Nous vous remercions pour vos questions. Merci aussi d'avoir suivi cette séance avec Anthony Samrani.
Nous rouvrirons prochainement des séances questions-réponses. Restez connectés!
Et nous vous invitons à vous reconnecter sur notre suivi en direct de l'actu, qui s'emballe un peu ce matin, au Liban-Sud.
Un dernier point lecture, pour rebondir sur la question de Claude : Nasrallah et Khamenei face à l’abîme
Claude : Bonjour, qu'en est-il réellement des intentions du Hezbollah qui aurait pu bénéficier de l'effet de surprise généré par l'attaque du Hamas, en ouvrant un deuxième front ?
Anthony :
Bonjour Claude, merci pour votre question, ce sera malheureusement la dernière pour aujourd’hui, car l’actualité nous rattrape.
Personne ne sait quelles sont les intentions du Hezbollah et la décision ne lui appartient de toute façon pas en définitive, même si Hassan Nasrallah aura certainement son mot à dire. Le fait que le Hezbollah soit en train de mener quotidiennement des actions contre Israël depuis plusieurs jours (en ce matin de nouveau d'ailleurs) donne le sentiment qu’il est prêt à la confrontation et qu’il attend qu’Israël la provoque pour ne pas être accusé de sacrifier le Liban pour les intérêts iraniens. Mais ce ne sont que des spéculations. La “Résistance” est restée au cœur de la rhétorique du Hezbollah depuis 2006 mais avait un rôle qui semblait secondaire dans sa politique. Le mouvement semblait se concentrer sur l’expansion de son pouvoir au Liban et dans la région. La signature l’année dernière d’un accord sur la démarcation de la frontière maritime entre le Liban et Israël avait été perçue comme une volonté de geler sur le long terme la frontière sud. Force est de constater aujourd’hui que nous nous sommes tous trompés et que nous ne savons presque rien des intentions réelles du parti et de son parrain iranien.
La question de Nadia : Y a-t-il une chance que des pourparlers pour créer un Etat palestinien soient lancés à l'issue de ce conflit, favorisés par une ou des puissances étrangères (Arabie Saoudite, Chine, puissances occidentales...) ou l'ONU ? Ou est-ce bien trop optimiste de le penser ?
Anthony :
Bonjour Nadia, merci pour votre question.
La guerre d’octobre 1973 a abouti, des années plus tard, à la paix entre Israël et l'Egypte. La première Intifada a eu un rôle accélérateur dans le processus des accords d’Oslo. Est-ce que quelque chose de positif peut sortir de cette séquence ? On a du mal à voir comment. Israël est plus à l’extrême droite que jamais et souhaite effacer toute présence palestinienne de la Méditerranée à la Jordanie. L’autorité palestinienne est à terre, et le Hamas n’est pas dans une logique d’apaisement. Les Occidentaux ont abandonné la question depuis longtemps. Une initiative pourrait venir de l’Arabie saoudite, qui va probablement essayer de faire entendre à nouveau sa voix sur le sujet. Mais l’on a du mal à imaginer qui pourraient être ses interlocuteurs.
Une question de Dia : J'ai l'impression que les mouvements militaires importants sont terminés. Hamas a fait son coup, Israël encaisse une défaite politico-militaire pour Netanyahu qui en profite pour porter l'opposition au pouvoir, et morale par rapport à la gestion de la bande de Gaza. Le Hezbollah ne pense pas intervenir, et les Américains sont à distance de tirs des côtes libanaises libérant Tsahal de la charge du sud du Liban. Restent les négociations sur les otages que Hamas peut prolonger pendant des années pour obtenir ce qu'elle veut. Comment dire... Les jeux sont faits. Qu'en pensez-vous ?
Anthony :
Bonjour Dia, merci pour votre question.
On espère, comme beaucoup d’entre vous, que vous ayez raison. Les choses ne semblent toutefois pas aller dans ce sens pour le moment.
On reprend, avec la question de Fadi : Lorsqu'on voit la réponse militaire de l'Etat d'Israël, est-ce que le Hamas trouve que le jeu en vaut la chandelle ? La même question se pose pour ses alliés.
Anthony :
Bonjour Fadi, merci pour votre question.
Le Hamas et ses alliés considèrent qu’ils ont réussi leur coup en frappant les esprits, en donnant d’Israël l’image d’un pays à genoux et en tuant dans l'œuf le processus de normalisation entre l’Etat hébreu et l’Arabie saoudite. Ont-ils fait preuve d’hubris ? Les prochaines semaines permettront de répondre à cette question. Ce que l’on peut dire pour le moment, ce sont deux choses.
La première, c’est que le Hamas a peut-être provoqué sa propre disparition, Israël étant déterminé à en finir avec le mouvement, même si cela paraît loin d’être évident.
La deuxième, c’est que les Palestiniens de Gaza vont payer au prix fort cette attaque. Israël va se déchaîner sans aucune retenue, sous le regard impassible de la communauté internationale. Plus largement, est-ce que l'action du Hamas va permettre ou non de faire avancer la cause palestinienne ? Il y a un grand débat sur la question. Personnellement, je pense qu’elle va plutôt la faire reculer.
Nouveau point actu, parce que la tension monte au Liban-Sud : Le Hezbollah a indiqué dans un communiqué qu'un "grand nombre" de pertes humaines (blessés et morts confondus) a été enregistré parmi l'armée israélienne suite à ses frappes mercredi matin.
Notre couverture en direct des développements sur le terrain est ici.
La question de Yamina : Est-il prudent de se rendre au Liban en ce moment et dans les prochaines semaines ? Le Royaume-Uni a déconseillé cette destination à leurs ressortissants ; quid de la France ? L’aéroport et les infrastructures libanaises peuvent- elles être visées par des frappes?
Anthony :
Bonjour Yasmina. Merci pour votre question, tout le monde se la pose en ce moment.
Je vais probablement vous décevoir mais je ne sais pas vraiment comment y répondre. Le risque est là, on ne peut pas l’ignorer. Dans la mesure du possible, il semble qu’il soit préférable d’éviter de se rendre au Liban en ce moment. Les infrastructures peuvent être en effet visées par des frappes. Israël répète depuis des années qu’en cas de nouvelle guerre contre le Hezbollah, il ne fera aucune distinction entre le parti chiite et le "Liban officiel". On peut supposer qu’il concentrera ses tirs sur ce qu’il estime être les positions du parti de dieu, mais tout cela ne relève évidemment pas d’une science exacte.
Amélie Zaccour vient de publier un article sur le sujet : Dans l’escalade régionale, à quoi joue l’Iran ?
La question de Bernard : J'ai le sentiment qu'Israël va profiter de la situation, une fois la question de Gaza "réglée", pour attaquer les installations nucléaires de l'Iran. Tout un discours occidental se met en place pour souligner fortement l'implication de l'Iran dans l'attaque de samedi. Qu'en pensez-vous ?
Anthony :
Bonjour Bernard. Merci pour votre question. Il est 11 heures 35 et vous êtes nombreux à être avec nous.
Israël évite pour le moment d’accuser directement l’Iran d’être responsable de l’attaque. Cela peut être en raison d’un manque d’informations sur le sujet, ou d'une volonté de ne pas être contraint d’attaquer directement la République islamique. Israël aura déjà fort à faire à Gaza et souhaite certainement éviter pour le moment d’ouvrir un second front avec le Hezbollah ou encore pire, de lancer une guerre ouverte avec l’Iran.
Cela dit, et si cette guerre n’est pas ouverte par le Hezbollah ou l’Iran, il est probable qu’Israël revoie sa politique par rapport à la République islamique à l’issue de cette séquence. L’Iran constitue une double menace pour l'État hébreu, en raison de son programme nucléaire et de ses alliances dans la région. Israël va probablement tenter d’agir sur les deux fronts et faire pression sur les Etats-Unis pour qu’ils en fassent de même.
Anthony tape une longue réponse....
Donc petit point lecture : Suspension de l’activité dans un champ gazier en Israël, « business as usual » au Liban
Et parce que nous sommes sur tous les fronts, on vous fait un petit point actu en direct : Le porte-parole de la Finul au Liban Andrea Tenenti a indiqué à L'OLJ que Israël a riposté aux tirs effectués par le Hezbollah en ciblant des villages situés près de la frontière au Liban-Sud avec « des roquettes ou des obus de mortier », mais sans préciser les localités visées.
Et voici la question de Pierrick : Que sait-on aujourd'hui de la position du régime syrien dans ce conflit ?
Anthony :
Bonjour Pierrick, merci pour votre question.
Le régime syrien est dans une position délicate. D’un côté, il fait incontestablement partie de “l'Axe de la Résistance” en raison de la présence de l’Iran et du Hezbollah sur son sol. Des roquettes ont été lancées hier depuis le Sud de la Syrie et l’on ne peut pas exclure un scénario où Israël serait attaqué non seulement à partir du Liban mais aussi de la Syrie. Cela dit, Bachar el-Assad est engagé depuis des années dans un processus de réhabilitation et a obtenu une grande victoire il y a quelques mois en faisant son retour dans la Ligue arabe à l’invitation du prince héritier saoudien, Mohammad ben Salmane. Tout ce processus est mis en danger par la séquence en cours. C’est le message que les Emirats arabes unis ont fait passer au président syrien d’après Axios. Comme tous les membres de “l’Axe de la Résistance”, il peut estimer que c’est une chance unique d’améliorer sa situation. Mais comme tous les membres de cet axe, si le conflit s’embrase, il ne jouera rien de moins que sa survie.
Et une nouvelle question de Homsy : Quel impact peut avoir ce conflit sur l'élection présidentielle libanaise ? Ne devrait-il pas favoriser un homme militaire fort comme Joseph Aoun, plutôt que la candidature de Sleiman Frangié ? Ou même d'un homme neutre, non partisan ?
Anthony :
Re-bonjour Homsy, merci pour votre question.
Pour rester diplomate, l’on pourrait dire que la possibilité d’avoir un président dans les prochaines semaines était assez limitée avant l’opération du Hamas. Aujourd’hui, elle paraît inexistante. Le Hezbollah sort pour le moment renforcé de cette séquence, même si les choses peuvent évoluer en fonction de son entrée ou non dans une confrontation directe avec Israël. Cela va le pousser à durcir sa position et pourrait faire le jeu de Sleiman Frangié. Mais tout cela paraît tellement loin aujourd’hui qu’il ne faut pas trop se hâter dans les pronostics.
Je vous invite à lire, sur cette question, l'article de Yara Abi Akl : « Le déluge d’al-Aqsa », une carte gagnante pour Frangié ?
On rebondit avec un nouveau point lecture : 17 ans après la guerre de juillet, quelles sont les capacités du Hezbollah face à Israël ?
On enchaîne avec la question de Michel : Pourquoi l'armée légitime libanaise ne se positionne pas massivement aux frontières sud pour empêcher le Hezbollah d'entraîner le pays dans une guerre qui n'est pas la sienne ?
Anthony :
Bonjour Michel, merci pour votre question.
L’armée libanaise ne peut pas se permettre d'entrer en confrontation directe avec le Hezbollah. Ce n’est normalement pas à elle de prendre ce type de décision mais aux autorités politiques. Et c’est là tout le problème, le Liban est sans président depuis bientôt un an et avec un gouvernement sortant qui n’a aucune légitimité. Mais même si ces postes étaient occupés, une grande partie de la classe politique a refusé depuis longtemps d'entrer en confrontation avec le Hezbollah sur cette question par peur de provoquer une nouvelle guerre civile, par adhésion à la rhétorique de la “Résistance” à Israël ou, pire, par opportunisme.
En attendant la prochaine question, nous vous proposons un peu de lecture, avec ce commentaire de Stéphanie Khouri : Pour une résistance (vraiment) palestinienne
Voici la question de Homsy : Ne faut-il pas dissocier les actions du Hamas et de ses "supporters", des démarches politiques du peuple palestinien et répéter inlassablement que c'est faute d'avoir été entendu et respecté dans ses innombrables demandes d'un Etat viable, que la violence du Hamas prend parole et acte ?
Anthony :
Bonjour Homsy, merci pour votre question.
Bien entendu, si le Hamas et l’Iran tentent de faire une OPA sur la cause palestinienne, nous ne devons pas être dupes. Il est évident que la question palestinienne est nettement plus large et plus complexe. Le Hamas a un agenda assez clair par rapport auquel on peut se montrer très critique. Mais ses actions s’inscrivent dans un double contexte : l’un est géopolitique, lié essentiellement au renforcement de l’axe Iran-Hamas-Hezbollah d’une part, et d'autre part au processus de normalisation entre les pays arabes et Israël. L’autre est purement palestinien. Si les actions du Hamas ont été célébrées en Palestine et dans le monde arabe, ce n’est pas en raison de la popularité du mouvement mais du profond sentiment d’injustice et d’humiliation que ressentent les Palestiniens vis-à-vis d’Israël. L’Etat hébreu tue, colonise, emprisonne, en toute impunité et traite les Palestiniens comme une question uniquement sécuritaire.
Petit point actu : Le Hezbollah vient de revendiquer les tirs de ce matin vers Israël depuis Dhaïra, au Liban-Sud.
Pour suivre les développements en direct, c'est par ici
Ceci dit, restez tout de même avec nous pour cette séance de questions/réponses...
La question de Nadine : Qui est le Hamas ?
Anthony :
Bonjour Nadine, et merci pour votre question.
Le Hamas est un mouvement islamiste palestinien né en 1987, qui entretient une proximité idéologique avec les Frères musulmans. Il est considéré comme une organisation terroriste par de nombreux pays. Certains analystes considèrent qu’Israël a favorisé son émergence pour affaiblir le Fatah, qui a longtemps dominé la représentation palestinienne.
Le Hamas a gagné les élections législatives à Gaza en 2005 et en a chassé l’Autorité palestinienne en 2007. Le mouvement s’est imposé durablement à Gaza en raison de plusieurs facteurs : la léthargie de l’Autorité palestinienne, la violence de la politique israélienne, la propagande et la terreur qu’il entretient au quotidien. Le Hamas entretient aussi bien des liens avec le Qatar et l’Egypte qu’avec l’Iran.
Petit rappel, vous pouvez envoyer vos questions à cette adresse : livechatolj@lorientlejour.com
On enchaîne avec la question d'Adrien : Le Hamas défend-il réellement la cause palestinienne ou sert-il d'abord et avant tout un agenda politique plus global, au service de l'Iran notamment ?
Anthony :
Bonjour Adrien, merci pour votre question !
Le Hamas agit dans un contexte palestinien mais sert avant tout ses propres intérêts.
Il est clair que le Hamas s’est rapproché de l’Iran et du Hezbollah au cours de ces dernières années. La majorité des experts estime que l’Iran a fourni des armes, des entraînements, des conseils au Hamas pour mener cette opération. Est-ce que la décision de passer à l’action est iranienne ou palestinienne ? C’est là que les avis divergent. Le Hamas n’a pas une relation organique avec la République islamique à l’instar du Hezbollah et dispose normalement d’une plus grande marge de manœuvre. L’Orient-Le Jour et le Wall Street Journal ont toutefois révélé cette semaine que l’opération de samedi avait été préparée par le Hamas, le Hezbollah et la force al-Qods, l'unité d’élite des gardiens de la révolution iranienne, depuis le Liban.
Je vous invite à lire notre article : Comment le Hamas, le Hezbollah et l’Iran ont minutieusement planifié l’offensive en Israël depuis Beyrouth
Nous vous invitons à lire, sur ce sujet : Nasrallah et Khamenei face à l’abîme
On commence avec la question de Tania : Est-ce que le Hezbollah fera entrer le Liban dans cette guerre ? Quelles sont les prévisions ?
Anthony :
Bonjour Tania, merci pour votre question. C’est celle qui revient le plus souvent, c’est pourquoi nous avons décidé de commencer par celle-ci.
C’est la question à un million de dollars ! Il est très difficile d’évaluer aujourd’hui le risque d’un embrasement régional puisque toutes les certitudes que nous pouvions avoir ont été balayées par l’attaque spectaculaire du Hamas samedi. Était-ce juste un coup ? Fait-elle partie d’un plan plus large impliquant l’entrée en guerre du Hezbollah à un moment précis. Personne ne le sait. Nous sommes tous dans la zone grise, là où tout devient possible.
Voilà ce que l’on peut toutefois dire pour le moment. Le Hezbollah laisse entendre depuis plusieurs jours qu’il interviendra dans le cas d’une invasion israélienne dans la bande de Gaza dans l’objectif d’en éliminer le Hamas. Compte tenu de sa rhétorique et des liens qu’il entretient avec le mouvement islamiste palestinien au sein de “l’Axe de la Résistance”, le Hezbollah ne peut pas regarder le Hamas risquer de disparaître sans rien faire.
A partir de là on peut imaginer deux possibilités. La première c’est celle d’une action symbolique qui lui permettrait d'exister dans cette séquence sans pour autant déclencher un conflit de grande ampleur, ce qu’Israël ne veut probablement pas non plus. Dans un contexte aussi explosif, les erreurs de calculs peuvent toutefois être légion.
La deuxième possibilité, plus effrayante pour le Liban et la région, c’est que le Hezbollah et son parrain iranien soient désormais convaincus que c’est le moment où jamais de frapper un grand coup pour modifier le rapport de force avec Israël. Grâce à son réseau d’alliances et à l’exportation de ses missiles balistiques, l’Iran peut frapper ses ennemis depuis Gaza, le Liban, la Syrie, l’Irak et le Yémen. C’est ce qui fait craindre un embrasement régional en cas d’intervention du Hezbollah. Une crainte d’autant plus forte que les Etats-Unis ont déjà fait savoir qu’Israël ne mènera pas seul cette bataille.
Vous avez été nombreux à nous envoyer vos questions et commentaires sur le sujet : nous vous en remercions. Nous allons essayer de répondre à un maximum de questions possible, compte tenu du temps dont nous disposons et de nos connaissances. Certaines questions reviennent souvent et se recoupent, nous ferons donc des réponses collectives dans la mesure du possible.
Bonjour à toutes et à tous. Merci d’être avec nous pour ce live chat / question réponse en direct, consacré à l’escalade en cours au Proche-Orient. Anthony Samrani est donc avec vous pendant une heure.
Bonjour,
Notre corédacteur en chef, Anthony Samrani, et Lisa Goursaud, notre home page manager, sont prêts pour répondre à vos questions.
Bonjour,
Mercredi 11 octobre à 11h, heure de Beyrouth, Anthony Samrani répondra à toutes vos questions sur la guerre entre Israël et le Hamas, ses conséquences régionales et libanaises.
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commentaires (3)
Bonne initiative M SAMRANI . Sauf que pour une guerre qui ne concerne pas les libanais : L'OLJ ( pas vos articles mais d'autres) peut jouer la carte neutre et objective. Or il joue la carte HAMAS purement et simplement en tombant dans leur piège, jouant leur jeu qui ne montrer que des photos de Gaza détruit. Oui Gaza est détruit et tel que c'est parti, tout le sera par la suite selon les médias. Sauf que les terroristes sont bien connus et sont bien sont qui ont décapité des vieux et des enfants . INSUPPORTABLE : On ne peut pas la jouer " cause palestinienne" lorsque l'équivalent de DAECH cad HAMAS est en train de massacrer. Mëme L'IRAN a démenti d'y être impliqué. Ils le sont certes mais à la lumière de ces massacres, un pays , quelqu'il soit, ne peut pas endosser des crimes contre l'humanité. L'IRAN et le hezbollah ( relativement silencieux) ne peuvent pas suivre le HAMAS dans ses actes de terrorisme . Ces actions terroristes inattendues par l'IRAN et le hezbollah.
LE FRANCOPHONE
14 h 51, le 11 octobre 2023