
Dans le sens des aiguilles d'une montre : les ministres Tarek Mitri, Ghassan Salamé, Adel Nassar, Joe Issa el-Khoury et Amer Bsat. Photos Présidence libanaise
Ils étaient universitaires, diplomates, avocats ou financiers ; certains avaient déjà siégé au gouvernement par le passé, mais c’est souvent en tant que citoyens qu’ils ont choisi d’interpeller l’opinion à travers une tribune dans L’Orient-Le Jour. Afin de mieux comprendre la vision de certains des membres du cabinet Salam, L'Orient-Le Jour vous propose de redécouvrir ces analyses et prises de position formulées au gré de l’actualité.
Tarek Mitri (Vice-présidence du Conseil)
L’universitaire et diplomate, qui a déjà été plusieurs fois ministre, est revenu à plusieurs reprises dans ces colonnes sur des sujets lui tenant particulièrement à cœur - du devenir des printemps arabes au sort des civils syriens ou palestiniens, en passant par la défense du patrimoine au Liban.
Ghassan Salamé (Culture) :
L’intellectuel et diplomate émérite, qui avait déjà occupé ce poste au sein du gouvernement de Rafic Hariri, est un observateur inlassable des temps présents, dont il analyse, dans des tribunes ou à travers de grands entretiens à L’OLJ, les tendances et trajectoires, du « dérèglement de la force » à l’échelle mondiale aux défis inhérents à une «souveraineté disloquée» à l’échelle locale.
Amer Bsat (Économie)
Responsable des marchés émergents au fonds BlackRock, l’ancien économiste principal au Fonds Monétaire International (FMI) est intervenu régulièrement dans le débat public - seul ou à travers des collectifs - aux débuts de la crise financière libanaise, pour en exposer les ressorts, dénoncer l’inaction et préconiser une voie de sortie alternative.
Joe Issa el-Khoury (Industrie) :
L’homme d’affaires qui a occupé des postes à responsabilité dans plusieurs banques d'investissement est connu pour ses prises de positions favorables au fédéralisme, qu’il promeut notamment à travers l’association « Ittihadiyoun » et ces deux textes personnels, envoyés à la rédaction.
Adel Nassar (Justice)
Proche du député et chef des Kataëb Samy Gemayel, l’avocat spécialisé dans l’arbitrage et le droit des affaires, a parfois pris la plume pour commenter l’actualité politique et dénoncer notamment l’emprise du Hezbollah sur les institutions.