Bref échange de tirs entre le Liban et Israël, deux dirigeants du Hamas tués à Gaza : retour sur le jour IV de la guerre Hamas/Israël

Le porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichay Adraee, a indiqué mardi soir que « plusieurs missiles tirés depuis le territoire syrien en direction du territoire israélien ont été détectés ».

« Certains ont pénétré en Israël et sont apparemment tombés dans des zones ouvertes », a-t-il ajouté sur son compte X (ex-Twitter). Le porte-parole a ensuite indiqué que l'armée israélienne avait riposté « par un tir d'artillerie et des tirs de mortier en direction (...) du territoire syrien ».

Nous vous remercions de nous avoir suivi tout au long de la journée.

L'équipe reste connectée aux éventuels développements majeurs de cette actualité, mais va prendre une petite pause afin de vous retrouver demain matin.

L’AFP rapporte que le président américain Joe Biden a indiqué, sur le réseau social X, anciennement Twitter, s'être entretenu, en compagnie de la vice-présidente Kamala Harris, avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, à propos de la « coordination pour soutenir Israël, dissuader d'autres acteurs hostiles et protéger les innocents ».

Selon Reuters, le gouvernement israélien a lancé une campagne pour collecter des fonds auprès de la diaspora dans le cadre de la guerre contre le Hamas via une émission de « bons » du Trésor.

Dans un communiqué publié mardi soir, les Brigades Ezzedine al-Qassam ont revendiqué les salves de roquettes tirées depuis le Liban, contre Israël. « Nous avançons sur le chemin de la libération et du retour en lançant des frappes ciblées sur les colonies du nord de la Galilée depuis le sud du Liban », peut-on lire dans un texte signé par la branche armée du Hamas. « Notre résistance se poursuivra jusqu'à la réalisation de notre droit au retour, la libération de nos prisonniers, et la levée du siège sur Gaza », assurent les Brigades.

LeHamas a aussi confirmé à l'AFP mardi que deux de ses hauts responsables avaient été tués par des frappes de l'armée israélienne sur la bande de Gaza, confirmant une annonce faite par l'armée israélienne plus tôt dans la journée. 

Tous deux membres du bureau politique du Hamas, Zakaria Mouammar dirigeait la section économique, et Jawad Abou Shamala coordonnait les liens avec les autres factions palestiniennes, en tant que chef du département des relations nationales, a ajouté le mouvement dans un communiqué.

Un général de l'armée israélienne a donné des détails sur ce qu'il appelle un « massacre » de « bébés, de mères et de pères » au kibboutz de Kfar Aza en Israël, près de la frontière avec la bande de Gaza, rapporte Reuters.

« Vous voyez les bébés, les mères, les pères, dans leurs chambres, dans leurs salles de protection et comment le terroriste les tue », a déclaré le général israélien Itai Veruv, cité par l'agence de presse.

Reuters rapporte également que des corps de combattants du Hamas ont été retrouvés sur le site, ainsi que ceux de résidents israéliens. 

Le Nigeria a rapatrié 310 de ses ressortissants qui se trouvaient en Jordanie après avoir quitté par la route Israël, où ils effectuaient un pèlerinage chrétien, a annoncé mardi le gouvernement de l'Etat de Lagos, selon l’AFP.

Reuters a, pour son part, rapporté que les Pays-Bas prévoient d'envoyer un avion militaire en Israël mercredi pour rapatrier leurs ressortissants.

La compagnie aérienne Turkish Airlines a annoncé la suspension de tous ses vols vers et depuis Israël. « En raison de la situation actuelle en Israël, nos vols sont suspendus jusqu'à nouvel ordre », a indiqué sur X (ex-Twitter) Yahya Üstün, l'un des porte-parole de la compagnie aérienne turque.

Plusieurs autres compagnies ont également annoncé avoir suspendu leurs vols en direction d’Israël, notamment Air France, American Airlines, Easy Jet ou encore Air Canada.

Le ministre sortant de l'Éducation libanais, Abbas Halabi, a annoncé mardi soir via un communiqué relayé par l'Agence nationale d'information (ANI, officielle) « la fermeture des écoles et des établissements d'enseignement publics et privés dans les régions limitrophes de la frontière au Liban-Sud, en raison des tensions et par crainte pour la sécurité des enseignants, des élèves et des habitants ».

Dans un communiqué publié en soirée, le Hezbollah a confirmé que des postes d’observation de la « résistance islamique » du parti chiite ont été ciblés par des tirs israéliens. En réponse, des militants du Hezbollah « ont visé un char israélien de type Zelda au niveau de la localité Al Sadeh, à l’ouest du village de Salha (colonie israélienne d’Avivim), à l’aide de deux obus, le détruisant complètement ».

On fait le point de situation à 20h :

1 - Placée sous un siège total depuis lundi, la bande de Gaza a encore été bombardée par l’armée israélienne, qui a annoncé avoir « plus ou moins » repris le contrôle de la frontière avec l'enclave palestinienne et craindre de nouvelles infiltrations. Le poste-frontière de Rafah vers l'Égypte a été bombardé trois fois par l'aviation israélienne au cours des dernières 24 heures. Deux membres du bureau politique du Hamas ont été tués lors d'une frappe aérienne israélienne dans le sud de Gaza.

2- La branche armée du Hamas a pour sa part affirmé avoir tiré des missiles en direction de l'aéroport Ben Gourion à Tel-Aviv mais surtout de la localité d’Ashkelon qui a été pilonnée à partir de 17h. Le mouvement islamiste palestinien avait appelé sur sa chaîne Telegram les habitants de cette localité du sud d’Israël à quitter la ville.

3 - Des tirs de roquettes et d’artillerie ont aussi été échangés en fin d’après-midi à la frontière entre le Liban-Sud et le nord d’Israël, les seconds répondant aux premiers. Les tirs n’ont pas encore été revendiqués à ce moment de la journée, mais une source citée par Reuters les a attribués à une faction palestinienne. Le gouvernement libanais doit en principe se réunir jeudi 12 octobre à 16h pour aborder le dossier des débordements du conflit entre Israël et le Hamas.

4 – Plus de 1 000 Israéliens et 830 Palestiniens ont péri depuis le début du conflit qui a éclaté samedi suite à l’offensive surprise et de grande ampleur du Hamas. L’annonce de la découverte de 1 500 corps de combattants du Hamas faite par l’armée israélienne a été démentie par un porte-parole du Hamas contacté par L’Orient Today. Gilad Erdan, ambassadeur d'Israël à l’ONU, a déclaré que les autorités israéliennes estiment qu'il y aurait jusqu'à 150 otages détenus à Gaza. Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh a pour son part déclaré que le dossier des otages ne sera ouvert qu'à la fin de la guerre.

5 – A l’international, l'ONU a affirmé que le siège total de la bande de Gaza était « interdit » par le droit international, et que la guerre avait déjà déplacé plus de 187 500 personnes à l'intérieur du territoire. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a demandé l'ouverture d'un couloir humanitaire vers la bande de Gaza, et la Banque mondiale a indiqué que l’organisation faisait « de son mieux » pour apporter son aide. Le gouvernement français a déclaré devant l’Assemblée nationale qu’il restait « extrêmement vigilant à ce qu'aucun euro d'aide française » n'aille à une « organisation terroriste », même s'il s'est dit défavorable à une « suspension » des financements bénéficiant aux populations palestiniennes.

6 – Toujours à l’international, les États-Unis ont commencé à envoyer de l'aide militaire à Israël. Oman, l'Égypte, l'Arabie saoudite et le Qatar, affirment multiplier les contacts pour mettre fin à l'escalade. Le guide suprême iranien Ali Khamenei a démenti que l'Iran soit derrière l'attaque du Hamas en Israël. Les ministres arabes des Affaires étrangères se réuniront enfin mercredi au siège de la Ligue arabe au Caire.

Les habitants de la ville israélienne de Metula, située près de la frontière avec le Liban, ont été appelés par le conseil municipal à évacuer immédiatement, rapporte le Haaretz.

Paris annonce un "vol spécial" Air France "ce jeudi" pour rapatrier des Français depuis Israël, selon le ministère des Affaires étrangères.

L'Espagne a également envoyé deux avions militaires, les vols commerciaux ayant été suspendus, en Israël pour rapatrier 500 ressortissants.

Suspension de l’activité dans un champ gazier en Israël, « business as usual » au Liban : Nous avons un nouvel article pour vous.

"Un hélicoptère militaire a visé il y a peu de temps un poste d'observation du Hezbollah après le lancement d'un missile vers un véhicule militaire israélien dans la localité d'Avivim", indique le porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichay Adraee, sur son compte sur la plateforme X.

Depuis samedi matin, la région est entrée dans une nouvelle dynamique, dont les conséquences sont importantes et encore difficiles à totalement cerner.
Tous nos journalistes sont mobilisés en continu pour vous rapporter les faits, pour analyser et décrypter la situation.
Vous pouvez soutenir notre rédaction et notre journalisme en vous abonnant. Nous avons une offre découverte juste pour vous…

La diplomatie française annonce que huit Français ont été tués en Israël et 20 sont toujours portés disparus, selon un nouveau bilan.

L’ancien directeur de la Sûreté générale libanaise, Abbas Ibrahim, a déclaré lundi soir au sujet de l’offensive déclenchée contre Israël par le mouvement islamiste Hamas qu’une « décision a été prise d’ouvrir tous les fronts si Israël ose entrer par la force à Gaza ». Il s’exprimait lors d’une rencontre avec des journalistes à Paris.

Urgent Liban-Sud : Selon deux sources de sécurité libanaises, citées par Reuters, le Hezbollah a ciblé un char israélien avec un missile guidé.

Urgent Liban-Sud : L'armée israélienne a procédé à des tirs contre des postes d'observation du Hezbollah, en réponse aux tirs de roquettes un peu plus tôt, rapporte le Haaretz.

"L’offensive spectaculaire du Hamas sur Israël a dynamité toutes les certitudes. Nous sommes désormais dans la zone grise, celle où tout peut arriver." L'analyse d'Anthony Samrani : Nasrallah et Khamenei face à l'abîme.

Commentant les tirs de roquettes depuis le Liban vers Israël, la Finul a fait la déclaration suivante :

"Il y a quelques minutes, vers 17h30, la Finul a détecté des tirs de roquettes en provenance du sud de Tyr. Nous restons en contact avec les autorités des deux côtés de la Ligne bleue pour désamorcer cette situation très dangereuse. Nous demandons instamment à chacun de faire preuve de retenue en ce moment critique."

Commentant les affirmations israéliennes selon lesquelles environ 1 500 corps de combattants du Hamas ont été retrouvés par l'armée israélienne depuis samedi, un porte-parole du Hamas a démenti l'information. "Ils (Israël) veulent se remonter le moral en diffusant de telles nouvelles", a-t-il déclaré à L'Orient Today.

URGENT : L'armée israélienne répond par des tirs d'artillerie aux roquettes en provenance du Liban, indique Reuters.

URGENT : Plusieurs roquettes ont été tirées il y a quelques instants depuis le Liban en direction d'Israël, a confirmé Andrea Tenenti, porte-parole de la FINUL, à notre publication.

Selon une source de l'armée libanaise, elles seraient au nombre de 9, tirées depuis le village de Qlaileh, au Liban-Sud. Le groupe Telegram du Hezbollah a lui évoqué un total de 12 roquettes.

M. Tenenti a indiqué que les roquettes avaient été tirées depuis une zone proche du village de Naqoura, dans le sud du pays, mais qu'il ne pouvait pas confirmer si elles avaient atteint Israël.

Contacté par notre journal, un porte-parole du Hezbollah n'a pas souhaité commenter l'incident.

URGENT : Des sirènes ont été entendues dans le nord d'Israël, à la frontière avec le Liban, avertissant de possibles roquettes, selon l'armée israélienne.

Le président de la Banque mondiale, Ajay Banga, a déclaré dans un entretien à Reuters que le conflit entre Israël et le Hamas était une « tragédie humanitaire » et un « choc économique » dont le monde « n’avait pas besoin ».

Il a ajouté que l’organisation faisait « de son mieux » pour apporter son aide dans les zones de conflit. Il a aussi précisé que la BM avait suspendu ses opérations dans la bande de Gaza, mais les avaient maintenue en Cisjordanie. 

"L'escalade actuelle est très dangereuse et a des conséquences qui pourraient avoir un impact sur la sécurité et la stabilité de la région", déclare le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.

Plus tôt dans la journée, le président russe, Vladimir Poutine, avait affirmé que la situation était "un exemple clair de l'échec de la politique des Etats-Unis au Moyen-Orient."

Le Hamas a commencé à bombarder Ashkelon, au nord de la bande de Gaza, selon des informations du Haaretz et d’Al Jazeera. Plus tôt dans la journée, le mouvement islamiste avait appelé sur sa chaîne Telegram les habitants de cette localité du sud d’Israël à « partir » avant 17h, heure locale (14h GMT).

Le poste-frontière de Rafah vers l'Egypte, seule issue de la bande de Gaza qui ne soit pas contrôlée par Israël, a été bombardé trois fois par l'aviation israélienne ces dernières 24 heures, ont indiqué mardi une ONG et un photographe de l'AFP.

30 personnes portées disparues ont été retrouvées saines et sauves près d'Ein Hashlosha, proche de la frontière de la bande de Gaza, a annoncé la cellule de crise de l'armée israélienne, selon des informations rapportées par plusieurs médias israéliens. 

La branche armée du Hamas, les Brigades al-Qassam, affirme avoir tiré des missiles en direction de l'aéroport Ben Gourion à Tel-Aviv, selon Al Jazeera. Un porte-parole de l'aéroport a démenti que l'aéroport Ben Gourion avait été touché, précise la chaîne.

Dans un message séparé sur sa chaîne officielle Telegram, le groupe armé a déclaré qu'il avait également visé Tel Aviv. Des sirènes avaient été entendues en périphérie de Tel Aviv, selon des médias israéliens.

Deux membres du bureau politique du Hamas, Jawad Abou Chammala - qui est également ministre de l'Économie du mouvement islamiste palestinien - et Zakaria Abou Maamar, ont été tués lors d'une frappe aérienne israélienne à Khan Younes, dans le sud de la bande de Gaza, a déclaré mardi à Reuters un responsable du groupe. L'information a été reprise dans plusieurs médias. 

Le bilan humain s'élève désormais à plus de 1 000 morts en Israël, selon l'ambassade d'Israël aux Etats-Unis, citée par Reuters.

En images : Une femme palestinienne réagit à l'arrivée des corps de personnes tuées lors des bombardements israéliens à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 10 octobre 2023. Photo SAID KHATIB / AFP

Une première tranche d'aide à la sécurité est en cours d'acheminement vers Israël et d'autres aides américaines sont à venir, a déclaré John Kirby, porte-parole de la Maison Blanche chargé de la sécurité nationale, lors d'une interview accordée mardi à MSNBC.

"Nous n'avons jamais été témoins de cette barbarie auparavant" : des Gazaouis nous racontent leur calvaire. Retrouvez ici l'article de Ghadir Hamadi.

L’approvisionnement en carburant du Liban a repris son cours normal, après un moment de flottement dû à la situation sécuritaire en Israël et au Liban-Sud.

Deux sources au sein de directions de sociétés importatrices de carburant ont indiqué à L’Orient-Le Jour que les navires citernes approvisionnant le Liban en essence et diesel allaient se poursuivre normalement.

Selon ces même sources, qui souhaitent rester anonymes et ne pas dévoiler les noms des sociétés pour lesquelles elles travaillent, au moins un navire avait suspendu son trajet à Chypre, en attendant de prendre la décision de continuer ou non leur route jusqu’au port de Beyrouth.

L’Association des importateurs de carburant au Liban n’a pas fait de commentaire et le représentant es distributeurs de carburant, Fadi Abou Chacra, a assuré via que le marché libanais était « suffisamment approvisionné en essence et en mazout ».

Les autorités israéliennes pensent que jusqu'à 150 otages sont détenus à Gaza, a déclaré Gilad Erdan, ambassadeur d'Israël aux Nations Unies, à la chaîne américaine CNN.

Le Hezbollah s'impliquera-t-il directement dans le conflit? Le point de vue des experts :

Imad Salamey, professeur associé en affaires politiques du Moyen-Orient à l'université libano-américaine de Beyrouth, a déclaré à notre journal qu'"il est très peu probable que le Hezbollah s'implique directement dans le conflit". "Toutefois, dans les prochains jours, la frontière sud du Liban sera tendue car les deux parties (Liban et Israël) seront en état d'alerte, et nous devons nous attendre à des échanges de tirs transfrontaliers, mais dans certaines limites".

Mohanad Hage Ali, chercheur au Malcolm H. Kerr Carnegie Middle East Center, a déclaré à notre journal que si "Israël exécute l'invasion terrestre de Gaza qu'il a annoncée, le Hezbollah interviendra. Toutefois, si Israël revient sur sa décision, on ne s'attend pas à ce que le Hezbollah intervienne dans le conflit".

En images : Des barrières en fer placées par l'armée israélienne sur une route près du kibboutz de Yiftah, près de la frontière avec le Liban, le 10 octobre 2023. Photo Jalaa MAREY / AFP

Samedi, le Hamas a stupéfait le monde entier en lançant ses combattants en parapentes motorisés en dehors de la bande de Gaza assiégée, ouvrant la voie à une attaque terrestre, aérienne et maritime contre Israël. Comment les combattants du Hamas ont-ils appris à faire du parapente ? Notre journaliste Ghadir Hamadi vous en parle.

Un homme a été tué et trois autres blessés à la suite de tirs qui ont visé une marche de solidarité avec Gaza, organisée lundi dans le camp de réfugiés palestiniens de Aïn el-Héloué, au Liban-Sud, rapporte notre correspondant Mountasser Abdallah, qui cite des sources médicales et palestiniennes.

Le bilan monte à 788 morts et 4.100 blessés côté palestinien, rapporte l'agence de presse palestinienne officielle Wafa. Ce bilan inclut aussi bien Gaza que la Cisjordanie occupée.

"Les coupures d'internet et de réseau dans la bande de Gaza causent du retard dans le recensement du bilan", précise l'agence.

Le chef de la diplomatie pour l'Union Européenne, Josep Borrell, a invité les ministres des affaires étrangères israélien et palestinien à une réunion d'urgence de leurs homologues européens cet après-midi.

Il est "vraisemblable" que le Hamas ait bénéficié d'"aides" dans son opération contre Israël, estime le président français Emmanuel Macron mardi. Il souligne néanmoins ne pas avoir de "trace de manière formelle" d'une "implication directe" de l'Iran.

Mercredi 11 octobre, à 11h, heure de Beyrouth, notre corédacteur en chef, Anthony Samrani, répondra à toutes vos questions, en direct sur notre site.
Vous pouvez d’ores et déjà les envoyer à l’adresse suivante : livechatolj@lorientlejour.com

Connectez-vous mercredi à 11h ici pour suivre cette discussion avec Anthony Samrani.

Le porte-parole de la FINUL (Force intérimaire des Nations unies au Liban) Andrea Tenenti, a indiqué à L'Orient-Le Jour que "malgré les événements très préoccupants de ces derniers jours, la situation dans la zone d'opération de la FINUL est actuellement stable. Les échanges de tirs entre le territoire libanais et Israéliens n'ont heureusement pas dégénéré en conflit". "Nous mettons tout en œuvre pour éviter une escalade", a-t-il ajouté.

"Nos soldats de la paix poursuivent leur mission. Nous avons également intensifié les patrouilles et les opérations pour détecter les tirs de roquettes".

"Nos activités sont coordonnées avec les Forces armées libanaises, avec qui nous menons de nombreuses opérations. Nous sommes activement engagés auprès des autorités des deux côtés de la Ligne bleue pour désamorcer la situation et éviter les malentendus" a-t-il précisé.

En images : Des soldats israéliens en position à Kfar Aza, dans le sud d'Israël près de la frontière avec la bande de Gaza, le 10 octobre 2023.  Photo Thomas COEX / AFP

Une marche de soutien aux Palestiniens de Gaza sera organisée mercredi à Beyrouth à 11h, près du siège de la Croix-Rouge dans le quartier de Hamra. L'information a été fournie à L'OLJ par un responsable du mouvement Hamas au Liban.

Une frappe a eu lieu à proximité du passage frontalier de Rafah, entre la bande de Gaza et la péninsule du Sinaï en Egypte, selon des sources de sécurité égyptiennes, citées par l'agence de presse Reuters.

Le dossier des otages ne sera ouvert que lorsque la guerre prendra fin, a déclaré le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, rapporte la chaîne officielle du Hamas sur Telegram.

En images : Un jeune Palestinien est assis devant un bâtiment carbonisé alors qu'un incendie fait rage à l'intérieur, à la suite de frappes aériennes israéliennes dans le quartier Rimal de la ville de Gaza, le 10 octobre 2023. Photo Mahmud HAMS/AFP

Découvrez le commentaire de notre journaliste Stéphanie Khouri : Pour une résistance (vraiment) palestinienne.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a demandé mardi l'ouverture d'un couloir humanitaire vers la bande de Gaza bouclée et bombardée par les forces israéliennes après des attaques du Hamas qui ont fait des centaines de morts en Israël.

"Un couloir humanitaire est nécessaire pour acheminer les fournitures médicales essentielles aux populations", a déclaré un porte-parole de l'OMS lors d'un briefing de l'ONU à Genève, précisant que l'organisation était en pourparlers avec les différentes parties.

Le gouvernement libanais annonce la tenue d'un Conseil des ministres jeudi 12 octobre à 16h. Dans un communiqué officiel, le Grand sérail précise que ce Conseil porte sur "les développements actuels dans le contexte d'évolution de la situation à tous les niveaux", sans plus de précisions. Le texte n'évoque pas le conflit qui a éclaté samedi entre le Hamas et Israël.

Le Conseil abordera également la question des migrants syriens au Liban. Le Premier ministre sortant Nagib Mikati exhorte tous les ministres à y participer, "surtout dans les circonstances délicates que traverse le pays."

Selon l'agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), 18 de ses bâtiments ont été endommagés à Gaza.

L'armée israélienne clarifie la situation : aucune infiltration n'a été détectée en provenance de Syrie ou du Liban, relaie le Haaretz.

La guerre entre le mouvement islamiste palestinien Hamas et Israël a déplacé plus de 187.500 personnes à l'intérieur de la bande de Gaza depuis samedi, a indiqué le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) cité par l'AFP.

"Le nombre de personnes déplacées s'est considérablement accru dans la bande de Gaza, s'élevant à plus de 187.500 depuis samedi. La plupart se réfugient dans les écoles de l'UNRWA", l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, a déclaré mardi un porte-parole d'Ocha, Jens Laerke, lors d'un point de presse à Genève.

Photo : Une jeune fille Palestinienne marche dans une école détruite par des frappes israéliennes à Gaza, le 9 octobre 2023. Photo MOHAMMED ABED / AFP

Trois journalistes palestiniens ont été tués tôt mardi par une frappe aérienne israélienne visant un immeuble résidentiel près du port de pêche de la ville de Gaza, ont annoncé un syndicat de journalistes et un fonctionnaire cités par l'AFP.

Le syndicat local des journalistes a annoncé dans un communiqué "le martyre de trois journalistes dans la bande de Gaza lors de l'agression israélienne en cours". Le directeur du bureau des médias du gouvernement dirigé par le Hamas, Salameh Maarouf, a donné les identités des victimes: Said al-Taweel, Mohammed Sobboh et Hisham Nawajhah.

En images : Des femmes palestiniennes en deuil lors de funérailles de victimes de frappes israéliennes à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 10 octobre 2023. Photo REUTERS/Ibraheem Abu Mustafa

L'armée israélienne signale un incident sécuritaire au nord d'Israël à la frontière avec le Liban, selon le Haaretz ; il pourrait s'agir d'une infiltration aérienne près du Golan.

URGENT : Le siège total de Gaza est "interdit" par le droit international humanitaire, indique l'ONU.

"L'imposition de sièges qui mettent en danger la vie des civils en les privant de biens essentiels à leur survie est interdite par le droit international humanitaire", a déclaré le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk dans un communiqué.

Les habitants du nord d'Israël, à la frontière libanaise, ont reçu instruction de se réfugier dans les abris, selon le quotidien israélien Haaretz, citant un message diffusé par une administration locale.

URGENT Le guide suprême iranien Ali Khamenei dément que l'Iran soit derrière l'attaque du Hamas en Israël.

"Les partisans du régime sioniste et d'autres personnes ont fait circuler des rumeurs ces deux, trois derniers jours, dont celles sur le fait que l'Iran islamique serait derrière cette action. Elles sont fausses", a déclaré l'ayatollah Khamenei dans un discours devant une académie militaire.

On fait un point de situation à 11h :

1 - Gaza est placée "sous un siège total" depuis lundi, celui-ci ayant été ordonné par le ministre israélien de la Défense. L’électricité, l’eau et l’approvisionnement en nourriture y sont désormais coupés. Le porte-parole de l'armée israélienne a de surcroit affirmé que le parlement et les ministères civils à Gaza sont des cibles légitimes, lors d'une conférence de presse tenue mardi. Et Israël a par ailleurs annoncé dans la matinée avoir repris le contrôle de la clôture de la frontière de Gaza, celle qui avait été franchie par des combattants du Hamas samedi.

2 - Le poste-frontière entre Gaza et l'Égypte est désormais fermé, a annoncé l'armée israélienne. "Le point de passage de Rafah était ouvert hier (lundi), mais il est désormais fermé", a déclaré un porte-parole. Cela faisait suite à des mouvements des populations fuyant les frappes de Gaza vers l'Égypte, qui borde l'enclave.

3 - Environ 1.500 corps de combattants du Hamas auraient été retrouvés par l'armée israélienne dans le territoire israélien depuis samedi, a annoncé un porte-parole de celle-ci. Il a ajouté que "des infiltrations peuvent encore arriver" même s'il indique que "personne n'est entré" depuis le début de la nuit dernière en territoire israélien, depuis Gaza. Le dernier bilan est d'au moins 900 Israéliens et plus de 700 Palestiniens tués depuis le début du conflit samedi.

4 - Washington a menacé le Hezbollah cette nuit, l'intimant de ne pas prendre "la mauvaise décision" d'ouvrir un deuxième front contre Israël à la frontière avec le Liban, par la voix d'un haut responsable américain de la Défense. En matinée, une dizaine de fusées éclairantes ont été tirées par Israël au-dessus de Maïs el-Jabal, au Liban-Sud, selon le correspondant de la chaîne du Hezbollah al-Manar. À ce stade, le parti chiite a officiellement annoncé trois morts parmi ses membres, suite aux bombardements israéliens de lundi.

5 - Le Hamas a décrété dans un communiqué le vendredi (13 octobre) comme un jour de mobilisation générale des musulmans et du monde arabe, le nommant "vendredi du déluge d'al-Aqsa", appelant tous ses partisans à se mobiliser et à attaquer les soldats israéliens. Dès lundi, le bras armé du Hamas avait annoncé que "toute opération ennemie visant [son] peuple" sera suivie par l'exécution d'un otage civil parmi ceux qui sont détenus.

Selon des responsables israéliens cités par le Haaretz, un parapente a été repéré sur les hauteurs du Golan ce matin, à proximité de la frontière avec la Syrie. Ils ont mis en garde contre une éventuelle infiltration. Une source sécuritaire pense que le parapente aurait fait demi-tour.

L'armée israélienne affirme qu'il n'y a pas d'événements inhabituels sur le front nord (avec le Liban et la Syrie), selon Reuters.

3/3 Témoignage de Gaza :

Mohammad Abou Lobda, un citoyen de Gaza qui vit à Rafah, nous raconte : "Je ne sais vraiment pas quoi vous dire, je n'ai pas de mots pour décrire ce que nous vivons. Notre ville est en train d'être rasée. Des familles reçoivent des appels des israéliens quelques minutes avant que leurs maisons ne soient bombardées, les avertissant que leurs résidents seront frappés. Que pouvez-vous faire en quelques minutes ?" demande-t-il.

"Rien ! Vous n'avez pas le temps d'emballer vos affaires, ni d'avertir vos voisins de partir aussi, beaucoup n'ont même pas le temps de sortir de l'immeuble avant qu'il ne soit frappé", a-t-il expliqué.

"Nous n'avons ni eau, ni nourriture, ni carburant, pouvez-vous imaginer ça ? Israël essaie de nous paralyser", dit-il encore.

En images : Des Palestiniens examinent les décombres après les frappes israéliennes à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 10 octobre 2023. Photo REUTERS/Ibraheem Abu Mustafa

2/3 Témoignage de Gaza :

Omar al-Qatta, photographe basé à Gaza, a déclaré à notre journal que la situation "est très, très mauvaise, elle est indescriptible. Vous ne pouvez pas imaginer la gravité de la situation ; nous sommes en plein génocide".

"Des maisons sont bombardées au-dessus de la tête de leurs habitants, des tours sont détruites, des quartiers entiers n'ont plus de repères (à cause des bombardements), la population s'est déplacée de zones entières", a-t-il ajouté.

"Il n'y a pas d'électricité et l'internet est coupé dans un très grand nombre de quartiers, et s'il est disponible, il est très lent. Hier, l'occupation (Israël) nous a coupé l'accès à l'eau. Les points de passage sont fermés, pas de nourriture ni aucun ravitaillement n'entre sur le territoire", dit-il.

"Le bruit des avions et des missiles ne s'arrête pratiquement jamais, et l'occupation (Israël) utilise différents types d'obus et de bombes contre nous", ajoute-t-il, avec que le réseau ne soit perdu.

1/3 Témoignage de Gaza :

"Avichay Adraee, le porte-parole de l'armée israélienne, a dit hier aux habitants de la zone de Rimal, à Gaza, de la quitter. Je vis là, mais je n'ai nulle part où aller", a déclaré lundi à notre journal Rasha Abou Shaban, une travailleuse humanitaire de Gaza âgée de 37 ans.

"Tout Gaza est dangereux actuellement. J'ai vécu de nombreuses guerres auparavant, mais je n'ai jamais rien vu de tel. Le bloc dans lequel je vis a été touché par 200 missiles. Le quartier de Rimal est principalement composé de maisons, d'écoles, d'universités et de ministères", explique-t-elle.

"La principale entreprise de télécommunications de Gaza se trouve à côté de ma maison et a été bombardée hier. Les habitants de la bande de Gaza ont été coupés du monde", a-t-elle ajouté, précisant que sa ligne provenait d'une autre entreprise de télécommunications plus petite.

Lundi, l'Union Européenne avait annoncé "suspendre immédiatement" son programme d'aide au développement à destination de la Palestine. Plusieurs pays membres ont par la suite réagi :

- l'Irlande a réclamé une justification légale pour une telle décision ;

- l'Espagne a affirmé que l'aide à la Palestine "doit se poursuivre" ;

- la France s'est prononcée "pas en faveur" d'une telle suspension

Depuis, l'Union Européenne a rétropédalé, annonçant qu'elle ne suspendrait pas son soutien à la Palestine.

La chaîne du Hezbollah al-Manar annonce que le Hamas déclare vendredi (13 octobre) comme un jour de mobilisation générale des musulmans et du monde arabe, le nommant "vendredi du déluge d'al-Aqsa".

La situation au Liban-sud « est calme pour le moment », a affirmé ce matin une source haut placée au sein de l'armée libanaise à L'Orient-Le Jour.

« Nous sommes en coordination directe avec la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL), et nous sommes en état d'alerte en cas d'escalade », a-t-elle ajouté.

Le porte-parole de l'armée israélienne a affirmé que le parlement et les ministères civils à Gaza sont des cibles légitimes, lors d'une conférence de presse tenue mardi.

"Si un homme armé tire des roquettes depuis un tel endroit, il devient une cible militaire."

Témoignage : Wissam el-Makousi, un journaliste originaire de Gaza qui étudie au Liban depuis un an, déclare à notre journaliste Ghadir Hamadi avoir perdu tout contact avec sa famille restée au pays.

"La dernière chose que je sais, c'est que notre maison, située au centre de Gaza, n'a pas été directement bombardée. Mais elle a subi d'importants dégâts matériels, après le bombardement lourd des bâtiments aux alentours".

M. el-Makousi insiste sur le fait que le moral des Gazaouis est "très élevé malgré la pression que l'occupation (Israël) exerce sur eux, et la grande majorité des citoyens restent dans la résistance".

En images : Des tanks israéliens près de la frontière avec le Liban, dans la matinée du 10 octobre 2023. Photo REUTERS/Lisi Niesner

En images : Des Palestiniens assis au milieu de décombres après des frappes israéliennes à Gaza, le 10 octobre 2023. Photo REUTERS/Mohammed Salem

Le site d'information américain Axios affirme que les Émirats arabes unis ont averti le président syrien Bachar el-Assad, lui intimant de "ne pas intervenir dans la guerre entre le Hamas et Israël et de ne pas autoriser d'attaques contre Israël depuis le sol syrien", en citant deux sources diplomatiques émiraties.

Si vous l'avez raté, hier, nous vous proposons de lire ou de relire ce reportage : Au Liban, la crainte de revivre le scénario de 2006

Suite à cette déclaration, un porte-parole de l'armée israélienne affirme désormais que le poste frontière entre Gaza et l'Égypte est fermé.

"Clarification : Le point de passage de Rafah était ouvert hier (lundi), mais il est désormais fermé."

L'armée israélienne suggère que les habitants de Gaza fuyant les frappes se dirigent vers l'Egypte, qui borde l'enclave.

"Le point de passage de Rafah (à la frontière entre Gaza et l'Egypte) est toujours ouvert", a déclaré le porte-parole militaire en chef auprès des médias étrangers, lors d'une conférence de presse. "Je conseille à tous ceux qui peuvent sortir de sortir".

URGENT Le correspondant de la chaîne du Hezbollah al-Manar indique que dix fusées éclairantes ont été tirées dans la matinée par Israël au-dessus de Maïs el-Jabal, au Liban-Sud.

L'armée israélienne a indiqué mardi matin avoir retrouvé "environ 1.500 corps" de combattants du Hamas en Israël depuis l'attaque lancée samedi matin par le mouvement islamiste palestinien à partir de la bande de Gaza.

Au quatrième jour des hostilités, "l'armée a plus ou moins repris le contrôle de la clôture à la frontière" avec Gaza "mais des infiltrations peuvent encore arriver", a ajouté un porte-parole militaire. Néanmoins, "nous savons que depuis (le début de) la nuit dernière, personne n'est entré" en Israël à partir de Gaza.

Dans un communiqué, le Jihad islamique a annoncé dans la nuit de lundi avoir tué 2 officiers israéliens, dont un chef de brigade, dans une attaque plus tôt lundi, lors d'une infiltration à partir du Liban. Deux membres des Brigades al-Qods, bras armé du Jihad islamique, sont morts dans cette opération.

On dénombre également 5 blessés. L'information est par ailleurs publiée sur X par le porte-parole arabophone de l'armée israélienne, qui confirme la mort d'un haut-gradé israélien dans cette attaque.

Un peu plus de lecture : Tandis que la tension est forte au Liban-Sud, où ont été tués lundi, a rapporté le Hezbollah, trois de ses membres dans des bombardements israéliens, Jeanine Jalkh se demande, elle, ce que peut faire la Finul en cas d’escalade au Liban.

Nous vous proposons un peu de lecture, avant que l'actualité ne s'emballe...
Au Liban, le Conseil des ministres démissionnaire ne s’est pas réuni depuis le début de l’opération "Déluge d’al-Aqsa". D'où la question, que se pose Yara Abi Akl : Mais où est donc passé le gouvernement libanais ?

L'armée israélienne annonce avoir procédé, ce matin, à de nouvelles frappes contre la bande de Gaza.

Israël a repris le contrôle de la clôture de la frontière de Gaza, celle qui avait été franchie par des combattants du Hamas samedi, a déclaré le porte-parole de l'armée israélienne. Dans des déclarations diffusées par la radio de l'armée israélienne, l'officier Daniel Hagari a déclaré qu'il n'y avait eu aucune nouvelle infiltration depuis Gaza depuis lundi. Dans ce qui ressemble à une réponse aux rumeurs selon lesquelles des combattants auraient utilisé des tunnels transfrontaliers, il a affirmé que l'armée n'avait pas découvert de tels tunnels.

Par ailleurs, selon les Nations unies, autour de 187 000 habitants ont dû fuir leurs maisons, à Gaza, lourdement bombardée depuis samedi.
Côté palestinien, plus de 680 personnes ont été tuées depuis le début du conflit. Par ailleurs, les autorités israéliennes ont imposé un "siège total" à Gaza.
Vous pouvez retrouver les images, terribles, du calvaire des civils palestiniens, sous les bombardements israéliens, à Gaza, ici

L'armée israélienne a divulgué, mardi, les noms de 38 soldats tués lors des affrontements avec le Hamas. 

Plus de 900 Israéliens ont été tués depuis le début de l'offensive du Hamas.

Sur le même sujet, nous vous invitons d'ailleurs à lire l'article de Mounir Rabih : Comment le Hamas, le Hezbollah et l’Iran ont minutieusement planifié l’offensive en Israël depuis Beyrouth

D’après les informations exclusives qu'il a obtenues auprès de plusieurs cadres au sein de l’axe de la Résistance (Hezbollah-Hamas-Forces al-Qods -Jihad Islamique), l’opération a été préparée depuis des mois à partir de Beyrouth. Comment ? Dans quels objectifs ? Il vous raconte les coulisses d’un plan qui a bousculé le Moyen-Orient.

Au cours  de la nuit, un haut responsable américain de la Défense a prévenu que le Hezbollah ne doit pas prendre la « mauvaise décision » d'ouvrir un deuxième front contre Israël à la frontière avec le Liban. « Nous sommes profondément inquiets que le Hezbollah ne prenne la mauvaise décision et n'ouvre un deuxième front dans ce conflit », qui a débuté samedi, a déclaré ce responsable à Washington. Les détails sont ici

Bonjour,

Nous reprenons la couverture en direct de la guerre qui oppose le Hamas à Israël, depuis le début de l'offensive Déluge d'al-Aqsa, samedi matin. Un conflit qui déborde ce cadre, puisque des tirs de roquettes et des bombardements ont eu lieu, lundi, au Liban-Sud, qui ont causé la mort de trois membres du Hezbollah.