Nous vous remercions de nous avoir suivi tout au long de la journée. L'équipe reste connectée aux éventuels développements majeurs de cette actualité, mais va prendre une petite pause avant de vous retrouver demain matin.
Le président français Emmanuel Macron va appeler mardi en Israël à la « reprise d'un véritable processus de paix » pour la création d'un État palestinien, au côté de celui d'Israël, ce qui implique aussi « l'arrêt de la colonisation » en Cisjordanie, a déclaré lundi l'Elysée, selon l'AFP.
Les États-Unis ont envoyé « plusieurs » conseillers militaires en Israël, en guerre avec le Hamas depuis le 7 octobre, a indiqué la Maison Blanche, citée par l’AFP. Ces conseillers ont l'expérience du « type d'opérations qu'Israël mène actuellement et pourrait mener à l'avenir », a déclaré le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby.
URGENT : Deux otages ont été libérés par le Hamas suite à une médiation qataro-égyptienne, indique le porte-parole de la branche armée du Hamas Abou Obeida, rapporte Reuters.
Les chefs de la diplomatie de Russie, d'Iran et de Turquie ont appelé lundi à Téhéran à arrêter « immédiatement » de « viser des civils innocents » à Gaza, le territoire palestinien bombardé par Israël en riposte à une attaque sans précédent du Hamas.
Réunis à Téhéran pour discuter de la situation dans le Caucase, les ministres de Russie, d'Iran, de Turquie, d'Arménie et d'Azerbaïdjan ont aussi échangé sur la « situation à Gaza », a rapporté l'AFP. « Ils ont souligné la nécessité de cesser immédiatement de viser des civils innocents », selon un communiqué commun publié à l'issue de la réunion.
Les États-Unis ont prévenu lundi que tout cessez-le-feu à Gaza décrété par Israël profiterait au Hamas, au moment où les appels à une trêve humanitaire se font de plus en plus nombreux. Un cessez-le-feu « donnerait au Hamas la possibilité de se reposer, de se rééquiper et de se préparer à continuer à lancer des attaques terroristes contre Israël », a déclaré à la presse le porte-parole du département d'État, Matthew Miller.
« Vous pouvez comprendre parfaitement pourquoi cette situation est intolérable pour Israël, comme elle le serait pour n'importe quel pays qui a subi une attaque terroriste aussi brutale et qui continue de voir la menace terroriste à sa frontière », a-t-il affirmé, cité par l'AFP. Le porte-parole américain a encore indiqué que les États-Unis œuvraient séparément pour assurer l'acheminement d'aide humanitaire à Gaza, et que l'émissaire spécial américain, David Satterfield, y travaillait « intensivement ».
L'Assemblée générale de l'ONU se réunira jeudi pour discuter de la guerre déclenchée par l'attaque du Hamas sur le sol israélien, a annoncé son président dans une lettre aux Etats membres. Alors que le Conseil de sécurité n'a pas réussi à se mettre d'accord sur une résolution concernant cette guerre, plusieurs Etats, notamment la Jordanie au nom du groupe arabe, la Russie, la Syrie, le Bangladesh ou encore le Vietnam et le Cambodge, ont demandé formellement au président de l'Assemblée générale Dennis Francis de programmer cette réunion.
Un cessez-le-feu « donnerait au Hamas la possibilité de se reposer, de se rééquiper et de se préparer à continuer à lancer des attaques terroristes contre Israël », a déclaré à la presse le porte-parole du département d'Etat, Matthew Miller. « Vous pouvez comprendre parfaitement pourquoi cette situation est intolérable pour Israël, comme elle le serait pour n'importe quel pays qui a subi une attaque terroriste aussi brutale et qui continue de voir la menace terroriste à sa frontière », a-t-il affirmé. Le porte-parole américain a encore indiqué que les Etats-Unis oeuvraient séparément pour assurer l'acheminement d'aide humanitaire à Gaza, et que l'émissaire spécial américain, David Satterfield, y travaillait « intensivement ».
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a estimé lundi que le renforcement militaire américain en cours au Proche-Orient faisait courir le risque d'une « escalade » du conflit entre Israël et le Hamas palestinien.
Evoquant lors d'une réunion diplomatique régionale à Téhéran l'envoi par les Etats-Unis de navires de guerre au Proche-Orient, M. Lavrov a jugé que « plus un Etat prend des mesures proactives de ce type, plus le risque, le danger d'escalade du conflit est grand ». Il a estimé que les Etats-Unis étaient « déjà parmi les pays qui interviennent le plus » dans ce conflit.
M. Lavrov a pour autant affirmé que l'action de Washington ainsi que celle de l'Union européenne étaient nécessaire pour parvenir à un règlement diplomatique. « Nous devons agir sur la base du potentiel collectif des pays de la région et de l'Union européenne, et probablement, des Etats-Unis, et il est difficile de se passer d'eux », a-t-il dit. « La Russie n'accepte aucune manifestation de terrorisme, aucune manifestation de violence en violation du droit humanitaire international, y compris l'usage indiscriminé de la force », a encore déclaré M. Lavrov face aux journalistes.
Le Premier ministre Nagib Mikati a demandé lundi l'arrêt des « provocations israéliennes dans le sud ». « Nous exhortons les parties locales à faire preuve de maîtrise de soi et à éviter que le Liban ne soit entraîné dans des risques spécifiques », a-t-il encore déclaré dans une communication à la LBCI, rapportée par son service de presse.
« Je ne serai rassuré que lorsque qu'un cessez-le-feu sera en place à Gaza », a réaffirmé le Premier ministre libanais. « Tant qu'il n'y a pas de cessez-le-feu et que les provocations israéliennes se poursuivent, la vigilance demeure ma priorité ». « Nous sommes tous inquiets de la situation », a-t-il souligné, tout en affirmant disposer d'un « plan d'urgence complet ». « Toutes les parties sont conscientes de la nécessité d'éviter une guerre au Liban », a-t-il ajouté.
Interrogé sur les raisons pour lesquelles le Liban n’était pas présent au « Sommet de la paix » au Caire, il a indiqué avoir demandé des explications à l'Égypte. « Je pense que c'était simplement une erreur de ne pas inviter le Liban », a-t-il commenté. La conférence, organisée à l'initiative de l'Égypte pour tenter de trouver un accord sur l'arrêt des combats à Gaza et en Israël, a réuni une trentaine de représentants principalement européens et arabes, mais a rencontré de nombreuses divergences de vue sur la résolution du conflit.
Voici la liste des vols de la MEA modifiés et annulés vendredi
La Middle East Airlines (MEA) continue de modifier et d’annuler ses vols au départ et à l’arrivée de l’Aéroport international de Beyrouth (AIB), en raison des tensions et des risques nés de la guerre qui fait rage depuis le 7 octobre entre le Hamas et Israël et qui déborde à la frontière du Liban-Sud.
Peu après après avoir modifié ses vols prévus jeudi, la MEA a publié un autre communiqué communiquant les changements décidés pour ceux de vendredi.
La compagnie aérienne nationale a ainsi modifié les horaires de 32 vols : soit 16 aller-retours entre Beyrouth et Londres (ME201 et ME202) ; Paris (ME211 et ME212, ME229 et ME230) ; Milan (ME235, ME236) ; Athènes (ME251 et ME252) ; Larnaca (ME261, ME262) ; Istanbul (ME267 et ME268) ; le Caire (ME306 et ME307) ; Amman (ME312 et ME313) ; Bagdad (ME322 et ME323) ; Djeddah (ME364 et ME365) ; Koweït City (ME402 et ME403) ; Riyad (ME422, ME423, ME424 et ME425) ; Dubaï (ME428 et ME429) ; et Doha (ME436 et ME437).
La MEA a également annulé 18 vols vendredi, soit 9 aller-retours reliant Beyrouth à Londres (ME202 et ME203), Istanbul (ME263, ME264, ME265 et ME266) ; Le Caire (ME304 et ME305) ; Amman (ME310 et ME311) ; Abou Dabi (ME418 et ME419) ; Dubaï (ME426 et ME427) ; Lagos (ME571 et ME572, le même numéro de vol étant utilisé à l’aller comme au retour dans ce cas précis).
La Cour internationale de Justice (CIJ) a annoncé lundi avoir « décidé de tenir des audiences publiques (...) sur les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est ». Ces audiences qui s’ouvriront le 19 février 2024 au Palais de la Paix, à La Haye.
La CIJ est l'organe judiciaire principal de l'Organisation des Nations Unies (ONU), avec son siège à La Haye. Sa mission consiste à régler les différends d'ordre juridique soumis par les États et à fournir des avis consultatifs sur certaines questions posées par les organes et institutions spécialisées de l'ONU. C'est dans ce dernier contexte que les audiences publiques concernant la situation à Gaza ont été initiées.
Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a estimé lundi que les dirigeants des Vingt-Sept pourraient soutenir un appel en faveur d'une « pause humanitaire » pour favoriser l'arrivée de l'aide dans la bande de Gaza, assiégée par l'armée israélienne, mais sans avancer aucune mesure concrète qui permettrait de faciliter la mise en œuvre de cette proposition.
La guerre déclenchée par la sanglante attaque du Hamas le 7 octobre en Israël sera au cœur d'un sommet des dirigeants des 27 États membres jeudi et vendredi à Bruxelles.
Plus tôt dans la journée, la France a aussi appelé à « trêve humanitaire » pour permettre la distribution d'aide dans la bande de Gaza, qui « pourra mener à un cessez-le-feu », selon une déclaration de la Première ministre Élisabeth Borne devant l'Assemblée nationale.
En image : Des personnes assistent aux funérailles d'un combattant du Hezbollah, tué lors d'affrontements avec Israël, lors de ses funérailles dans la banlieue sud de Beyrouth le 23 octobre 2023. (Photo ANWAR AMRO / AFP)
Le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah a reçu « un appel téléphonique sécurisé » du chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil, a annoncé le bureau de presse du CPL. « Ils ont discuté (...) des développements récents au Liban et dans la région, en particulier ceux visant à protéger le Liban et à renforcer l'unité nationale, ajoute le communiqué. Ils ont convenu de poursuivre les discussions dans l'intérêt du Liban et de tous les Libanais ».
L'armée israélienne a frappé « deux unités qui tentaient de lancer des missiles antichars depuis le Liban vers Israël », selon le Haaretz citant des sources militaires. Ces dernières ne précisent pas si cette annonce est liée aux précédents incidents que nous avons rapportés en fin d’après-midi. L'armée israélienne a ajouté que les unités en question ont été repérées dans la région du Mont Dov et de Mattat, à la frontière avec le Liban, et qu'elle a utilisé des drones et des canons pour les neutraliser.
De son côté, l’armée libanaise a confirmé à L’Orient-Le Jour que les bombardements israéliens qui ont touché en fin d’après-midi les environs de la localité de Rmeich avaient bien atteint des locaux lui appartenant, sans faire de victimes.
Le président russe Vladimir Poutine a appelé lundi à un accès « sans entrave » de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, pilonnée par l'armée israélienne, lors d'un appel avec son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva. »L'importance fondamentale d'un cessez-le-feu rapide, de l'évacuation des ressortissants étrangers de la bande de Gaza et de l'accès sans entrave de l'aide humanitaire à l'enclave a été soulignée » au cours de l'entretien téléphonique entre les deux dirigeants, selon un communiqué du Kremlin.
Des drones ont ciblé des troupes américaines en Syrie, sans faire de blessé, ont déclaré deux responsables américains lundi à Reuters. Il s'agit de la dernière d'une série d'attaques contre les forces américaines au Moyen-Orient.
Les responsables, s'exprimant sous couvert de l'anonymat, ont déclaré que l'attaque a eu lieu à la base d'Al-Tanf, près des frontières de la Syrie avec l'Irak et la Jordanie.
URGENT : Plusieurs nouveaux incidents impliquant l'armée israélienne ont lieu dans plusieurs zones différentes le long de la frontière du Liban-Sud.
Les alentours de la localité de Rmeich, sont actuellement bombardés par l'armée de l’État hébreu, a déclaré une source de l'armée libanaise à L'Orient-Le Jour.
Une source sécuritaire a par ailleurs indiqué à notre correspondant dans la région Mountasser Abdallah que « trois missiles ont été tirés vers le site israélien de Ibad, en face de la localité de Houla » et que l'artillerie israélienne a répliqué en frappant les environs de Bani Hayyan et Talloussé.
Le Haaretz indique de son côté que « deux personnes ont été légèrement blessées par une roquette » près du village de Kiryat Shmona, dans le nord d'Israël, sans plus de détails. Il ajoute que l'armée « a riposté contre des forces qui ont ouvert le feu sur un poste militaire israélien à la frontière avec le Liban », déclenchant une sirène.
Un peu plus tôt, le porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichay Adraee avait indiqué sur son compte X qu'un drone s'était « infiltré depuis le Liban dans l'espace aérien israélien » dans la région de Galilée et qu’il avait été intercepté par la « défense aérienne ». Il ajoutait que les sirènes ont retenti dans cette partie du territoire sans plus de précisions.
Contacté par L'OLJ à ce sujet, le bureau de presse du Hezbollah n'était pas joignable pour l'instant. Le parti chiite a toutefois annoncé la mort d'un autre de ses combattants, sans préciser quand il était décédé, ni dans quelles circonstances.
Au Liban-Sud, les bombardements israéliens se sont intensifiés ces derniers jours et se sont étendus en profondeur sur le territoire libanais.
Le consulat de France au Liban a mis à jour ses recommandations à l'attention de ses ressortissants. Il leur conseille d’éviter de se rendre au Liban « sauf raison impérative » et recommande à ceux qui sont de passage dans le pays de le quitter dès que possible. Il précise qu'il reste des billets d'avion disponibles pour un vol programmé lundi et un autre pour mardi. A ce jour, le consulat n'a pas recommandé aux ressortissants français établis au Liban de quitter le pays.
De plus, il a émis une liste de recommandations, notamment stocker des vivres, disposer d'une réserve d'argent liquide, et avoir ses documents d'identité prêts, pour ceux qui résident au Liban ou choisissent d'y rester.
L'ambassadrice américaine au Liban Dorothy Shea a déclaré lundi, à l'occasion du 40e anniversaire de l'attentat à la bombe du 23 octobre 1983 contre la caserne des Marines à Beyrouth, qu'elle rejetait les menaces de ceux qui cherchent à entraîner le Liban dans une nouvelle guerre.
« Aujourd'hui, nous rejetons, et le peuple libanais rejette, les menaces de certains d'entraîner le Liban dans une nouvelle guerre. Nous continuons à renoncer à toute tentative de façonner l'avenir de la région par l'intimidation, la violence et le terrorisme », a déclaré Mme Shea.
« Et je parle ici non seulement de l'Iran et du Hezbollah, mais aussi du Hamas et d'autres, qui se présentent faussement comme une noble « résistance » et qui ne représentent certainement pas les aspirations - ou les valeurs - du peuple palestinien, tout en essayant de priver le Liban et son peuple d'un avenir radieux », a également déclaré Mme Shea.
L’ambassadrice a également déclaré que « notre engagement envers le peuple libanais est bien plus fort que n'importe quel acte lâche de violence ou de terrorisme ».
Le 23 octobre 1983, en pleine guerre civile libanaise (1975-1990), les armées américaines et françaises ont perdu respectivement 241 et 58 de leurs membres dans deux attentats revendiqués à l’époque par le Jihad islamique.
URGENT : « Une hausse des incidents transfrontaliers » a entraîné le déplacement de 19.646 personnes au Liban « à la fois dans le sud et ailleurs dans le pays », indique un rapport de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) cité par l'AFP.
Ces mouvements de population ont eu lieu dans le sillage de l’intensification des affrontements entre l'armée israélienne et le Hezbollah à la frontière entre le Liban et Israël, en marge de la guerre que se mènent le Hamas et l’État hébreu depuis le 7 octobre.
Commentent l’intensification des combats entre le Hezbollah et l’armée israélienne au Liban-Sud, en marge du conflit entre le Hamas et Israël, le président du Parlement libanais, Nabih Berry, a affirmé lundi que « le Liban exerce son droit légitime de se défendre contre l’agression israélienne visant le Liban », estimant que cette position était conforme au droit international. Le chef du mouvement chiite Amal s’exprimait lors d'une réunion à Aïn el-Tiné avec l'ambassadeur du Brésil au Liban.
De son côté, le député du Hezbollah, Hassan Ezzeddine, a affirmé lundi que « la Résistance se considère au cœur du conflit (entre Israël et le Hamas) et fera face à toutes les menaces de l'ennemi contre le Liban ». « La Résistance jouera son rôle de djihadiste pour soutenir le droit du peuple palestinien à recourir à tous les moyens dont il dispose (...). Que tout le monde sache que nous faisons partie intégrante de cet axe », a-t-il ajouté, lors d'un discours prononcé pendant des funérailles à Saïda (Liban-Sud). Il a enfin rappelé que l'axe de la Résistance prône « l'unité des fronts, de la cause, et de la confrontation ».
Le ministre sortant des Affaires sociales, Hector Hajjar, appelle le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) à « créer un camp qui soit prêt dans une semaine » près de la frontière entre la Syrie et le Liban. Ce camp serait doit être destiné selon lui à accueillir des déplacés syriens « en cas d'événement sécuritaire urgent », a précisé le ministre lors d’une tournée au Liban-Sud avec des responsables locaux.
Le ministre a également abordé le dossier de l’intégration des réfugiés syriens dans les écoles libanaises, sujet qui faisait la une de l'actualité libanaise avant le début de la guerre entre le Hamas et Israël.
« Il faut refuser totalement la présence des déplacés syriens dans n'importe quelle école. Et que personne ne vienne nous donner de leçon sur ce qu'il faut faire au niveau humanitaire (…) Ce que nous avons accueilli au Liban en termes de déplacés syriens ne pourrait être accueilli dans aucun autre pays, donc que personne ne donne de leçon », a-t-il poursuivi, assénant que les différents centres d'hébergement n'accueilleront aucun déplacé syrien.
« C'est au Premier ministre Nagib Mikati de conduire l'initiative que nous avons proposée au comité de gestion des sinistres, qui comprend l'entrée du HCR à la frontière libanaise, ou entre la Syrie et le Liban pour créer un camp préventif qui soit prêt dans une semaine pour les y accueillir », a conclu le ministre.
L'armée israélienne a annoncé lundi avoir « neutralisé » dans le sud de son territoire deux drones venus de la bande de Gaza, rapporte l'AFP. La branche armée du mouvement islamiste palestinien du Hamas a en même temps annoncé sur la messagerie Telegram avoir « lancé deux drones suicides » en direction de deux bases militaires du sud d'Israël.
La Croix-Rouge libanaise a annoncé dans un communiqué que ses équipes de secouristes ont transporté dans l’après-midi le corps d’une personne décédée et quatre blessés visés par des bombardements israéliens à Kfarhamam (à proximité de Kfarchouba) à l’hôpital gouvernemental de Marjeyoun. « L’opération a été conduite en coordination avec l’armée libanaise et la Finul », précise le communiqué qui n’indique pas s’il s’agit de combattants ou de civils.
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En image : Des enfants palestiniens se font peindre le visage lors de jeux organisés par du personnel humanitaire dans une école des Nations unies où ils ont trouvé refuge, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 octobre 2023. (Photo Mahmud HAMS / AFP)
Le Premier ministre palestinien a condamné lundi les prises de positions qui donnent « un permis de tuer à Israël », après que Washington et des pays européens, invoquant son « droit de se défendre », se sont gardés de l'appeler à mettre fin à ses frappes à Gaza.
« Ce que nous entendons de la bouche des dirigeants de l'occupation (Israël, NDLR) sur les préparatifs pour une invasion terrestre signifie davantage de crimes, d'atrocités et de déplacement forcé », a déclaré Mohammed Shtayyeh à l'ouverture d'une réunion du gouvernement palestinien à Ramallah, en Cisjordanie occupée. « Nous condamnons les prises de position qui constituent un permis pour tuer et offrent (à Israël) une couverture politique pour commettre des massacres et semer la destruction à Gaza », a ajouté M. Shtayyeh, dont le gouvernement n'exerce aucun pouvoir dans la bande de Gaza contrôlée par les islamistes du Hamas.
Le président américain Joe Biden et les dirigeants des principales puissances occidentales, avec lesquels il s'est entretenu, ont réitéré dimanche leur soutien à Israël, tout en appelant au respect du droit humanitaire international, selon un compte-rendu de la Maison-Blanche.
Bilan : Au moins 5.087 personnes, dont 2.055 enfants, sont mortes depuis le début des bombardements israéliens sur la bande de Gaza, selon le bilan communiqué lundi par le ministère de la Santé du Hamas. Au moins 15.273 personnes ont été blessées depuis le 7 octobre, selon la même source.
Le Hamas a appelé lundi « les pays arabes et islamiques, ainsi que les Nations Unies, à intensifier leurs efforts pour ouvrir un couloir humanitaire permanent afin de faire face à la politique de famine de l'occupation », a indiqué le groupe dans un communiqué publié sur son Telegram, dans une allusion à Israël. "L'entrée de très petites quantités d'aide dans la bande de Gaza au cours des deux derniers jours ne couvre pas les besoins croissants de notre peuple face (...) au siège continu et à la pénurie aiguë de produits alimentaires, de médicaments et de carburant, qui épuise les réserves des hôpitaux dans la région" (...), a ajouté le Hamas.
La Croix-Rouge a confirmé lundi qu'un troisième convoi d’aide est entré à Gaza via le passage de Rafah. Dans une publication sur Instagram, elle indique que l'aide concerne "les besoins médicaux de base.
5. A la frontière libanaise: Ce lundi matin, un calme précaire régnait au Liban-Sud, tandis que des funérailles de combattants du Hezbollah avaient lieu, après un week-end particulièrement tendu. L'armée israélienne a déclaré lundi que "les forces terrestres ont mené des raids limités à Gaza pour éliminer des combattants armés et rechercher des otages" rapporte l’agence Reuters. Au moins 25 combattants du Hezbollah et 4 membres du Jihad islamique ont été tués au Liban-Sud depuis le début des affrontements. Plus de détails ici.
4. La Croix-Rouge égyptienne a annoncé qu'elle effectue sa troisième livraison d'aide dans la bande de Gaza, via le passage de Rafah depuis l'Égypte. Dans un post sur Instagram, elle indique que l'aide concerne les "les besoins médicaux de base".
Le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell, a réclamé lundi « plus d'aide, plus rapidement » ainsi qu'une « pause humanitaire » pour permettre sa distribution. Dimanche soir, le président américain Joe Biden et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avaient « affirmé qu'il y aurait dorénavant un flux continu dans Gaza de cette assistance cruciale », lors d'une conversation téléphonique.
3. Selon le New York Times citant « plusieurs responsables américains », l’administration Biden a toutefois conseillé à Israël de retarder une invasion terrestre de Gaza, dans l'espoir de gagner du temps pour les négociations sur les otages aux mains du Hamas et de permettre à plus d'aide humanitaire d'atteindre les Palestiniens dans l'enclave palestinienne.
2. Lundi, l'armée israélienne a indiqué que « les forces terrestres ont mené des raids limités à Gaza pour éliminer des combattants armés et rechercher des otages ». Dimanche, un soldat israélien a été tué et trois autres blessés par un tir de missile antichar lors d'une incursion au sol à Gaza, selon l'armée.
Gaza, Israël, Liban-sud : On fait le point à 14:30
1. Des bombardements israéliens ont fait des dizaines de morts dans la nuit et lundi dans la bande de Gaza assiégée. L'armée israélienne, qui bombarde sans répit la bande de Gaza depuis le 7 octobre en riposte à cette attaque sans précédent, a intensifié dimanche ses bombardements en prélude à une probable intervention terrestre.
Ces raids dans la nuit et lundi matin ont fait plus de 70 morts, selon le gouvernement du Hamas, dont 17 personnes tuées par une frappe sur une maison à Jabaliya, dans le nord, et 25 autres dans le centre du territoire.
Le seuil des 5.000 morts franchi dans la bande de Gaza - selon le gouvernement du Hamas.
Au moins 5.087 personnes, dont 2.055 enfants, sont mortes depuis le début des bombardements israéliens sur la bande de Gaza, selon le bilan communiqué lundi par le ministère de la Santé du Hamas, au pouvoir dans le territoire palestinien.
Des dizaines de réfugiés palestiniens ont tenu un sit-in lundi à 13h devant le siège de l'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) à Beyrouth pour dénoncer l'incapacité des Nations Unies à venir en aide aux Palestiniens dans la bande de Gaza. « Nous appelons l'Unrwa à remplir son rôle humanitaire de manière plus efficace », pouvait-on lire sur une pancarte brandie par les protestataires.
Contacté par L'Orient-Le Jour, un porte-parole de l'UNWRA n'était pas joignable dans l'immédiat.
Photo, Mohammad Yassine: Des réfugiés palestiniens manifestant devant le siège de l'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) à Beyrouth.
Le ministre libanais sortant des Affaires étrangères Abdallah Bou Habib a affirmé dimanche soir qu’une invasion de la bande de Gaza par l’armée israélienne n’impliquerait pas automatiquement une réaction du Hezbollah.
Selon lui, « le Hezbollah ne va pas réagir automatiquement à une invasion de Gaza, sauf si elle est importante ou s'il y a une grande attaque contre le Liban. »
Liban-Sud : « Une cible suspecte ayant franchi la frontière depuis le territoire libanais » a été interceptée par l'armée israélienne, a confirmé un porte-parole officiel.
Le capitaine Ella, chef du bureau des médias arabes de l'armée israélienne et commandant adjoint de l'unité du porte-parole, a déclaré sur son compte "X" (précédemment Twitter) que « une sirène d'alarme a été activée dans une zone ouverte au nord du pays à la suite de l'interception. »
Israël, Gaza, Liban-Sud... On fait le point de la situation, ce lundi à 12h45, ici
Rafah: La Croix-Rouge égyptienne a annoncé qu'elle effectue sa troisième livraison d'aide dans la bande de Gaza, via le passage de Rafah depuis l'Égypte. Dans un post sur Instagram, elle indique que l'aide concerne les "les besoins médicaux de base"
Des Palestiniens transportent le corps d'une victime après des frappes israéliennes à Rafah, dans le sud de Gaza, le 23 octobre 2023, alors que les affrontements entre Israël et le Hamas sont toujours en cours. (Photo MOHAMMED ABED / AFP)
Deux autres membres du Hezbollah sont décédés "en remplissant leur devoir", a confirmé le Hezbollah, dans une annonce publiée sur son compte officiel sur Telegram.
Il s'agit de la dixième annonce de ce genre au cours des dernières 24 heures.
Les combattants ont été identifiés comme étant Ali Kamal Abdel Aal et Hussein Hassan Abdel Aal, originaires du village de Helta, dans la région du Arkoub.
Gaza: L'armée Israélienne a attaqué plus de 320 cibles au cours des dernières 24 heures dans différentes régions de la bande de Gaza, selon le porte-parole de l'armée israélienne, Avichay Adraee.
Dans une publication, lundi, sur son compte "X" (précédemment Twitter) il a indiqué que : "Parmi les cibles attaquées, il y avait des tunnels où se trouvent des éléments affiliés à l'organisation terroriste du Hamas, des dizaines de quartiers généraux de commandement opérationnel utilisés par des membres du Hamas et du Jihad islamique, ainsi que des installations militaires et des sites de reconnaissance."
"Au cours des dernières 24 heures, l'armée a également détruit des cibles potentiellement dangereuses pour des forces se préparant dans la zone frontalière de Gaza en vue de manœuvres terrestres, y compris des dizaines de lanceurs de roquettes et des sites de lancement de roquettes antichars dans la bande de Gaza", a-t-il ajouté.
L'armée israélienne a déclaré lundi que "les forces terrestres ont mené des raids limités à Gaza pour éliminer des combattants armés et rechercher des otages" rapporte l’agence Reuters.
Les États-Unis ont appelé dimanche leurs ressortissants se trouvant au Liban et souhaitant bénéficier d'un prêt d'assistance financière du gouvernement américain pour pouvoir acheter des billets d'avion et quitter le pays, à remplir un formulaire de prise en charge en ligne.
« Les citoyens américains qui souhaitent quitter le Liban doivent le faire dès maintenant, en raison de l'imprévisibilité des conditions de sécurité. Des vols commerciaux sont encore disponibles, mais leur capacité est réduite », a rappelé le Bureau des affaires consulaires dans une publication sur X (ex-Twitter).
Des dizaines de Palestiniens se sont rassemblés lundi à l'aube dans les camps de réfugiés palestiniens de Aïn el-Héloué et de Miyé w Miyé, à l'est de Saïda (Liban-Sud), pour protester contre le bombardement meurtrier sur Gaza, rapporte notre correspondant au Liban-Sud Mountasser Abdallah.
A Saïda, des dizaines de protestataires ont également sillonné les rues de la ville lundi, peu après 3h, scandant des slogans de soutien aux Palestiniens.
Après avoir annoncé la mort de six de ses combattants dimanche, le Hezbollah a affirmé que deux autres membres ont été tués, alors que les échanges de tirs entre le parti chiite et Israël se poursuivent à la frontière du Liban-Sud.
Dans un communiqué publié dimanche soir, le parti chiite a indiqué que Mohammad Hassan Mansour, originaire de la Békaa, a été tué alors qu'il « accomplissait son devoir ». Lundi matin, le Hezbollah a annoncé la mort de Ali Hadi, originaire du Liban-Sud.
Deux Palestiniens ont été tués au camp de réfugiés de Jalazone près de Ramallah en Cisjordanie occupée par Israël, a annoncé lundi le ministère de la Santé palestinien. Des habitants ont déclaré à Reuters que les forces israéliennes ont effectué une incursion dans le camp et procédé à de nombreuses arrestation. Elles ont alors affronté des combattants et des jeunes qui jetaient des pierres. Les forces israéliennes se sont ensuite retirées en périphérie du camp, ont ajouté les habitants.
L'armée israélienne n'a pas fait de déclaration sur les incidents.
Et aussi, ce récapitulatif d'un week-end sous tension, au Liban-Sud. De fait, les bombardements israéliens n’ont jamais été aussi intenses depuis le début de l’offensive du Hamas contre Israël, le 7 octobre. Alors que, jusque-là, les hostilités étaient confinées à la ligne de front dans le Sud, elles se sont étendues plus en profondeur en territoire libanais, passant de deux à cinq kilomètres. Salah Hijazi fait le point
Et avant que l'actualité ne s'emballe à nouveau, nous vous proposons ce commentaire de Stéphanie Khouri : En attendant la guerre
-Plus de 1.400 personnes ont été tuées lors de l'attaque du Hamas, le 7 octobre, la plupart des civils fauchés par balles, brûlés vifs ou mutilés le jour de l'attaque, d'après les autorités. Le Hamas a en outre enlevé 212 Israéliens ou étrangers. Dans la bande de Gaza, au moins 4.651 Palestiniens, en majorité des civils dont près de 1.900 enfants, ont été tués dans les bombardements de représailles israéliens qui ont détruit des quartiers entiers, selon le ministère de la Santé du Hamas.
-Les violences se sont également multipliées en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, où 93 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens depuis le 7 octobre, selon l'Autorité palestinienne.
-En Israël, les sirènes d'alerte aux roquettes ont de nouveau retenti dimanche, dans le sud limitrophe du territoire palestinien, mais aussi dans le centre, a indiqué l'armée sans faire état de victimes. Un soldat israélien a été tué et trois autres blessés par un tir de missile antichar lors d'une incursion au sol à Gaza, a annoncé l'armée israélienne dimanche soir.
-L'armée israélienne, qui se prépare depuis le début du conflit à lancer une offensive terrestre pour « anéantir » le Hamas, a intensifié dimanche ses frappes contre l'enclave palestinienne. Selon un porte-parole, « des dizaines » de combattants du Hamas ont été tués. Le ministère de la Santé du Hamas, a déclaré que les raids les plus meurtriers ont eu lieu à Deir al-Balah, où 80 personnes dont des femmes et des enfants ont péri et plusieurs immeubles ont été détruits. Des raids ont également visé Khan Younès et Rafah (sud).
L'armée israélienne a appelé les civils du nord de la bande de Gaza à fuir vers le sud pour se mettre à l'abri. Mais ses frappes continuent de toucher le sud.
« Cela doit être la dernière guerre à Gaza. Pour la simple raison qu'il n'y aura plus de Hamas », classé organisation « terroriste » par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, a affirmé le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant.
-Dans ce contexte, le ministre américain de la Défense Lloyd Austin a mis en garde dimanche toute « organisation » ou « pays » qui serait tenté d' « élargir » le conflit au Proche-Orient, affirmant que les Etats-Unis n'hésiteraient « pas à agir » si ses intérêts étaient visés. Cette déclaration intervient après que l'Iran a averti Washington et Israël que la situation pourrait devenir « incontrôlable » si ces deux pays ne mettaient « pas immédiatement un terme aux crimes contre l’humanité et au génocide à Gaza ».
Face au risque d'un embrasement régional, M. Biden a discuté avec les dirigeants du Canada, d'Allemagne, d'Italie et du Royaume-Uni, ainsi qu'avec le président français Emmanuel Macron, attendu mardi en Israël. « Les dirigeants ont réitéré leur soutien à Israël et son droit de se défendre contre le terrorisme et ont appelé au respect du droit humanitaire international, notamment la protection des civils », a indiqué la Maison Blanche.
-Au Liban-Sud, les échanges de tirs meurtriers se sont multipliés au cours du week-end entre l'armée et le Hezbollah, tandis que les habitants évacuent la zone frontalière de part et d'autre. Les bombardements israéliens n’ont jamais été aussi intenses depuis le début de l’offensive du Hamas contre Israël, le 7 octobre. Alors que, jusque-là, les hostilités étaient confinées à la ligne de front dans le Sud, elles se sont étendues plus en profondeur en territoire libanais, passant de deux à cinq kilomètres. (Plus de détails ici)
Benjamin Netanyahu, qui a réuni son cabinet de guerre dimanche soir à Tel Aviv, a prévenu que le Hezbollah ferait « l'erreur de sa vie » en entrant en guerre contre Israël. « Cela leur fera regretter la seconde guerre du Liban (2006, NDLR) ... Nous frapperons avec une puissance qu'ils ne peuvent pas imaginer et qui sera dévastatrice pour l'État du Liban ». Plus tôt, le porte-parole de l’armée israélienne, Jonathan Cornicus, avait averti sur son compte X (ex-Twitter) que « le Hezbollah agresse et entraîne le Liban dans une guerre dont il ne tirera aucun profit, mais dans laquelle il risque de perdre beaucoup ».
Dimanche soir, le Jihad islamique a annoncé la mort de quatre de ses membres depuis le débuts des affrontements. Quant au Hezbollah, il a publié une affiche sur laquelle figurent les portraits de 24 de ses combattants qui ont été tués depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas le 7 octobre
Dimanche, le Premier ministre sortant Nagib Mikati à indiqué que son gouvernement s'efforce d'éviter que la guerre ne s'étende au Liban. Les écoles, elles, se préparent à la guerre.
Et comme d'habitude maintenant, nous ouvrons ce nouveau direct avec ce qu'il faut savoir pour commencer la journée.
-Alors qu'un second convoi de camions d'aide humanitaire est entré dimanche dans la bande de Gaza depuis l'Egypte, le président américain Joe Biden et le Premier ministre israélien ont « affirmé qu'il y aurait dorénavant un flux continu dans Gaza de cette assistance cruciale », lors d'une conversation téléphonique, selon un communiqué de la présidence américaine.
Dix-sept camions d'aide ont traversé dimanche le terminal égyptien de Rafah vers la bande de Gaza, a constaté un journaliste de l'AFP. Quatorze camions sont entrés dans le territoire palestinien, d'après un autre journaliste de l'AFP. Le responsable des situations d'urgence de l'ONU, Martin Griffiths, a aussi fait état de l'entrée de 14 camions dimanche, après un premier convoi de 20 camions samedi, sur X. Du carburant a été également acheminé depuis Rafah. Le manque de carburant met en péril le fonctionnement des hôpitaux en particulier les couveuses de plus de 120 nouveau-nés prématurés, a averti l'Unicef. Toutefois, « je ne pense pas que nous devrions être obligés de fournir de la nourriture à l'ennemi qui tire des roquettes sur nos civils et qui essaie de tuer nos civils », a déclaré un porte-parole de l'armée israélienne, Jonathan Conricus dimanche soir sur ABC Australia.
L'ONU évoque une « situation catastrophique » et fait état d'au moins 1,4 million de Palestiniens déplacés dans le petit territoire de 362 km2 où s'entassent quelque 2,4 millions de personnes.
Bonjour,
Nous reprenons ce matin la couverture en direct des événements liés à Gaza, Israël, au Liban-Sud.
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