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L'Iran accuse mercredi Israël de commettre un "génocide" contre les Palestiniens dans la bande de Gaza.
"Les attaques du régime sioniste ont atteint une intensité telle qu'il apparaît que l'objectif est le massacre du peuple palestinien à Gaza", a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, dans une lettre adressée au Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme Volker Türk citée par l'AFP. "Les déclarations des autorités du régime israélien et les attaques généralisées et systématiques des forces sionistes dans la bande de Gaza montrent qu'il s'agit d'une campagne de génocide du peuple palestinien", a-t-il accusé.
Le ministre des Affaires étrangères de l'Autorité palestinienne Riyad al-Maliki a rencontré mercredi à La Haye des responsables de la Cour pénale internationale (CPI).
La veille, M. Maliki avait déploré l'inaction du Conseil de sécurité de l'ONU face aux "massacres" (...) perpétrés par Israël”. La CPI s'est refusée à fournir des détails sur la visite de M. Maliki.
Les points clés de la déclaration du président américain Joe Biden, qui s'exprimait mercredi soir, lors d'une conférence de presse aux côtés du Premier ministre australien Anthony Albanese :
• M. Biden a affirmé que Israël avait non seulement le droit mais "la responsabilité" de se défendre après l'attaque sanglante du Hamas mais qu'il devait faire "tout ce qui est en son pouvoir pour épargner les civils".
• Il a indiqué "n'avoir pas exigé" de Netanyahu de retarder une offensive terrestre à Gaza. "Non. C'est leur décision mais je ne l'ai pas exigé", a-t-il déclaré en réponse à une question lors d'une conférence de presse. "Ce que je lui ai dit, c'est que s'il est possible de faire sortir ces personnes en toute sécurité, c'est ce qu'il doit faire".
• Il a appelé à ce que les attaques de Palestiniens par des colons israéliens en Cisjordanie "cessent maintenant".
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a également concédé qu'il devrait lui aussi "rendre des comptes" sur les "défaillances" sécuritaires ayant permis l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre.
"Nous examinerons en détail jusqu'au bout ce qui s'est passé, les défaillances seront examinées et tout le monde devra rendre des comptes, moi aussi. Mais tout ça se déroulera près la guerre", a déclaré M. Netanyahu dans son allocution.
Un correspondant et un photographe auraient survécu à un obus tombé à 20 mètres d'eux dans le Liban-Sud, a annoncé la chaîne du Hezbollah al-Manar sur Telegram. Samer Hage Ali et le photographe Ali Daoud el-Zein couvraient en direct des "événements liés à la sécurité à la frontière sud", ajoute al-Manar.
Nouvelles tensions au Liban-Sud :
Des témoins oculaires rapportent que ce soir, quatre obus ont frappé la périphérie de Tayr Harfa. L'un d'entre eux aurait touché un magasin de meubles de la ville. Un témoin oculaire a informé le correspondant de L'Orient-Le Jour dans la région, Mountasser Abdallah, que les tirs semblaient provenir de la direction de Hanita, dans le nord d'Israël, que le Hezbollah a affirmé avoir attaquée plus tôt dans la journée à 15h25, ainsi que d'al-Bahri.
À la fois Al-Jadeed et l'Agence nationale d'information (Ani, officielle) ont signalé des tirs d'artillerie israéliens dans le village de Tayr Harfa et la municipalité de Jebbayn, situés à Tyr.
Contactée par L'OLJ, la Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban) n'a pas été en mesure de confirmer ces informations.
Plus tôt, le porte-parole de la Finul, Andrea Tenenti, avait déclaré à L'OLJ que des tirs d'obus avaient eu lieu dans la ville de Yaroun, à Bint Jbeil. Par ailleurs, des habitants de la ville de Houra, dans la région de Marjeyoun, ont informé notre correspondant que la ville avait été visée par des tirs d'artillerie. Les habitants ont également affirmé que les bombardements avaient touché la colline d'al-Azziya à Kfarkila et Khila près de Deir Mimas. Houra se trouve entre les villes de Deir Mimas et Kfarkila.
De plus, un porte-parole de l'armée israélienne a annoncé que quatre roquettes avaient été lancées depuis le Liban vers la région de Kiryat Shmona et ses environs plus tôt dans la journée, et qu'elles étaient toutes tombées dans des zones non habitées, selon le Haaretz.
URGENT : "Nous préparons une entrée au sol" dans la bande de Gaza, a confirmé le chef du gouvernement israélien. "Quand, comment, combien, et les considérations que nous prenons en compte, je ne peux pas rentrer dans le détail", a-t-il ajouté.
En attendant cette probable opération terrestre promise à de nombreuses reprises par les autorités israéliennes, l'armée, qui a rappelé 360.000 réservistes massés aux frontières de la bande de Gaza, pilonne sans relâche le petit territoire côtier contrôlé par le mouvement islamiste palestinien.
Le Premier ministre israélien a indiqué également "faire tout ce qui est possible pour ramener les otages chez eux".
Al-Jazeera annonce que les membres de la famille de Wael al-Dahdouh, son correspondant à Gaza - sa femme, sa fille et son fils - ont été tués lors d'une frappe aérienne israélienne sur Gaza dans la nuit de mercredi à jeudi, rapporte Reuters. L'armée israélienne n'a pas commenté l'incident dans l'immédiat.
Une réunion ministérielle informelle s'est tenue ce mercredi au Grand Sérail de Beyrouth, et n'a que très peu abordé la guerre entre Israël et le Hamas.
Celle-ci a été principalement dédiée au dossier des réfugiés et migrants syriens et au risque de vide à la tête de l’armée après la fin du mandat du commandant en chef Joseph Aoun. Non sans provoquer une polémique... Plus de détails ici.
(Photo X/@grandserail)
Une opération terrestre "massive" d'Israël dans la bande de Gaza serait "une erreur", a également estimé mercredi au Caire le président français Emmanuel Macron, car elle mettrait "en danger la vie des populations civiles" sans "protéger dans la durée Israël", indique l'AFP.
"Si c'est une intervention massive qui met en danger la vie des populations civiles, alors je pense que c'est une erreur (...) pour Israël aussi parce que cela n'est pas de nature à protéger dans la durée Israël et parce que ça n'est pas compatible avec le respect des populations civiles, du droit international humanitaire et même des règles de la guerre", a affirmé M. Macron avant de décoller du Caire où il avait rencontré son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi.
À noter que le Tonnerre, qui vient d'appareiller pour Gaza, avait été envoyé au Liban après l'explosion du 4 août 2020 avec d'importants moyens matériels et humains à bord, pour aider aux opérations de déblaiement après la gigantesque explosion qui a tué au moins 235 personnes, blessé 6.500 autres et dévasté des pans entiers de Beyrouth.
URGENT : Le navire hôpital français "Tonnerre" a appareillé pour Gaza, indique une source proche du dossier à l'AFP.
Le président français Emmanuel Macron avait annoncé plus tôt l'envoi d'un navire militaire pour "soutenir" les hôpitaux de Gaza, lors d'une conférence de presse avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi au Caire.
Le Tonnerre est un grand bâtiment de la classe Mistral. Ces navires longs de 199 mètres sont des "porte-hélicoptères amphibies (PHA)" qui sont "capables de mener, sous faible préavis, des opérations de gestion de crise, de transport ou encore d'évacuation sanitaire et de soutien médical par des moyens amphibies et aéromobiles", selon le ministère français des Armées.
Frappe sur l'hôpital al-Ahli : Une analyse vidéo du NYT a "jeté un doute" sur la version israélienne de la frappe contre l'hôpital de Gaza. Elle est basée sur un recoupement de six enregistrements qui ont capturé le moment et une imagerie satellite, mettant en cause l’interprétation de cette vidéo par les autorités israéliennes puis américaines. Une partie de l'argumentaire tentait de démontrer que l’incident était le fait d’une roquette du Jihad islamique qui aurait dysfonctionné, et non pas de sa propre responsabilité, comme l’en accusait le Hamas.
Plus d'infos ici
?One @UNRWA school in Rafah, sheltering 4,600 people, sustained severe collateral damage from close proximity strike
— UNRWA (@UNRWA) October 25, 2023
?If fuel does not enter?#Gaza, @UNRWA will be forced to significantly reduce and in some cases bring humanitarian operations to a halthttps://t.co/SKLHjw7PfH pic.twitter.com/10LIjXZhb4
Une école de l'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) à Rafah, abritant 4.600 personnes, a subi de graves dommages collatéraux suite à une frappe en proximité, indique l'Agence sur son compte X.
URGENT : Israël a accepté de reporter l'invasion de Gaza pour permettre aux États-Unis d'accélérer le déploiement de défenses antimissiles dans la région, rapporte le Wall Street Journal en citant des responsables américains et israéliens.
In a world exclusive, @QueenRania of Jordan spoke with me about the ongoing bombing of Gaza, civilian deaths, the massacres of October 7, and what she calls “a glaring double standard” in the west’s reaction to all this. Watch our full conversation. pic.twitter.com/68QUO3Vez9
— Christiane Amanpour (@amanpour) October 24, 2023
La reine Rania de Jordanie dénonce « le silence dans le monde » sur la situation dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, se disant « choquée » de la « réaction » des pays occidentaux, dans une interview exclusive à CNN citée par l'AFP.
« Les peuples du Moyen-Orient (...) sont choqués et déçus par la réaction du monde face à la catastrophe qui se déroule actuellement. Au cours des deux dernières semaines, nous avons constaté qu'il y avait deux poids, deux mesures », a-t-elle déclaré.
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi appelle Israël à éviter une "invasion terrestre de Gaza" aux côtés de son homologue français Emmanuel Macron car elle fera "un grand nombre de victimes civiles".
URGENT : La France va envoyer un navire militaire pour "soutenir" les hôpitaux de Gaza, déclare son président Emmanuel Macron cité par l'AFP, depuis l'Égypte.
En outre, un avion français livrera du matériel médical jeudi en Égypte, a-t-il ajouté.
EN DIRECT | Déclaration conjointe avec Abdel Fattah al-Sissi, Président de l’Égypte. https://t.co/ix6LXNaJKr
— Élysée (@Elysee) October 25, 2023
La Middle East Airlines a modifié et annulé certains vols pour lundi et mardi prochain. Les détails ici
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Une personne a été tuée et une autre blessée au Liban-sud, a confirmé une source sécuritaire à L'Orient Today.
Selon cette source, il y a environ une heure, une équipe de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) et de l'armée libanaise a réussi à retirer le corps de la victime et à extraire le blessé des hauteurs de Kfarchouba après avoir essayé de le faire pendant des heures. Les personnes décédées et blessées ont été visées par un missile tiré par un drone ce matin, indique la source, sans plus de détails sur le tir du drone.
Dans un autre incident, l'Agence nationale d'information (Ani, officielle) a rapporté qu'Israël a bombardé une maison dans le village de Maroun al-Ras appartenant à un citoyen libanais. L'Ani n'a pas précisé si le propriétaire de la maison avait été blessé lors du bombardement.
De l'autre côté de la frontière, le Haaretz israélien a rapporté que des sirènes ont retenti dans les villes de Kiryat Shmona et Kfar Giladi, à la frontière avec le Liban.
Le roi Abdallah II de Jordanie a déclaré mercredi au président français Emmanuel Macron que la fin de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza était une nécessité urgente et a averti qu'il pourrait y avoir une « explosion » au Moyen-Orient.
Dans un communiqué de la cour royale, le monarque a indiqué que les puissances mondiales devraient faire pression sur Israël pour qu'il mette fin à ses bombardements incessants dans la bande de Gaza et au siège de cette enclave. « Nous sommes opposés à toute tentative d'Israël de provoquer un exode de Palestiniens ou de déplacer à l'intérieur du pays les habitants de Gaza », a-t-il ajouté.
(Photo AFP/JORDANIAN ROYAL PALACE/YOUSEF ALLAN)
Le Hezbollah vient d'annoncer la mort d'un autre de ses combattants, Mahmoud Ahmad Darouiche, originaire de Beyrouth.
Le nombre total de tués parmi les combattants du Hezbollah depuis l'opération menée par le Hamas à Gaza le 7 octobre est désormais de 44, selon notre décompte.
En image : Kefah, une vendeuse libanaise de 54 ans, devant sa boutique à Cana, au Liban-sud, où un portrait du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, est accroché.
(Photo Reuters/Zohra Bensemra)
"Nous ne cherchons pas la guerre. Nous ne voulons pas la guerre", a répété le chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, alors qu'il poursuit sa tournée auprès des différentes forces politiques libanaises sur fond de guerre entre le Hamas et Israël. "Nous pouvons, dans une certaine mesure, empêcher cela (la guerre), mais nous ne pouvons pas empêcher d'autres choses" a ajouté M. Bassil, lors d'une conférence de presse au domicile du député sunnite Fayçal Karamé, proche du Hezbollah.
"Ce que fait Israël dépend d'Israël. S'il nous agresse, nous nous défendrons. Mais concernant le Liban, nous pouvons empêcher certaines choses et protéger les Libanais, sans avoir peur d'une guerre si elle nous est imposée", a expliqué le chef du CPL.
Le ministère de la Santé au gouvernement du Hamas a annoncé mercredi qu'au moins 6.546 personnes avaient été tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.
Au moins 2.704 enfants figurent parmi les morts, selon le ministère qui a fait aussi état de 17.439 blessés. Le bilan publié mercredi grimpe de plus de 750 morts par rapport à celui de la veille, les 24 derniers heures ayant connu une forte intensification des bombardements israéliens.
Le ministre libanais sortant de la Défense, Maurice Slim, a affirmé à la coordinatrice spéciale de l’ONU au Liban, Joanna Wronecka, que le Liban est « attaché à la sécurité de la Force intérimaire des Nations unies au Liban et la poursuite de sa mission ».
Selon un communiqué du bureau de presse du ministre, M. Slim a également exprimé l’engagement du Liban à respecter la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU qui a instauré un cessez-le feu entre le Liban et Israël en 2006. Le responsable libanais a enfin insisté sur « la stabilité dans le Sud ».
Mme Wronecka a pour sa part affirmé que l’ONU « déploie d’intenses efforts afin d’éviter au Liban les conséquences du conflit » en cours entre Israël et le Hamas.
(Photo envoyée par notre correspondant Mountasser Abdallah)
L'armée israélienne a annoncé que des "terroristes" avaient tiré un missile antichar depuis le territoire libanais sur un char israélien dans la région de Moshav Avivim, sans faire de victimes, rapporte le Haaretz.
Les chars et l'artillerie de l'armée israélienne ont riposté à ce tir, selon le quotidien israélien.
Plus tôt, la Force intérimaire des Nations unies au Liban et l'armée libanaise ont déclaré à notre publication que l'armée israélienne bombardait quatre villages dans le sud du Liban.
URGENT : L'aviation israélienne a mené mercredi un nouveau raid contre l'aéroport syrien d'Alep, selon une ONG et un responsable syrien, le quatrième depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël déclenchée par l'attaque lancée le 7 octobre par le mouvement palestinien.
"Israël a réitéré ses agressions aériennes contre la Syrie (...) en bombardant l'aéroport international d'Alep", a déclaré l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Le raid visait "la même piste que lors du raid précédent", a indiqué à l'AFP Souleimane Khalil, un responsable au ministère des Transports, ajoutant que l'aéroport "était de nouveau hors-service".
L'ayatollah Ali Khamenei, la plus haute autorité d'Iran, a accusé les Etats-Unis de "diriger en quelque sorte" les opérations menées par Israël contre le Hamas à Gaza.
"Les Etats-Unis sont les complices incontestables des crimes" perpétrés à Gaza, a déclaré le guide suprême dans un discours prononcé à Téhéran. Ils ont "sur les mains (...) le sang des opprimés, des enfants, des patients, des femmes et des autres", a-t-il ajouté.
URGENT : Des bombardements israéliens ont ciblé les villages de Kaouzah et de Ramiyé au Liban-Sud, a indiqué à L'Orient-Le Jour une source haut placée au sein de l'armée libanaise. Les villages de Aïtaroun et Yaroun ont également été bombardés, a déclaré un porte-parole de la Finul à notre publication.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar a déclaré mercredi que « une incursion terrestre israélienne dans la bande de Gaza compliquera les efforts visant à ramener les otages chez eux », insistant que « la principale priorité » de son pays est « de ramener en sécurité les otages » chez eux sans qu'ils ne soient « blessés dans des échanges de tirs ».
Dans des propos rapportés par Reuters, le porte-parole a indiqué que l'émirat « concentre ses efforts de médiation sur la libération des otages, ce qui est distinct des discussions plus larges sur la désescalade ».
« Toute escalade du conflit compliquera la possibilité de ramener les otages à la maison en toute sécurité », a-t-il prévenu.
« Il y a des progrès et des avancées dans les négociations sur les otages », a, de son côté, affirmé le Premier ministre du Qatar, cité par Reuters.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé qu'il "annulait" tous ses projets de déplacement en Israël, malgré le récent rapprochement opéré entre les deux pays.
"Nous avions le projet de nous rendre en Israël mais c'est annulé. Nous n'irons pas", a déclaré devant le parlement le chef de l'Etat, qui avait rencontré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour la première fois en septembre à New York.
La compagnie publique Ogero en charge de la gestion des services de téléphonie fixe et d'internet au Liban a annoncé des mesures pour la continuité de ses services "en cas de guerre contre le Liban". Pour en savoir plus, c'est ici.
(Photo : un centre d'Ogero dans le quartier de Badaro à Beyrouth. Crédit : P.H.B.)
Environ 600.000 personnes déplacées à Gaza sont hébergées dans 150 installations de l'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), a indiqué l'agence sur X (ex-Twitter), notant qu'au moins 40 de ses installations ont été touchées. « Nos abris accueillent quatre fois plus de personnes que ne leur permet leurs capacités, et de nombreuses personnes dorment dans les rues car les installations actuelles sont débordées », a ajouté l'Unrwa.
En image : Une femme portant un enfant marche dans la cour d'une école de l'Unrwa à Khan Younis à Gaza, convertie en centre d'accueil pour les Palestiniens déplacés en raison des bombardements israéliens, le 25 octobre.
(Photo Mahmud HAMS/AFP)
« Il y a des progrès et des avancées dans les négociations sur les otages », a affirmé le Premier ministre du Qatar, cité par Reuters. « Le nombre d'enfants tués à Gaza dépasse le nombre d'enfants tués en Ukraine, mais nous n'avons pas vu la même réaction », a-t-il ajouté.
Le Hezbollah vient d'annoncer la mort d'un autre de ses combattants, Jaafar Hachem, originaire du village de Khreibé dans la Békaa. Le parti avait déjà annoncé ce matin la mort de trois de ses militants, tous originaires de la Békaa également.
Le nombre total de tués parmi les combattants du Hezbollah depuis l'opération menée par le Hamas à Gaza le 7 octobre est désormais de 43, selon notre décompte.
La guerre qui fait rage depuis bientôt trois semaines entre Israël et le Hamas affecte déjà les économies des pays voisins, a affirmé mercredi la cheffe du FMI. « Regardez les pays voisins: l'Egypte, le Liban, la Jordanie, où les impacts sont déjà visibles », a déclaré Kristalina Georgieva devant un forum d'investisseurs à Riyad. Les détails ici
Le Hezbollah vient d'annoncer la mort d'un autre de ses combattants, Haïdar Jawad Tarchichi, originaire du village de Nassiriya dans la Békaa. Le parti avait déjà annoncé ce matin la mort de deux de ses militants, tous deux originaires de la Békaa également.
Le nombre total de morts parmi les combattants du Hezbollah depuis l'opération menée par le Hamas à Gaza le 7 octobre est désormais de 42, selon notre décompte.
Plus de cent Palestiniens ont été tués en Cisjordanie occupée, lors d'opérations de l'armée israélienne qui y ont débuté dès le déclenchement de la guerre à Gaza le 7 octobre, a annoncé mercredi le ministère de Santé palestinien. Les détails ici
Le président Macron va rencontrer mercredi au Caire le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, a indiqué l'Elysée à l'AFP. Après de premières étapes mardi en Israël, puis à Ramallah, le président français devait avoir un entretien mercredi dans la matinée avec le roi de Jordanie Abdallah II à Amman avant de s'envoler ensuite pour Le Caire.
Le Hezbollah a annoncé mercredi matin la mort de deux de ses combattants, Ismaïl Hassan Maoula, issu du village de Hrabta, et Adel Mahmoud Zeaiter, issu du village de Kasser, tout deux situés dans la Békaa. Ils ont été tués "en accomplissant leur devoir jihadiste", a affirmé le parti, sans plus de précision.
Au total, le Hezbollah a annoncé que 41 de ses militants ont été tués depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre, selon notre décompte.
Le Liban a affirmé mardi, devant le Conseil de sécurité de l'ONU à New York, ne jamais avoir « voulu ni cherché la guerre », alors que le débordement du conflit Hamas-Israël à la frontière du Liban-sud fait craindre une nouvelle guerre sur ce front, le Hezbollah et l'État hébreu étant engagés dans des hostilités dans cette zone. Plus de détails ici.
Gros doutes sur la "coalition" contre le Hamas voulue par Macron. Selon des experts, cette proposition s'annonce extrêmement complexe à mettre en œuvre. Pour en savoir plus, c'est ici.
La guerre qui fait rage entre Israël et le Hamas affecte déjà les économies des pays voisins, a affirmé mercredi la cheffe du Fonds monétaire international (FMI) devant un forum d'investisseurs à Riyad.
"Regardez les pays voisins: l'Egypte, le Liban, la Jordanie, où les impacts sont déjà visibles", a déclaré Kristalina Georgieva.
Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a rencontré le chef du Jihad islamique en Palestine, Ziad Nakhalé, et le chef adjoint du bureau politique du Hamas, Saleh el-Arouri, à une date et dans un lieu non divulgués, a annoncé mercredi matin le bureau de presse du Hezbollah.
Selon ce communiqué, ils ont "discuté des derniers développements depuis l'opération "Déluge d'al-Aqsa" et de ses répercussions, y compris les accrochages dans le sud du Liban". Ils ont également "évalué les positions internationales et régionales et ce que l'axe de la résistance devrait faire dans cette phase sensible afin de parvenir à une véritable victoire de la résistance à Gaza et en Palestine pour mettre fin à l'agression israélienne".
Il s'agit de la première rencontre annoncée entre Nasrallah et Nakhalé depuis que le Hamas a lancé son attaque contre Israël le 7 octobre.
Nasrallah a rencontré Nakhalé et Arouri pour la dernière fois le 2 septembre.
(Photo envoyée par notre correspondant Mountasser Abdallah)
Huit soldats syriens ont été tués et sept blessés dans des frappes israéliennes qui ont visé leurs positions dans le sud de la Syrie, ont annoncé mercredi les médias officiels syriens. "Vers 01h45 (22h45 GMT mardi), l'ennemi israélien a mené une agression aérienne depuis le Golan occupé", visant des positions de l'armée syrienne dans la province de Deraa, selon une source militaire citée par les médias. L'armée israélienne avait déclaré avoir frappé des infrastructures militaires en Syrie en réponse à des tirs en direction d'Israël mardi.
Trois personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées lors d'une attaque israélienne près du camp de réfugiés de Jénine en Cisjordanie, ont rapporté les médias palestiniens mercredi.
"Un avion israélien a tiré au moins deux missiles en direction d'un groupe de personnes près du camp de Jénine, tuant trois personnes et en blessant plusieurs autres, a indiqué l'agence de presse palestinienne Wafa, citant des sources locales.
L'armée israélienne a déclaré dans un communiqué qu'elle avait mené des "activités antiterroristes" dans la région, mais n'a pas mentionné de victimes.
Le gouvernement du Hamas a annoncé que les frappes israéliennes avaient tué au moins 80 personnes dans différents secteurs de la bande de Gaza dans la nuit de mardi à mercredi, rapporte l'AFP.
Ces frappes ont également fait des centaines de blessés, a précisé dans un communiqué le bureau des médias du gouvernement du territoire palestinien.
Qui sont les « Brigades de la résistance », cette milice sunnite inféodée au Hezbollah ? Pour en savoir plus, n'hésitez pas à lire l'article de Jeanine Jalkh ici.
Mais avant toute chose, nous savons que les développements de l'actualité pèsent sur la plupart d'entre vous, d'entre nous même.
Ce que Suzanne Baaklini nous raconte ici : Incertitude, réminiscences de conflits passés : la santé mentale des Libanais à l’épreuve
Alors Lisa Goursaud a "consulté", pour vous, deux psys. Voici leurs conseils pour gérer l'inquiétude et l'anxiété, parler à vos enfants...
Et puis, tandis que près de 40 membres du Hezbollah ont déjà été tués au Liban-Sud, nous vous proposons cet éclairage, de Salah Hijazi : Mourir pour la « résistance » : comment le Hezbollah cultive le martyre
Et puis nous avons quelques conseils de lecture :
L'éditorial de Issa Goraieb évidemment, dans lequel il aborde notamment la visite d'Emmanuel Macron en Israël : La French correction
Commençons par le commencement : ce qu'il faut savoir, ce matin, avant que l'actualité ne s'emballe à nouveau. C'est ici que ça se passe
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Ce qui est affligeant c'est d'entendre les représentants du Liban affirmer qu'ils ne veulent pas la guerre tout en sachant qu'ils ne décideront de rien, seuls les barbus ont le droit de vie ou de mort sur ce pays ...
17 h 54, le 25 octobre 2023