Ça lui a probablement coûté beaucoup. Mercredi soir, dans un entretien à CNN, le président américain, qui se revendique « sioniste », a publiquement menacé Israël de ne plus lui fournir les armes utilisées habituellement pour des contextes comme Rafah en cas d’offensive sur la ville. Si l’utilisation de ce levier d’influence était brandi depuis début avril, cette déclaration choc est intervenue au lendemain de la confirmation par l’administration de Joe Biden de la suspension d’une cargaison d’armes à destination de Tel-Aviv, une première depuis Ronald Reagan. Dans une nuance apportée au même moment, le président US soulignait pourtant que les troupes de l’État hébreu n’étaient pour l’instant qu’en bordure de la localité du sud de Gaza qui abrite plus d’un million de déplacés, après plus de sept mois de guerre dans l’enclave. Si la...