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À La Une - Liban

Nasrallah : La contestation n'est plus "un mouvement populaire spontané"

"Le vide mènera au chaos et à l’effondrement", prévient le secrétaire général du Hezbollah qui rejette tout changement de régime, ainsi que des législatives anticipées.

Des manifestants libanais à Zouk Mosbeh écoute le discours télévisé retransmsi en direct du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, le 25 octobre 2019. Photo AFP / JOSEPH EID

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a affirmé vendredi que la contestation inédite contre le pouvoir, entrée aujourd'hui dans son neuvième jour, "n'est plus un mouvement populaire spontané". Le leader chiite a également réitéré que son parti était contre la chute du mandat du président de la République, Michel Aoun, contre la démission du gouvernement de Saad Hariri, et contre la tenue d'élections législatives anticipées. Le chef du Hezbollah a enfin appelé ses partisans à se retirer des rues, alors qu'un grand nombre d'entre eux s'étaient affrontés avec les manifestants pacifiques cet après-midi dans le centre-ville.

Fait notable, le leader chiite a prononcé son discours télévisé retransmis en direct, le deuxième en moins d'une semaine, avec à ses côtés un drapeau libanais, alors que d'habitude c'est un drapeau du Hezbollah qu'on voit lors de ses discours.


(Pour mémoire : Nasrallah : Nous ne sommes pas en faveur de la démission du gouvernement)



"Festivités, nourriture et boissons"
"Ce qui a commencé comme un mouvement populaire, loin des partis politiques et des chancelleries, comme je l’ai dit samedi dernier, ne l’est plus aujourd’hui, dans une large partie. Ce n'est plus un mouvement populaire spontané.  Il l'était au début, mais il ne l'est plus", a martelé Hassan Nasrallah. "Ce mouvement est aujourd'hui mené par des partis et des forces politiques ainsi que des personnalités et entreprises spécifiques. Il y a même une direction de coordination et de financement". "Toutes ces festivités, la nourriture et les boissons qu'on y trouve, la couverture médiatique... tout cela nécessite un financement", a encore affirmé le chef du parti financé par l'Iran, appelant les contestataires à être transparents à ce niveau et à révéler les sources de leur financement.

"Même les demandes ont changé : on parle aujourd’hui de la chute du régime. Que veut dire cela ? Y a-t-il déjà un « régime » au Liban ? Si ce mouvement réclame la fin du système confessionnel, nous sommes favorables à cela à travers un mécanisme précis", a fait savoir Hassan Nasrallah.

"Aujourd’hui, nous sommes en face de forces politiques qui surfent sur la vague (des mouvements populaires) pour atteindre certains objectifs", a-t-il également accusé, pointant du doigt notamment, sans les nommer, les Forces libanaises de Samir Geagea, dont les ministres ont démissionné après le début des mouvements populaires. "Que ceux qui dirigent le mouvement de contestation révèlent leur identité, qu’ils se présentent devant la justice, qu’ils lèvent le secret bancaire sur leurs comptes, s’ils veulent s’en prendre à la corruption", a également appelé le leader du Hezbollah.


(Lire aussi : Aoun brise son silence... mais l’impasse persiste)



"Théorie du complot"
Hassan Nasrallah a ensuite affirmé "craindre" pour le Liban. "Au cours des jours précédents, je refusais la théorie du complot, car tout ce qui se passe dans le pays n’est pas forcément le fruit d’un complot. Mais récemment, les données en notre possession, et non les analyses, montrent que le Liban est entré dans une phase où il est ciblé au niveau international et régional et je crains pour le pays. Avec mon respect pour tout le monde, la situation n’est plus la même. Je dis aux gens : faites attention, ne croyez pas ce que disent les ambassades. Peu importe ce que les ambassades disent, ce qui importe c’est ce qu’elles font. Je veux, pour le moins, exprimer une crainte. Une crainte pour le pays, non pas pour la Résistance. La crainte qu’on veuille mener le pays à une guerre civile. Regardez ce qui se passe ailleurs, en Irak par exemple. Je ne menace personne. Si certains craignent mon index levé, ceci est leur affaire. Nous craignons qu’on veuille s’en prendre au pays, sachant qu’Israël considère le Liban comme une menace existentielle. S’ils mènent le pays au chaos et à la guerre civile, l’armée s’effondrera, le peuple s’entretuera, la Résistance sera ciblée. Je ne menace personne. Je formule des craintes, basées sur des données", a-t-il insisté, affirmant que "certains au Liban misaient, dans des cercles internes, sur une guerre entre les Etats-Unis et l’Iran, pour aboutir à l’effondrement de la Résistance".

La tentative par Hassan Nasrallah de discréditer le mouvement pacifique intervient alors que des dizaines de milliers de Libanais, des centaines de milliers au pic de la contestation, sont dans les rues de tout le pays depuis le 17 octobre, afin de protester contre la classe politique et la corruption.

Le mouvement de révolte libanais, lancé après la proposition d'imposition d'une taxe sur les appels via messagerie instantanée, rapidement retirée, a également touché les régions chiites du pays. Dans des villes comme Nabatiyé et Tyr, fiefs du Hezbollah et du mouvement Amal, les manifestants sont descendus par milliers dans la rue pour protester contre le système en place malgré les attaques, souvent armées, de militants de ces partis. 


(Lire aussi : Un discours en deçà des attentes, le commentaire d'Elie FAYAD)



Le "vide" et le "chaos"

Sur le plan politique, Hassan Nasrallah a répété que le Hezbollah était contre la chute du mandat du président Aoun, son allié chrétien, contre la démission du gouvernement de Saad Hariri, et même contre l'organisation de législatives anticipées, comme le revendiquent des milliers de Libanais dans la rue. Il a justifié cela par le risque d'un "vide" au pouvoir qui "mènera au chaos", selon lui.

"Nous devons tous trouver des solutions. Toute solution doit éviter une vacance de pouvoir, car cela est dangereux. Le vide, auquel certains appellent, mènera au chaos et à l’effondrement", a-t-il prévenu. "Nous sommes contre la chute du mandat Aoun, contre la chute du gouvernement Hariri. Même la tenue de législatives anticipées, comme l'exigent les protestataires, n'est pas possible actuellement. Ce dossier est plus compliqué que cela".

"Si le pays continue ainsi, pourra-t-on payer les salaires ? Les forces de l’ordre continueront-elles d’être payées ? Si le pays va à la dérive, il se dirigera vers l’instabilité, et peut-être la guerre civile", a prévenu Hassan Nasrallah, après avoir affiché son soutien au chef de l'Etat et à la série de réformes économiques urgentes préparée par le Premier ministre et avalisée par le gouvernement.

"Nous sommes ouverts au dialogue, mais contre le vide. Le vide sera fatal", a mis en garde le chef du Hezbollah. Il a estimé que le président Aoun avait fait un pas en direction des contestataires en ouvrant la porte à des discussions, saluant une attitude positive du chef de l'Etat et une opportunité qui aurait dû être saisie. Il a dans ce cadre appelé la contestation à se réunir pour choisir un comité de direction qui pourrait négocier avec le chef de l'Etat.

Le discours du leader chiite, qui a été retransmis sur écran géant dans le centre-ville de la capitale où ses partisans s'étaient massés en force après des heurts avec les protestataires pacifiques, intervient alors que le président Michel Aoun, s'est exprimé jeudi pour la première fois depuis le début de la contestation. Dans un discours qui n'a pas convaincu les contestataires, il avait appelé à "reconsidérer la situation actuelle du gouvernement", soulignant toutefois que les changements ne pouvaient pas "être faits dans la rue". Il s'était toutefois dit ouvert à une rencontre avec des représentants du mouvement de contestation.

Hassan Nasrallah avait affirmé samedi qu’il n’était pas en faveur d’une démission du gouvernement, massivement revendiqué par les manifestants, estimant que, dans ce cas, "il n’y aura pas de nouveau cabinet avant un an ou deux". 


Les "exploits de la contestation

S'adressant aux Libanais dans la rue contre le pouvoir, Hassan Nasrallah a salué les "exploits qu'ils ont réalisé", mais les a appelé à ne plus bloquer les routes du pays.

Affirmant que la contestation a réussi à "forcer le gouvernement à adopter un budget 2020 sans impôt et taxes, une première depuis des dizaines d'années", le chef du Hezbollah a également estimé que "sous la pression de la rue, le plan de réformes du Premier ministre Saad Hariri est également né, ce qui est également un pas en avant". Il a dans ce cadre critiqué ceux qui, dans les rangs de la contestation, ont "vidé leurs propres exploits de leur substance".

"Aujourd’hui, neuf jours après le début des blocages des routes, et à l’approche de la fin du mois, vous empêchez les gens d’aller à leur travail et les forcez à restez chez eux, vous les empêchez de se nourrir dans des circonstances difficiles. Sur certaines routes, il y a des barrages, des jeunes, certes non armés, mais prêts à frapper et insulter. Cela est retransmis sur les télés. Plus dangereux encore, des contrôles d’identité qui rappellent une sombre époque. Certaines routes ont été transformées en barrages de rackett. Je ne veux faire porter la responsabilité à personne. Mais faites un sondage populaire, et si la volonté populaire, à hauteur de 50%, veut la fermeture des routes, qu’il en soit ainsi. Mais aujourd’hui, les gens veulent la réouverture des routes. J’exhorte les manifestants à prendre l’initiative en rouvrant les routes. Personne ne demande l’arrêt des manifestations dans les places publiques, ou encore sur une partie des autoroutes, mais il faut faciliter la circulation", a-t-il lancé. "On ne demande pas à l’armée de déloger les manifestants, l’armée doit protéger les manifestants, voilà ce qui lui est demandé. (…) L’armée et les Forces de sécurité ne doivent ouvrir le feu contre personne. L’Etat doit assumer ses responsabilités, évidemment, mais ce n’est pas à moi de leur dire quelles sont leurs responsabilités".


(Reportage : « Il est temps que Michel Aoun aille se reposer... »)



Sortir des rues

En début d'après-midi, avant que Hassan Nasrallah ne se prononce, des dizaines de ses partisans sont descendus sur la place Riad el-Solh, dans le centre-ville de Beyrouth où ils se sont bagarrés avec des manifestants pacifistes qui chantaient des slogans hostiles à la classe politique, le chef du parti chiite inclus. Ces affrontements ont fait plusieurs blessés, notamment dans les rangs de la police anti-émeute qui a été déployée dans la rue. La veille déjà, une bagarre avait déjà opposé les manifestants à des partisans du Hezbollah, faisant six blessés.

Hassan Nasrallah a profité de son discours pour appeler ses partisans à sortir des rues.

"J’appelle le public de la Résistance à quitter les places publiques. Peu importe qu’on nous insulte. Mais lorsqu’on a dit que la Résistance est terroriste, et qu’on s’en est pris à l’arsenal de la Résistance, certaines personnes ont voulu protester contre cela. J’appelle nos jeunes à sortir de la rue. Nous n’avons pas besoin qu’on défende la Résistance. Laissez la rue à ceux qui sont persuadés que la rue est la solution. Nous avons intérêt à rester loin des places publiques. Nous observons et nous scrutons ce qui se passe, et nous ouvrons toutes les portes du dialogue".

Toutefois, malgré l'appel du leader chiite, des centaines de ses partisans paradaient à moto dans les rues de la banlieue-sud de Beyrouth ainsi qu'à Tyr, au Liban-Sud, deux importants fiefs du Hezbollah.


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commentaires (27)

Contrairement aux partisans de HN qui obéissent aux sifflet de leur maître, les Libanais dans la rue depuis neuf jours sont maîtres de la décision. Seuls eux décident s’ils restent dans la rue pour non réponse à leurs revendications ou s’ils rentrent chez eux parce qu’on les a entendu. HN peut jouer avec ses Bulldogs à « je retiens, je lache » mais ça se retournera contre lui. Personne n’est Dupe on connaît sa stratégie depuis très longtemps. Agiter le chiffon de la guerre civile est dépassée il lui faut un autre slogan. Les libanais de tous bords et de toutes les confessions sont dans la rue et réclame d’une seule voix DEHORS. Alors Exécution !

Sissi zayyat

00 h 36, le 26 octobre 2019

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Commentaires (27)

  • Contrairement aux partisans de HN qui obéissent aux sifflet de leur maître, les Libanais dans la rue depuis neuf jours sont maîtres de la décision. Seuls eux décident s’ils restent dans la rue pour non réponse à leurs revendications ou s’ils rentrent chez eux parce qu’on les a entendu. HN peut jouer avec ses Bulldogs à « je retiens, je lache » mais ça se retournera contre lui. Personne n’est Dupe on connaît sa stratégie depuis très longtemps. Agiter le chiffon de la guerre civile est dépassée il lui faut un autre slogan. Les libanais de tous bords et de toutes les confessions sont dans la rue et réclame d’une seule voix DEHORS. Alors Exécution !

    Sissi zayyat

    00 h 36, le 26 octobre 2019

  • Pour certains de ses partisans ils croient qu’il vient de sonner la récré. OH! Mais personne ne l’a sonne lui. On s’en tape de ce qu’il pense ! Il y quelques jours il fait un discours pour Achora et prête allégeance à l’Iran et aujourd’hui il vient donné des leçons aux Libanais? La guerre civile n’aura pas lieu NON. Tes SBIRS ne feront pas la loi parmi les manifestants pacifiques NON. Nous avons une armée et elle seule est là pour nous protéger et Point barre le bordel c’est T E R M I N É

    Sissi zayyat

    00 h 21, le 26 octobre 2019

  • L'L'ayatollah Nasrallah a raison, si le peuple libanais réussi sa révolution ce sera la fin... la fin de son emprise, la fin du pouvoir qu''il a, la fin de sa milice, la fin de ses armes illégale. La fin de l'emprise iraniens, la fin du rêve de l'installation de ka wileyet el fakikh. Et toute fin, il y a un commencement. Le commencement du vraie république libanaise, le commencement de la promesse (waed ya lebnan). Le commencement d'un pays ayant une seule armée , l'armée libanaise. Le commencement d'un pays sans corruption.

    ANTOINE

    22 h 14, le 25 octobre 2019

  • Said Nasrallah, arrêter d’envoyer vos partisans parmi nos enfants, nos jeunes filles, nos jeunes hommes, nos femmes, nos maris, nos parents, nos grands-parents, nos étudiants, nos universitaires, nos têtes de famille, et tous nos hommes et femmes de métiers. Soixante dix pourcents des protestataires sont âgés de 15 à 25 ans et soixante pourcents sont du gendre féminin. Arrêtez donc d'accuser les hommes d'affaires, les chancelleries, et les Forces Libanaises d'avoir financé cette révolte. Soyez intelligent et reconsidérez le contenu de votre discours car vous nous donnez l'impression de faire partie du groupe de la caste politique qui n'a rien compris.

    Zovighian Michel

    22 h 06, le 25 octobre 2019

  • Nasrallah a cinq objectifs importants derrière son discours et le timing des voyous qu'il a infiltrés à Riad El Solh : 1) Une opportunité pour dire a tout le monde qu'il est le plus fort et qu'il est prêt à utiliser sa force. 2) Une opportunité pour s'approprier les slogans des protestataires. 3) Une opportunité pour se distancier de la caste politique qui est ciblée pas le mouvement 4) Une opportunité pour nous dire qu'il contrôle ces miliciens... mais pas ses partisans. 5) Nous démontrer que ces miliciens et ses partisans sont intouchables et au-dessus de la loi Le reste du discours, qui ressemble aux précédents, n'est pas important.

    Zovighian Michel

    20 h 41, le 25 octobre 2019

  • Aux petits mégoteurs " économiste " d'épiceries de bas quartier, j'ai une bonne mauvaise nouvelle pour eux. LE COMPLOT SAOUDO SIO YANKY A TOURNÉ COURT. PASSEZ UN BON WEEK END DE LA PART DE JK.

    FRIK-A-FRAK

    20 h 35, le 25 octobre 2019

  • Ya ayiib el choum aala hassan! Le voilà partie prenante du système de partage que chaque libanais de ces millions dans les rues de TOUT le Liban reclame la chute et la fin. Bien sûr, j'ai oublié, il repond qu'au qu'aux mollahs iraniens et cette intifada du vrau oeuple libanais ne fait pas leur affaire car ell met les libanais de tout bord ensemble et ceci pour nos bons mollahs ... n'est pas. Ne nous etonnins pas si le hezb de façon directe ou indirecte n'essaie de saboter la volonté du peuple.

    Wlek Sanferlou

    19 h 58, le 25 octobre 2019

  • Oh la premiere fois qu’il met un drapeau libanais? Il s’est donc senti soudainement libanais en envoyant ses bull dog sur les manifestants? Ils commencent a avoir peur? C’est las grave nous aussi nous avons peur mais nous continuerons quand meme. Les manifestants ne sont financé par personne lol ce sont des meres avec leurs filles qui peinent a payer les factures, des étudiants qui n’arrivent plus a payer leurs dettes universitaire, des personne vieille qui ont besoin de securité sociale et et et pour nommer quelques examples. This is not about him or his militia. C’est pour un pays pacifié de toute cette classe politico-religieuse haineuse mais surtout incompetente et corrompus. Malheureusement il en fait partis, comme tout les autres

    Thawra-LB

    19 h 40, le 25 octobre 2019

  • Nasrallah go Home ! (Ye3né Iran)

    Aboumatta

    19 h 15, le 25 octobre 2019

  • Milices injustes continuez vos sales besognes La rue vous a devancé avec sa grogne Sur la la proie décharnée venez charognes Vous ne pourrez rien , êtres sans vergogne

    PROFIL BAS

    19 h 15, le 25 octobre 2019

  • Avant la fin de la récré les mauvais élèves sont nommés, pour qu’ils soient punis. Sinon le surveillant essaie de se faire respecter sans avoir de preuves. A force de remettre à plus tard les éléments essentiels à la sauvegarde du Liban, (la première fois lors de la récré précédente, à la fin de laquelle personne n’avait été nommé) et cet après-midi, le pays se meure, pendant que ceux qui « binazzro » alors qu’ils ne sont pas au Liban, sifflent la fin de la récré. Le peuple du Liban ne se fait pas siffler, nous ne sommes pas des « border collie ».

    Evariste

    18 h 53, le 25 octobre 2019

  • C'est lui qui parle de "sombre époque et de racket"? Allez, les turcs sont entrain de reprendre la Syrie, en accord avec Poutine, au nez et à la barbe de ses pirhanas divins, tout ça pour ça!

    Christine KHALIL

    18 h 52, le 25 octobre 2019

  • Il a très bien parlé et il a parfaitement raison. Aucune chancellerie d'aucun Etat ne veut la réussite du mouvement car il peut être contagieux. Les ambassades veulent que le chaos règne en espérant atteindre le Hezb. Les manifestants doivent discuter avec le Président et ils doivent ouvrir les routes. Je pense que les sympathisants du Hezb ne doivent pas seulement se retirer des rues mais aussi d'arrêter d'écrire sur les réseaux électroniques car ils font du tort à leur parti, bien plus que les autres, sans le savoir.

    Shou fi

    18 h 47, le 25 octobre 2019

  • À l'attention des petits économistes de bas étage , si avec les détournements des FONDS de l'état libanais dont on connaît les acteurs, on veut s'en prendre à la résistance LIBANAISE, AUCUN DOUTE LÀ-DESSUS , C'EST QUE D'UN POINT DE VUE GEOSTRATEGIQUE, LES COMPLOTEURS NE SAVENT PLUS OÙ DONNER DE LA TÊTE, NI EUX NI LEURS SBIRES RÉGIONAUX NI LEURS LARBINS LOCAUX. N'OUBLIEZ JAMAIS QUE UN MARTYR DORT EN CHAQUE CHIITE DEPUIS 1450 ANS. JK.

    FRIK-A-FRAK

    18 h 44, le 25 octobre 2019

  • Personne ne peut vous accuser de terroriste car tous savons que vous ne l’êtes pas seulement les gens en ont assez des mensonges comment se fait il que le vide qui a été créer pour 2 ans n’ait pas amener le pays chaos ?!? Comment se fait il que le Parlement ait été bloquer pendant 18 mois n’ait pas mener au chaos ?!? Maintenant quand c’est le peuple qui demande la chute du régime le vide ce mener au chaos ?! S’IL VOUS PLAÎT YA SAYYED DITE NOUS QUI VAS ALORS MENER LE PAYS AU CHAOS ET À LA GUERRE CIVILE ?!? Quand le peuple dans la rue DU NORD AU SUD CHANTE D’UNE SEULE VOIX LEUR UNITÉS ET CONTRE LES DIVISIONS SECTAIRE ?!?

    Bery tus

    18 h 41, le 25 octobre 2019

  • Ahurissant! Contrairement à ce qu'il prétend, les revendications n'ont pas changé. Le changement de gouvernement et l'annonce d'élections anticipées ont été réclamés dès le premier jour. Quant aux violences elles n'ont été le fait que de ses supporters ou de ceux de son complice Bassil et jamais des manifestants.

    Yves Prevost

    18 h 41, le 25 octobre 2019

  • MALHEUREUSEMENT APRES SON DISCOURS ET SES MENACES CAMOUFLEES A LA FIN IL Y A RISQUE QUE LE PAYS SE DIRIGE VERS DES JOURS SOMBRES. QUE DIEU GARDE LE PAYS ET SON PEUPLE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    18 h 32, le 25 octobre 2019

  • Nasrallah : La contestation n'est plus "un mouvement populaire spontané" On ne peut pas le contredire quand on voit ce qui se passe dans la Dahieh et à Sour...

    Gros Gnon

    18 h 25, le 25 octobre 2019

  • Le Liban appartient à tout le monde . L'important oeuvrer à trouver une solution rapide sans défis ou menaces pour sauver le pays .

    Antoine Sabbagha

    18 h 24, le 25 octobre 2019

  • Ya sayyed Hassan Nasrallah ... comment peut on croire encore à ce que vous dites quand vous affirmer que le vide est fatal, surtout quand vous avec vos alliés avaient bloquer tout pendant 2 ans ?! On EST CONTRE LE QUALIFICATIF DE TERRORISTE CONCERNANT LE HEZBOLLAH ... CAR ON SAIT BIEN QUE VOUS NE L’ÊTES PAS ... CEPENDANT COMMENT POUVEZ VOUS CONDAMNER LES AUTRES D’ÊTRE SOUTENU FINANCIÈREMENT PAR LES AMBASSADES QUANS VOUS MÊME AFFIRMEZ QUE TOUTES VOTRE AIDE VIENT DE L’IRAN ET QUE VOUS CRIEZ FORT VOTRE APPARTENANCE À CE PAYS ?!?!

    Bery tus

    18 h 21, le 25 octobre 2019

  • Avec son discours il a prouvé, encore un fois, qu’il est le seul vrai président de la république ! Comme a son habitude machiavélique, Il a bien essayé de discréditer les manifestations nobles!

    Jack Gardner

    18 h 14, le 25 octobre 2019

  • SON DISCOURS A COMMENCE AVEC FRANCHISE ET FAITS POUR FINIR AVEC DES SUPPOSITIONS. JE NE VOIS PAS POURQUOI IL NE VEUT PAS D,UN GOUVERNEMENT DE TECHNOCRATES COMME LE RECLAMENT LES MASSES POUR MENER A BIEN LES MESURES ET LES REFORMES DANS LE PAYS. LA CONTESTATION EST SAYED HN TOUJOURS UN MOUVEMENT POPULAIRE UNI COMME DU JAMAIS VU AU LIBAN ET NON POINT MANIPULEE COMME VOUS LE PENSEZ. VOUS ETES CONTRE POUR DES CONSIDERATIONS DE MAINMISE ET POUR DES INTERETS NON NATIONAUX.

    LA LIBRE EXPRESSION

    18 h 14, le 25 octobre 2019

  • ET IL AGIRA POUR TOUS, COMME IL L'A FAIT EN 85 , 90, 2006, 2013. LA FIN DE LA RÉCRÉ EST SIFFLÉE . CEUX QUI VEULENT ALLER FAIRE LES BARBOUZES LE SAMEDI À BEYROUTH, BEYROUTH LEUR DIRA AHLAN WA SAHLAN . GOOD MORNING BEYROUTH. SIGNÉ, JK

    FRIK-A-FRAK

    18 h 12, le 25 octobre 2019

  • Il veut tourner la contestation legitime du peuple du Liban en "terroristes" a l'instar du boucher de Damas son confrere ignoble.

    sancrainte

    18 h 11, le 25 octobre 2019

  • A quoi s'attendait-on de sa part !!! pas grand chose en réalité, il radote un discours qui ne change pas, il peut retourner dans son sarcophage ... lui qui ne supporte ni la démocratie ni tout avis contraire à la ligne qu'il a tracé pour le Liban et qu'il veut nous imposer.

    Zeidan

    18 h 10, le 25 octobre 2019

  • Net et sans bavure. Que Dieu le protège.

    Zorkot Mohamed

    18 h 04, le 25 octobre 2019

  • Il connait tout et voit tout cet homme.

    Citoyen

    17 h 56, le 25 octobre 2019

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