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Dernières Infos - Conflit Israël-Hamas

Devant le Conseil de sécurité, le Liban affirme "ne jamais avoir voulu ni cherché la guerre"


Devant le Conseil de sécurité, le Liban affirme

Un mur israélien en béton érigé près de la frontière avec le Liban, le 24 octobre 2023. Photo Jalaa MAREY/AFP

Le Liban a affirmé mardi, devant le Conseil de sécurité de l'ONU à New York, ne jamais avoir « voulu ni cherché la guerre », alors que le conflit entre Israël et le Hamas, déclenché le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien, a débordé au Liban-Sud entre le Hezbollah et l'État hébreu, faisant craindre une nouvelle guerre sur ce front.

« Le Premier ministre libanais sortant, le ministre sortant des Affaires étrangères, ainsi que tous les responsables, effectuent les contacts nécessaires à l'échelle internationale et locale, et déploient des efforts pour écarter le Liban de ce conflit sanglant », a affirmé le chargé d'affaires du ministère libanais des Affaires étrangères, Hadi Hachem, qui lisait un discours au nom du chef de la diplomatie libanaise sortant, Abdallah Bou Habib.

La réunion du Conseil de sécurité de l'ONU a échoué mardi à aboutir à une résolution pour mettre un terme au conflit en cours.

M. Hachem a souligné l'engagement de son pays à « respecter le droit international, la convention des Nations unies, ainsi que les résolutions du Conseil de sécurité », assurant que « le Liban n'a jamais voulu ni cherché la guerre ». « Son but est de préserver le calme le long de sa frontière, pour protéger la sécurité du pays et de ses citoyens, et le respect de la résolution 1701 de l'ONU (qui a mis fin à la guerre de 2006 entre le Hezbollah et Israël et consacre la seule présence de l'armée sur l'ensemble du Liban, ndlr) et toutes les résolutions qui y sont liées », a-t-il ajouté.

Le chargé d'affaires a pointé du doigt le fait que les Israéliens lancent, en contrepartie, « des déclarations offensives quotidiennement qui menacent de ramener le Liban à l'âge de pierre ». Le Liban fait face aux « agressions verbales et militaires israéliennes avec beaucoup de retenue, par respect pour les résolutions internationales et pour veiller sur la stabilité dans le Sud », a-t-il dit. 

Il a salué, dans ce cadre, le rôle de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) en coordination avec l'armée libanaise pour « contenir l'escalade et préserver la stabilité ». Il a aussi mis en garde contre « des mesures du gouvernement israélien qui pourraient attiser dans la région un feu qu'il sera difficile d'éteindre ».

Abordant les bombardements israéliens sur Gaza, M. Hachem a appelé à un « cessez-le-feu immédiat et urgent, à ce que les aides humanitaires soient acheminées, le blocus (israélien sur Gaza) levé et les civils protégés (...) ».  Il a enfin mis en garde contre le danger que « le conflit ne s'étende au Moyen-orient et ses environs ». 

Lors de la réunion du Conseil de sécurité, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé  à un « cessez-le-feu humanitaire immédiat » et condamné les « violations claires du droit humanitaire » dans la bande de Gaza.

Le Liban a affirmé mardi, devant le Conseil de sécurité de l'ONU à New York, ne jamais avoir « voulu ni cherché la guerre », alors que le conflit entre Israël et le Hamas, déclenché le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien, a débordé au Liban-Sud entre le Hezbollah et l'État hébreu, faisant craindre une nouvelle guerre sur ce front.« Le Premier ministre...