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À La Une - Liban

Sanctions contre le Hezbollah : Nasrallah lance un appel aux dons auprès de ses partisans

La lutte contre la corruption est aussi "sacrée" que la résistance à Israël, affirme le secrétaire général du Hezbollah.

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, lors d'un discours, prononcé en honneur de l'organisation de soutien à la Résistance islamique, retransmis en direct vendredi 8 mars 2019. Capture d'écran

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a admis pour la première fois vendredi que sa formation avait "besoin de soutien financier" face aux sanctions imposées par des pays occidentaux, appelant les partisans du parti à faire des dons. Dans un discours, prononcé en honneur de l'organisation de soutien à la Résistance islamique, et retransmis en direct, le leader chiite a en outre affirmé que le parti chiite était "prêt à tout" pour atteindre ses objectifs en matière de lutte contre la corruption, son nouveau cheval de bataille, qu'il a qualifié "d'aussi sacrée que la résistance à l'occupation et au projet sioniste", en référence à Israël.


"La résistance a besoin de soutien financier"

Le leader chiite a évoqué "la guerre économique et financière" contre sa formation, en référence aux sanctions américaines et au classement par Londres du Hezbollah sur la liste des organisations terroristes. Il a estimé que d'autres pays allaient probablement également ajouter le Hezbollah sur leur liste d'organisations terroristes. "De 1982 à nos jours, les Etats-Unis et Israël se sont associés pour instaurer une hégémonie américaine sur notre région", a-t-il souligné, estimant toutefois que ce projet a échoué grâce à la résilience du Hezbollah et de la résistance. "Lors qu'ils nous ajoutent sur les listes terroristes, qu'ils nous imposent des sanctions, c'est parce nous résistons, parce que nous les avons vaincus et parce que nous sommes forts et défendons notre souveraineté, nos peuples et nos états et parce que nous avons fait échouer leur projet dans la région", a-t-il martelé.

Hassan Nasrallah a qualifié les sanctions de "guerre économique et financière contre laquelle il faut lutter et nous allons y faire face avec patience et organisation". "Ces sanctions sont imposées contre notre résistance historique dans la région afin de nous affaiblir et nous affamer, a-t-il souligné.  Il a dans ce cadre annoncé, pour la première fois, que la résistance avait besoin de "soutien financier".  "J'annonce aujourd'hui que nous avons besoin du soutien de notre base populaire", a-t-il déclaré. "Lorsque nous faisons face à des difficultés financières résultant des sanctions, nous devons comprendre qu'il s'agit des conséquences d'une guerre et non pas d'une "défaillance administrative", a-t-il souligné.  Selon lui, les sanctions des Etats-Unis vont se renforcer. "Ceux qui nous ont soutenu continueront de nous soutenir, qu'il s'agisse d'Etats ou de notre base", a-t-il toutefois martelé.

La Grande-Bretagne avait annoncé le 25 février considérer le parti chiite dans son intégralité comme une organisation "terroriste", et non plus seulement son aile militaire. Cette décision avait notamment saluée par l'Arabie saoudite et Israël et critiquée par le parti chiite, qui l'avait qualifiée vendredi dernier d'"insulte au peuple libanais", ainsi que par l'Iran.

Lors d'une visite mercredi et jeudi au Liban, le ministre d’État britannique chargé des relations avec le Moyen-Orient Alistair Burt a assuré que cette décision "n'impactera pas l'engagement de Londres envers le Liban"

En 2017, plusieurs pays arabes, notamment ceux du Golfe, avaient qualifié le parti de "terroriste". Le Hezbollah est par ailleurs considéré comme une organisation terroriste par Israël et les Etats-Unis, mais seule sa branche armée est classée comme telle par l'Union européenne. En novembre 2018, les Etats-Unis ont renforcé leurs sanctions à l'encontre de la formation, ciblant notamment le fils de M. Nasrallah, Jawad, parmi d'autres partisans et proches.


(Lire aussi : Reconstitution des comptes publics : Bifani répond à Siniora)


Aller "jusqu'au bout"
Sur un autre plan, Hassan Nasralah a insisté sur l'importance de la lutte contre la corruption que son parti entend mener.

Il y a deux semaines, le député du Hezbollah Hassan Fadlallah avait fait parler de lui en annonçant qu’il allait transmettre à la justice des documents révélant selon lui de nombreuses irrégularités dans les écritures comptables, notamment sur la période 1993-2012, rendant leurs auteurs passibles de poursuites judiciaires. Le député a joint la parole aux actes jeudi dernier, en faisant état au passage de milliards de livres libanaises qui auraient "disparu", selon lui, pendant cette période. Cette initiative a coïncidé avec la finalisation du travail de reconstitution des comptes publics effectué par le ministère des Finances couvrant la période allant de 1993 à 2017.

L'ancien Premier ministre Fouad Siniora, qui était à la tête du gouvernement (2005-2009) et ministre des Finances (2002-2004) pendant cette période, s'est défendu lors d'une conférence de presse sur sa gestion des fonds publics, lançant une violente diatribe à l'égard du parti chiite. De nombreuses personnalités ont par la suite pris la défense de M. Siniora, un des faucons du Courant du Futur de Saad Hariri (sunnite), notamment le mufti de la République Abdellatif Deriane qui a affirmé que l'ancien Premier ministre était "une ligne rouge" à ne pas franchir.

"Nous nous trouvons dans une bataille essentielle, qui n'est pas moins sacrée que la résistance à Israël", a lancé Hassan Nasrallah, ajoutant que sa formation "irait jusqu'au bout" dans la lutte contre la corruption. "Certains pensent que le Hezbollah se lance dans la lutte contre la corruption parce qu'il n'a plus rien à faire depuis la fin de la guerre en Syrie, mais personne n'a plus de travail que nous. D'autres nous accusent de populisme, mais il suffit de voir les résultats des élections législatives pour voir que nous n'avons pas besoin de campagnes populistes", a-t-il souligné. Il a affirmé que la seule raison pour laquelle le parti chiite s'est impliqué dans ce dossier était "pour mettre un terme au gaspillage et arrêter les responsables volant les finances publiques".

Le chef du Hezbollah a rappelé que "celui qui a lancé la bataille contre la corruption est le président de la République, Michel Aoun, lorsqu'il était chef du Courant patriotique libre (qu'il a fondé, ndlr)". 

Il a affirmé que dans la bataille contre la corruption, le Hezbollah "n'est en compétition avec personne". "Nous sommes en faveur de tout ce qui pourrait être décidé pour permettre d'avancer dans cette lutte", a ajouté Hassan Nasrallah. Dans ce contexte, il a expliqué que le Hezbollah avait préparé des projets de loi contre la corruption mais qu'au vu de la présentation au Parlement de projets similaires par un autre bloc parlementaire, le parti chiite avait retiré ses propres textes, "afin d'éviter toute concurrence". "Depuis le premier jour, nous avons décidé que cette lutte doit être nationale, pas partisane et que tout le monde, politiciens, journalistes, économistes, doivent y participer", a-t-il indiqué, soulignant être disposé à participer à tout mécanisme de coopération qui pourrait être trouvé à cet effet. Il a par la suite affirmé que le parti chiite allait tout faire pour éviter "les tentatives de transformer la lutte contre la corruption en discorde confessionnelle ou politique".



(Pour mémoire : Campagne contre la corruption : les critiques contre le Hezbollah se poursuivent)



Bataille "pour la survie de l'Etat"
"Le Liban se trouve devant une vraie catastrophe financière, a-t-il estimé. Et nous sommes face à un combat difficile, de longue haleine, et qui va nous demander beaucoup de patience et de résilience". "Ne vous attendez pas à ce que nous nous fatiguions de cette bataille, a-t-il clamé, affirmant que le Hezbollah était "prêt à tout" pour atteindre ses objectifs et que "les corrompus et les voleurs seront arrêtés". Il s'agit, selon lui, de "la bataille pour la survie de l'Etat".

Evoquant sans le nommer l'ancien Premier ministre Siniora, le leader chiite a tourné en dérision les accusations que ce dernier avait lancé contre le parti chiite en affirmant que "l'origine même du Hezbollah est corrompue". Il a affirmé que M. Siniora s'était lui-même dénoncé comme responsable dans cette affaire, le parti chiite ne l'ayant jamais mentionné nommément. Il a souligné que le premier dossier qu'avait présenté le député Fadlallah était "le point de départ naturel" de la lutte contre la corruption, soulignant que le parti chiite s'était empressé de présenter ce dossier devant la justice "pour éviter tout atermoiement possible".

"Les accusations et les insultes ne nous importent pas. Que celui qui a des dossiers contre nous les présente devant la justice", a lancé Hassan Nasrallah. Il a dans ce contexte répondu à ceux qui accusent son parti de vouloir profiter des fonds accordés au ministère de la Santé (dirigé par Jamil Jabak, son médecin personnel) : "Le ministère de la Santé est celui pour lequel nous réclamons le plus de supervision financière". 

Hassan Nasrallah a ajouté que le deuxième dossier ouvert par son parti en matière de corruption concerne "les prêts pris par certains ministères, et dont une grande partie des fonds finissent dans les poches des ministres". Il a dans ce contexte exhorté les différentes formations politiques à "soutenir leurs ministres pour qu'ils puissent lutter contre la corruption chacun au sein de son ministère". 



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Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a admis pour la première fois vendredi que sa formation avait "besoin de soutien financier" face aux sanctions imposées par des pays occidentaux, appelant les partisans du parti à faire des dons. Dans un discours, prononcé en honneur de l'organisation de soutien à la Résistance islamique, et retransmis en direct, le leader chiite a en...

commentaires (24)

Toutes les institutions religieuses du Liban devraient réclamer sans aucun délai l’abolition de tous les privilèges faits aux politiciens. Les gardes du corps, l’immunité, le secret bancaire, leur retraites à eux et à leurs familles, l’essence, les voitures, etc. Les religions doivent se détacher des partis politiques et se poser en garantes des opprimés. Cela vaut aussi pour le Conseil supérieur chiite qui doit se détacher du Hezbollah et de Haraket Amal. Dans ce pays où le poids des religions pèse tant, il faut que ces dernières jouent un rôle critique et constructif à l’égard des partis politiques

Chady

09 h 16, le 11 mars 2019

Tous les commentaires

Commentaires (24)

  • Toutes les institutions religieuses du Liban devraient réclamer sans aucun délai l’abolition de tous les privilèges faits aux politiciens. Les gardes du corps, l’immunité, le secret bancaire, leur retraites à eux et à leurs familles, l’essence, les voitures, etc. Les religions doivent se détacher des partis politiques et se poser en garantes des opprimés. Cela vaut aussi pour le Conseil supérieur chiite qui doit se détacher du Hezbollah et de Haraket Amal. Dans ce pays où le poids des religions pèse tant, il faut que ces dernières jouent un rôle critique et constructif à l’égard des partis politiques

    Chady

    09 h 16, le 11 mars 2019

  • Moi je pense que ce combat nous induit en erreur. Dès le début nous n'avons pas pris la bonne direction. Combattre la corruption (une cause noble et essentielle pour la prospérité économique et morale du pays), n'est pas se quereller entre communautés ... Si chaque communauté n'est pas disposée à faire le ménage dans ses rangs, donc laisser la justice faire son travail sans que l'on entrave sa procédure, alors autant dire ce combat est voué à l’échec. Attention mes compatriotes, la corruption est un cancer qui nous rongera de l'intérieur... Méfions nous.

    Sarkis Serge Tateossian

    20 h 25, le 09 mars 2019

  • Parmi nos hommes politiques est-il le Master Entertainer ou le Master Illusionist!? Allez bon, les deux en même temps! Bravo!

    Wlek Sanferlou

    17 h 28, le 09 mars 2019

  • Le robinet des petro-dollars est coupé ??? Hé Hé Hé !!!!! Le boucher de Damas ne paie pas la milice qui le défend ????? Le Hezbollah va connaître la misère ???? Difficile à croire

    FAKHOURI

    15 h 53, le 09 mars 2019

  • Voilà que le parti divin est à court de moyens financiers...humains...!!!...et qu'il demande l'aide l'aide de ses partisans, qui eux nagent tous dans l'opulence bien visible partout... On aura tout vu et entendu dans notre belle république ! Irène Saïd

    Irene Said

    14 h 50, le 09 mars 2019

  • Je ne sais s'il faut se rejouir ou craindre cet etat de fait...se rejouir parceque sa capacite de nuisance va etre fortement affecter....par contre ce qu'il faut craindre c surtout ses miliciens mercenaires qui vont se retrouver au chomage..desoeuvrer et desargenter...

    Houri Ziad

    12 h 17, le 09 mars 2019

  • les émigrés d'Afrique en ont marre d'être racketés, l'Iran est aux abois,,,, nous y voila lol, vêtus de probité et de lin blanc, ils se voient obligés d'assècher leur propre corruption au Liban pour devenir crédibles, la dèche quoi!

    Christine KHALIL

    10 h 14, le 09 mars 2019

  • et si on parlait des 2000 entreprises détruites en 2006 dans la banlieue ouest qui étaient là parce que l'électricité et le téléphone était gratuit ! et grâce à qui ?

    yves kerlidou

    09 h 11, le 09 mars 2019

  • Le sayyed est malin et il est un fin tacticien !! Bass bravo el chatter ma bu moût ... faire de la corruption son cheval de bataille et en même temps demander des contribution.... wow fallait s’y attendre quand même !! Sauf que le Hezb possède des infrastructure un peu partout en Afrique et je veux pas militaire mais bien économique !! En ce qui concerne la corruption heureusement que les FL étaient dissous et le Hakim encore en prison de 94 a 2005 ... et n’avait même pas de député pendant que certains qui font la comédie y étaient et auraient sortie les preuves bien avant maintenant

    Bery tus

    07 h 14, le 09 mars 2019

  • IL A FAIM, CA DEVIENT DANGEREUX. IL EST CAPABLE DE PRENDRE TOTALEMENT LE PAYS. SAUVE QUI PEUT.

    Gebran Eid

    03 h 04, le 09 mars 2019

  • Une chose qui serait bien aussi: la lutte contre le massacre des oiseaux migrateurs... La saison va bientôt commencer. Yalla, essayez de vous distinguer...

    Gros Gnon

    20 h 45, le 08 mars 2019

  • Il a pas oublié quelque chose? Pas un mot pour les femmes??

    Marionet

    20 h 38, le 08 mars 2019

  • Enlever la corruption au Liban, c’est comme enlever le zaatar à la man2oucheh, le persil à la tabbouleh, les cuivres à un opéra de Wagner...

    Gros Gnon

    20 h 28, le 08 mars 2019

  • Bon point ! Il m’étonne ! Il a besoin de fric mais il s’attaque de front à la corruption officielle. S’il est sincère c’est bien . Il faut savoir que ce sont des milliards chaque année qui s’envolent en dehors du Liban et qui ne sont même dépensés au Liban .

    L’azuréen

    20 h 19, le 08 mars 2019

  • - La corruption doit être éradiquée, mais pas le pays.(Aucune cause aussi noble soit-elle ne peut être sacrée, comme le pays peut l'être) - Les corrupteurs et les politiques passent .... mais le pays reste. Vive le Liban

    Sarkis Serge Tateossian

    20 h 01, le 08 mars 2019

  • Et le silence assourdissant de toutes les autres formations politiques qui font ainsi le lit... Du Hezbollah.

    Marionet

    19 h 47, le 08 mars 2019

  • Si seulement tous les"occupants de leur propre pays" pensaient, parlaient et agissaient ainsi le Liban serait occupé à devenir un véritable Etat!Ça préoccupe certains (es)?

    Tina Chamoun

    19 h 21, le 08 mars 2019

  • ET VOILA ! COMMENCONS PAR LES TRAFICS PROBABLES DE TOUTES SORTES DU CAPTAGON AUX VIANDES ET POISSONS AVARIES IMPORTES D,ISRAEL ET PASSONS PAR L,AEROPORT, LES PORTS ET LES FRONTIERES ET LES MARCHANDISES QUI PASSENT LIBREMENT PARAIT-IL ET DONT L,ETAT PERD DANS TOUS LES CAS DES MILLIARDS DE DOLLARS PAR AN CHIFFRES QUI ONT GONFLE ET GONFLENT LA DETTE ENORMEMENT. PUIS PASSONS AUX AUTRES CORRUPTIONS DONT LES BARGES TURQUES ET... ETC... ETC... ETC... QUI EST L,HERCULE QUI VA NETTOYER LES - ETABLES- D,AUGIAS ?

    LA LIBRE EXPRESSION

    19 h 14, le 08 mars 2019

  • Si c'est Homme avait été corruptible ça se serait su . Vous ne pouvez pas imaginer les sommes colossales que ses ennemis et leurs larbins alliés étaient prêt à mettre à ses pieds . Il ne mange pas de ce pain là.

    FRIK-A-FRAK

    19 h 10, le 08 mars 2019

  • "..la corruption, son nouveau cheval de bataille, qu'il a qualifié "d'aussi sacrée que la résistance à l'occupation et au projet sioniste", en référence à Israël..." Yaani attendez encore quelques decenies pour arriver a bin port!

    IMB a SPO

    18 h 17, le 08 mars 2019

  • Ils sont aux aboies , l'Iran n'a plu d'argent à leur donner alors ils commencent à voir le mal partout et critiquer

    Eleni Caridopoulou

    17 h 46, le 08 mars 2019

  • Si la corruption est mise au niveau de la résistance à israel , croyez moi ça va déménager les gars . Cet homme ne parle JAMAIS POUR NE RIEN DIRE . SURTOUT QUAND IL RECONNAÎT MANQUER DE SOUS , IL SAURA CHEZ QUELS CORROMPUS IL IRA LES CHERCHER .

    FRIK-A-FRAK

    17 h 45, le 08 mars 2019

  • bla bla bla...

    Jack Gardner

    17 h 31, le 08 mars 2019

  • Apès avoir lu et relu ... Cette fois c'est bien sérieux ! Ils sont prêts à tout , ce n'est plus de la blague , même à l'auto-flagellation et à punir leurs proches qui se trouveraient englués . Qui dit mieux ? C'est aussi une indication de plus qu'un nouveau tournant vers une très sérieuse politique tournée maintenant vers les affaires intérieures est en train d'être envisagée par le Hezb , en vue d'un grand chambardement et d'une révision salutaires . Un grand réveil, un grnd sursaut . En deux mots , un début d'assainissement de fond en comble de notre quotidien . Ne pleurnichons pas , ne critiquons pas : Qui dit mieux ? Soyons constructifs !

    Chucri Abboud

    17 h 26, le 08 mars 2019

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