Accord quasi général sur une prorogation du mandat de la Chambre pour une durée de 18 mois.

- Vendredi 31 : Le Parlement avalise, par 97 voix, la prorogation de son mandat.

 

Juin : L'armée déloge les partisans d'Ahmad el-Assir de Saïda

- Dimanche 2 : * Accrochage entre le Hezbollah et l'Armée syrienne libre dans le jurd de Baalbeck; nouvelle flambée à Tripoli.

* Le président Michel Sleiman présente au Conseil constitutionnel un recours en invalidation de la loi portant sur la prorogation du mandat de la Chambre. Le Conseil constitutionnel ne parviendra toutefois pas à se réunir faute de quorum.

- Mercredi 5 : Des personnalités chiites de premier plan dénoncent la politique du Hezbollah en Syrie et au Liban.

- Vendredi 7 : Le Quai d'Orsay affirme que le Hezbollah joue un rôle « néfaste et déstabilisateur ».

- Dimanche 9 : Un militant de l'organisation chiite l'Option libanaise (hostile au Hezbollah), Hachem Salman, tué par des miliciens lors d'un rassemblement pacifique organisé devant l'ambassade d'Iran pour condamner l'implication du Hezbollah dans les combats en Syrie.

- Mercredi 12 : L'aviation syrienne bombarde le cœur de la localité de Ersal. Le président Michel Sleiman évoque un possible recours devant l'ONU pour protester contre l'attaque, et l'armée menace de riposter en cas de nouvelles agressions.

- Vendredi 14 : Hassan Nasrallah affirme que le Hezbollah restera impliqué dans les combats en Syrie.

- Mardi 18 : Une délégation du 14 Mars est reçu au palais de Baabda par le président Michel Sleiman à qui elle remet un mémorandum dans lequel elle exhorte le chef de l'État à sommer le Hezbollah de se retirer de Syrie.

- Jeudi 20 : Le président Michel Sleiman transmet à la Ligue arabe un mémorandum sur les violations syriennes de la souveraineté libanaise.

- Vendredi 21 : Une roquette tirée de Ballouneh, dans le Kesrouan, s'abat sur Kahalé.

- Dimanche 23 : Affrontements sanglants à Saïda entre l'armée et les miliciens du cheikh islamiste Ahmad el-Assir.

- Lundi 24 : L'armée parvient à prendre le contrôle des secteurs tenus par les miliciens de cheikh Ahmad el-Assir.

- Vendredi 28 : Cri de colère de Fouad Siniora, de Bahia Hariri et des pôles de Saïda contre les débordements du Hezbollah à Saïda.

 

Juillet : Attentat à Bir el-Abed.

– Mardi 2 : À Tripoli, les ulémas dénoncent le « complot iranien contre les sunnites du Liban ».

– Mercredi 3 : *L'ambassadeur iranien Ghadanfar Rokon Abadi se réunit avec le général Michel Aoun, 24 heures après la visite à Rabieh de l'ambassadeur saoudien Ali Awad Assiri.

*En visite à Beyrouth, le président palestinien Mahmoud Abbas affirme que les armes palestiniennes au Liban sont subordonnées à la volonté de l'État libanais.

– Mardi 9 : Un attentat à la voiture piégée à Bir el-Abed, au premier jour du mois de ramadan, plusieurs blessés. Le ministre de l'Intérieur, Marwan Charbel, est agressé par la foule lors de sa visite des lieux du crime.

– Lundi 15 : Le ministre de l'Intérieur annonce l'ouverture d'une enquête dans le cadre d'un scandale financier à la prison de Roumieh. Un entrepreneur aurait touché 6 millions de dollars pour des travaux de réhabilitation estimés à 100 000 dollars.

– Mardi 16 : Explosion près d'un convoi du Hezbollah dans la région de Masnaa.

– Mercredi 17 : Un responsable syrien pro-Assad, Mohammad Darrar Jammo, assassiné à Sarafand pour des raisons familiales.

– Lundi 22 :

*L'UE classe la « branche armée » du Hezbollah sur sa liste noire.

*Les commissions parlementaires mixtes approuvent le projet de loi pour protéger la femme et les autres membres de la famille des violences domestiques.

– Mercredi 31 : Le ministre de la Défense signe un arrêté portant sur la reconduction, pour deux ans, des mandats du commandant et du chef d'état-major de l'armée, Jean Kahwagi et Walid Salmane.

 

Août : Attentats sanglants dans la banlieue sud et à Tripoli.

– Jeudi 1 : Le président Michel Sleiman souligne dans son discours à l'occasion de la fête de l'Armée que l'État et l'armée doivent être les décideurs en matière de défense.En soirée, deux obus tirés de Aramoun s'abattent sur le périmètre de Rihaniyé.

– Vendredi 2 : Saad Hariri se déchaîne contre le Hezbollah et refuse « à jamais » la formule armée-peuple-résistance.

– Dimanche 4 : Le président Michel Sleiman à Téhéran.

– Mardi 6 : Brusque recrudescence des violences à Tripoli : huit blessés dont un dignitaire religieux.

– Vendredi 9 : Deux pilotes turcs de la Turkish Airlines enlevés par des éléments armés sur la route de l'aéroport. Des liens entre les ravisseurs et les familles des otages libanais d'Azaz apparaissent.

– Mardi 13 : Ankara évoque des répercussions négatives sur les relations libano-turques, suite au rapt des deux pilotes.

– Vendredi 16 : Un attentat à la voiture piégée à Roueiss, dans la banlieue sud, fait 24 morts, six disparus et plus de 300 blessés.

– Lundi 19 : Le Hezbollah érige des barrages dans la banlieue sud, provoquant d'énormes embouteillages.

– Jeudi 22 : Quatre roquettes sont tirées du Liban-Sud sur le nord d'Israël. Beyrouth et Tel-Aviv dénoncent.

– Vendredi 23 : Double attentat à la voiture piégée devant deux mosquées de Tripoli pendant la prière du vendredi : 42 morts et plus de 500 blessés.

– Vendredi 30 : Attentats de Tripoli : cinq inculpés, dont deux cheikhs sunnites proches du régime syrien et un officier des SR syriens.

 

Septembre : Affrontements à Baalbeck entre le Hezbollah et des familles sunnites.

– Mardi 10 :

*Michel Aoun s'élève contre « les massacres fanatiques » à Maaloula.

*Décès de May Arslane Joumblatt.

– Mercredi 11 : Le 14 Mars met en garde contre « l'exploitation mesquine » par le régime syrien des minorités chrétiennes.

– Jeudi 12 : Dans une lettre ouverte, Fouad Siniora appelle Barack Obama à intervenir en Syrie.

– Vendredi 13 : Le rassemblement de Sayidat al-Jabal (proche du 14 Mars) estime qu'inciter les chrétiens de Syrie à soutenir le régime de Bachar el-Assad constitue une grave menace pour leur avenir.

– Lundi 23 : Une force conjointe armée-FSI-Sûreté générale prend la relève dans 44 points de contrôle de la banlieue sud, après de nombreuses critiques dénonçant les mesures d'autosécurité.

– Mercredi 25 : Réunion à New York du Groupe de soutien international au Liban.

– Vendredi 27 : Une vingtaine de personnes originaires de Tripoli et du Akkar sont victimes du naufrage d'une embarcation clandestine en mer indonésienne.

– Samedi 28 : Affrontements sanglants à Baalbeck entre le Hezbollah et des membres des familles sunnites Chiyah et el-Rifaï.

 

Octobre : Décès de l'icône Wadih el-Safi.

 

Le cercueil de Wadih el-Safi à l'entrée de la cathédrale Saint-Georges des maronites, au centre-ville de Beyrouth. Reuters/Mohamed Azakir

 

– Dimanche 6 : Walid Joumblatt : Il faut trouver une solution en Syrie, mais sans Bachar el-Assad.

– Lundi 7 : Raid syrien contre une ambulance à Ersal.

– Jeudi 10 : Le Tribunal spécial pour le Liban inculpe un cinquième suspect du Hezbollah dans l'affaire de l'assassinat de Rafic Hariri.

– Vendredi 11 : Décès du chanteur Wadih el-Safi à 92 ans.

– Lundi 14 : Sept alaouites de Jabal Mohsen accusés de terrorisme dans l'affaire du double attentat des deux mosquées de Tripoli.

– Vendredi 18 : Les pèlerins d'Aazaz libérés grâce aux efforts du Qatar.

– Mardi 22 :

*À Bécharré, des proches de l'ancien député Gebran Tok ferment la route des Cèdres pour empêcher le démantèlement des gradins érigés pour le mariage de son fils à la lisière de la forêt des Cèdres.

*Le président Michel Sleiman en réponse à Bachar el-Assad : Personne n'a le droit de critiquer notre politique de distanciation à l'égard de la crise syrienne.

*L'ex-ministre de la Défense, Élias Murr, est nommé président de la « Fondation Interpol pour un monde plus sûr ».

– Vendredi 25 : Zouk Mikaël fête le jubilé d'or de Nohad Naufal, président du conseil municipal.

– Jeudi 31 : L'ancien député Ali Eid, soupçonné d'être impliqué dans le double attentat de Tripoli, refuse de répondre à la convocation des enquêteurs.

 

Novembre : Double attentat-suicide contre l'ambassade d'Iran.

– Samedi 2 : Des alaouites agressés dans un bus à Bab el-Tebbané par des miliciens.

– Mardi 5 :

*La Première dame de France, Valérie Trierweiler, visite un camp de réfugiés syriens au Liban.

*Des poursuites sont engagées contre le leader du Parti arabe démocratique (PAD, alaouite), Ali Eid, dans l'affaire du double attentat de Tripoli.

– Jeudi 7 : Réunion entre le CPL et le courant du Futur.

– Samedi 9 :

*Rifaat Eid « légitime » le meurtre éventuel d'éléments des Forces de sécurité intérieure, estimant que l'Arabie saoudite a infiltré l'armée par le biais des FSI.

*L'écrivain Amin Maalouf reçoit à Baabda le grand cordon de l'ordre du Cèdre.

– Lundi 11 : Michel Sleiman reçu par le roi Abdallah en Arabie saoudite, en présence de Saad Hariri.

– Mardi 12 : Un uléma proche du Hezbollah, Saadeddine Ghiyé, est assassiné à Tripoli par des motards cagoulés.

– Vendredi 15 : Le président Michel Sleiman met en garde contre « l'alliance des minorités ».

– Lundi 18 : Les FSI se déploient à Tripoli en application de la deuxième phase du plan de sécurité.

– Mardi 19 : Double attentat-suicide contre l'ambassade d'Iran dans la banlieue sud : 24 tués et plus de 150 blessés.

– Lundi 25 : L'armée et les FSI encerclent le campus de l'Université Saint-Joseph de la rue Huvelin après une altercation entre des étudiants partisans du Hezbollah et des Forces libanaises.

– Mardi 26 : Des journalistes d'al-Jadeed agressés par des agents de douanes lors d'une enquête sur la corruption.

– Mercredi 27 : Nouvelle altercation entre le Hezbollah et les FL à l'USJ. Les cours de gestion sont suspendus.

– Samedi 30 : Reprise des violences à Tripoli.

 

Décembre: Assassinat dans la banlieue sud d'un haut responsable du Hezbollah.

– Lundi 2 : Réunis à Baabda, Michel Sleiman, Nagib Mikati et Jean Kahwagi décident de mettre Tripoli sous le contrôle de l'armée pour six mois.

– Mardi 3 : Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, estime que l'Arabie saoudite pourrait être impliquée dans l'attentat contre l'ambassade d'Iran.

– Mercredi 4 :

*Le président Michel Sleiman refuse les accusations perpétrées contre l'Arabie saoudite.

*Un haut responsable militaire du Hezbollah, Hassane Lakkis, assassiné devant son domicile, à la lisière de la banlieue sud, par des hommes armés.

– Jeudi 5 : L'armée fait face à une attaque salafiste à Tripoli qui fait un mort et six blessés parmi les militaires.

– Samedi 7 : La scission est consommée au sein de Dar el-Fatwa. Pour la première fois, deux conseils supérieurs chériés se réunissent séparément.

– Lundi 9 :

*Le président Michel Sleiman s'oppose à la tenue d'une séance du Conseil des ministres sur le pétrole, le cabinet Mikati étant démissionnaire.

*Les ministres Ghazi Aridi et Mohammad Safadi se lancent des accusations mutuelles d'ordre financier.

– Dimanche 15 :

*Près de 200 personnalités du 14 Mars se réunissent à Tripoli pour rejeter la violence et dénoncer « le complot assadiste ».

*Un soldat libanais ouvre le feu sur l'armée israélienne et tue l'un de ses soldats.

– Lundi 16 :

*Deux attentats-suicide visent des barrages de l'armée à Saïda.

*Ghazi Aridi annonce sa « démission » de la vie politique.

– Mardi 17 : Attentat à la voiture piégée contre le Hezbollah à Baalbeck.

– Vendredi 20 : Hassan Nasrallah se déclare opposé à un gouvernement de fait accompli.

– Samedi 21 : Six tués et plusieurs blessés dans des affrontements entre deux familles sunnite et chiite dans la Békaa-Ouest, dans le village de Sawiri. Des soldats de l'armée partie prenante dans les accrochages.

- Vendredi 27 : Mohammad Chatah, proche conseiller de l'ex-Premier ministre Saad Hariri et ancien ministre, est tué dans un attentat à la voiture piégée à Beyrouth. L'attentat fait 7 autres morts, dont Mohammad Chaar, un jeune de 17 ans.

- Dimanche 29 : Ryad s'engage à octroyer trois milliards de dollars à l'armée libanaise afin que celle-ci, faiblement équipée, puisse se procurer des armes françaises, annonce Michel Sleiman.

 

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- Vendredi 4 : Le leader du Parti socialiste progressiste Walid Joumblatt, à Bkerké, clôt le dossier de la localité de Brih et « tourne la page du passé » (de la guerre de la Montagne, dans les années 80).
- Dimanche 6 : Une tempête polaire, baptisée Olga,...
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