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À La Une - Retour sur l'histoire libanaise

Il y a 13 ans, le CPL et le Hezbollah scellaient leur alliance

Le rapprochement spectaculaire entre l'une des principales figures antisyriennes du pays et la formation réputée comme étant la plus proche de l'axe irano-syrien a bouleversé le paysage politique libanais.

Michel Aoun et Hassan Nasrallah après la signature du document d’entente entre le CPL et le Hezbollah en l'église Mar Mikhaël, le 6 février 2006. Photo d'archives OLJ

Le 6 février 2006, le chef du Courant patriotique libre, le général Michel Aoun, et le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, signent un document d'entente en 10 volets à l'église Mar Mikhaël, à Chiyah, dans la banlieue sud de Beyrouth, après plusieurs mois de discussions entre les deux formations. Ce rapprochement spectaculaire entre l'une des principales figures antisyriennes du pays et la formation réputée comme étant la plus proche de l'axe irano-syrien intervient moins d'un an après le retrait des troupes syriennes du Liban et les élections législatives qui ont donné une majorité parlementaire à la coalition du 14 Mars.

Retour sur la genèse de cette alliance entre les deux partis, et dont l'histoire débute deux ans auparavant.


Fin de la tutelle syrienne
A la fin de l'année 2004, la tutelle syrienne sur le Liban, qui dure depuis 14 ans, vacille comme jamais. Après la prorogation du mandat du président prosyrien Emile Lahoud, l'opposition antisyrienne se structure autour de Rafic Hariri, qui démissionne de son poste de Premier ministre en octobre après que le président syrien Bachar el-Assad l'a menacé de "briser le Liban sur [sa] tête". A l'international, le président américain Georges W. Bush signe en mai le Syria Accountability and Lebanese Sovereignty Restoration Act, voté en octobre 2003 par le Congrès  et en faveur duquel Michel Aoun témoigne. Un texte qui dénonce la mainmise de la Syrie sur le Liban. Sous l'impulsion de M. Bush et du président français de l'époque Jacques Chirac, le Conseil de sécurité de l'ONU adopte, le 2 septembre, la résolution 1559 qui appelle notamment au retrait des forces étrangères du Liban.

Le général, qui milite en exil depuis 1990 contre la tutelle de Damas, envisage déjà la phase d'après. Le 21 novembre, à la veille de la fête de l'Indépendance, il lance un appel au dialogue aux responsables politiques libanais et au régime de Damas pour préparer l'après-retrait des troupes syriennes. L'appel est adressé aussi bien aux partis d'opposition qu'aux formations prosyriennes, dont le Hezbollah.

Le responsable des relations politiques au sein du CPL, Gebran Bassil, et un autre cadre du parti, Ziad Abs, sont chargés de prendre contact avec le Hezbollah. "Nous avons demandé un rendez-vous officiel au Hezbollah pour lui remettre le document du général. C’était le premier contact direct. Auparavant, il y avait eu quelques rencontres et un peu de coordination au sujet d’élections estudiantines ou d’événements ponctuels", raconte M. Bassil dans un entretien accordé à L'Orient-Le Jour publié le 11 février 2006. Le parti chiite met plusieurs semaines à répondre, mais il finit par accepter l'invitation au dialogue. Les discussions sont menées par Gebran Bassil et Ziad Abs pour le CPL, ainsi que Ghaleb Abou Zeinab et Mahmoud Comati, deux membres du bureau politique du Hezbollah. Pendant plusieurs mois, ce quatuor planche sur la rédaction d'un document commun.


Ensemble dans l'opposition
Dans la première moitié de 2005, les événements se précipitent. Rafic Hariri est assassiné le 14 février. La Syrie est pointée du doigt. La "Révolution du Cèdre" est en marche. Les manifestations pour réclamer le départ des troupes syriennes sont quotidiennes. Le 8 mars, le Hezbollah, le mouvement Amal et ses alliés prosyriens réunissent à Beyrouth des centaines de milliers de personnes pour "dire merci" à la Syrie.


Manifestation à l'appel des partis prosyriens, le 8 mars 2005. Photo d'archives Wissam Moussa


Mais le 14 mars, plus d'un million de Libanais se rassemblent dans le centre-ville de Beyrouth pour réclamer la liberté, la souveraineté et l'indépendance du pays.


Manifestation monstre dans le centre-ville de Beyrouth, le 14 mars 2005. Photo d'archives Michel Sayegh


Le 26 avril, les soldats syriens quittent le Liban. Le 7 mai, Michel Aoun revient au Liban après 15 ans d'exil, un mois avant les élections législatives, les premières de l'ère post-tutelle.

Les contours d'une alliance électorale quadripartite entre le Parti socialiste progressiste, le courant du Futur, le Hezbollah et le mouvement Amal, permet à ces formations de former une majorité parlementaire et un nouveau gouvernement sans le CPL de Michel Aoun qui emporte avec ses alliés, dont certaines figures de l'époque de la tutelle syrienne, 21 sièges sur 128. Le parti aouniste se revendique désormais comme le premier représentant politique des chrétiens.

Les six mois suivants, les divergences entre le Hezbollah et le 14 Mars réapparaissent et se creusent jusqu'au point de rupture. Le 12 décembre, le gouvernement de Fouad Siniora demande à l'ONU de créer un tribunal international pour juger les assassins de Rafic Hariri, au grand dam des ministres du Hezbollah et de ses alliés prosyriens qui suspendent leur participation au cabinet. Rejetés à six mois d'intervalle par le 14 mars, le CPL et le parti chiite se retrouvent dans le même camp, celui de l'opposition.


Manifestation des partis d'opposition dans le centre-ville de Beyrouth, le 1er décembre 2006. Photo d'archives Wissam Moussa


Solder le passé
Les contacts entre le CPL et le Hezbollah, qui n'ont jamais été rompus durant cette période, s'intensifient. Les deux formations, aux antipodes de l'échiquier politique pendant des années, partent de très loin.

Il a fallu solder le passé. "Il nous est arrivé de mentionner nos histoires et nos combats respectifs. Mais ils n’ont jamais constitué un obstacle au dialogue (...) A partir du moment où nous avons décidé de mener ce dialogue, nous avons mis de côté le passé, pour offrir aux Libanais un programme pour l’avenir, un projet d’entente", expliquait Gebran Bassil quelques jours après le document d'entente.

Les deux partis se trouvent également des traits communs comme leur représentativité au sein de leur communauté respective qui cohabitent dans plusieurs régions du pays, leur fibre populaire, leur volonté de lutter contre la corruption jusqu'à la notion de résistance contre l'occupant, israélien pour l'un et syrien pour l'autre, qu'ils ont en partage, et une certaine idée du patriotisme.

Dans l'esprit de Michel Aoun, le rapprochement avec le Hezbollah, qu'il considère comme un partenaire incontournable dans l'édification de l'unité nationale, s'inscrit dans la lignée d'un dialogue national destiné à trancher les dossiers conflictuels. Malgré les liens organiques du parti chiite avec la Syrie et l'Iran, le chef du CPL fait le pari de la libanité du Hezbollah. Ce dernier, lui, cherche à sortir de son isolement sur les plans interne et international.


Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, et le chef du CPL, Michel Aoun, le 6 février 2006 à Mar Mikhael. Photo d'archives Mahmoud Tawil


Le document d'entente
Après d'âpres discussions dont certaines se sont déroulées dans un restaurant de la banlieue-sud de la capitale, les négociateurs des deux partis parviennent à rédiger un texte commun. Gebran Bassil présente ce texte à Hassan Nasrallah. "Voilà notre bébé. Nous lui avons donné tout ce que nous pouvions pour qu’il puisse vivre et maintenant c’est à vous et au général Michel Aoun de prendre le relais", déclare le cadre du CPL s'adressant au chef du Hezbollah.

Avant le 6 février 2006, Michel Aoun et Hassan Nasrallah ne s'étaient jamais vus. Dans une interview télévisée conjointe des deux hommes en 2008, le leader du parti chiite a raconté que leur premier contact date de 1997. Le chef du CPL lui avait téléphoné pour lui présenter ses condoléances après la mort de son fils, Hadi Nasrallah.

Pour rendre public leur entente, les deux parties s'accordent sur l'idée d'une conférence de presse commune à l'église Mar Mikhaël, à Chiyah, lieu emblématique de l'ancienne ligne de démarcation durant la guerre civile libanaise. Il est organisé au lendemain d'une manifestation islamiste à Beyrouth lancée après la publication au Danemark des caricatures de Mahomet qui a ravivé les peurs d'un conflit islamo-chrétien.

Le document d'entente présenté comporte 10 points (lire ici l'intégralité du document), consacrant notamment les options du dialogue interne et de la démocratie consensuelle, ainsi que leurs convergences sur l'adoption d'une loi électorale juste et l'édification de l’État. Le document traite également des disparus de guerre, de la question des Libanais en Israël. Dans ce texte, les deux partis condamnent les assassinats politiques qui ont ébranlé le Liban au cours de l'année 2005 et proposent leur vision commune des relations libano-palestiniennes.

Ce document d'entente évoque surtout le "maintien" des armes du Hezbollah qui "doit se baser sur des justifications qui font l’unanimité nationale", en faisant valoir l'importance de "définir les circonstances objectives qui aboutiraient à la suppression des causes et des justifications de leur existence". Il évoque également la nécessité d'"établir des relations saines et à pied d'égalité entre le Liban et la Syrie".

Ce texte et ce rapprochement entre les deux partis est la cible de nombreuses critiques, notamment de la part du 14 Mars qui estime que le CPL se range dans l'axe iranien-syrien. "C’est un document souverainiste", répond le général. Mais ce rapprochement prendra tout son sens au moment de la guerre entre le Liban et Israël à l'été 2006 lorsque des chiites fuyant les bombardements se réfugient dans les régions chrétiennes qui les accueillent dans un véritable élan de solidarité.


Ghaleb Abou Zeinab, membre du bureau politique du Hezbollah, et Gebran Bassil, responsable des relations politiques au sein du CPL, le 6 février 2006 en l'église Mar Mikhaël, à Chiyah. Photo d'archives Mahmoud Tawil


Bénéfices politiques
L'entente "stratégique" entre le CPL et le Hezbollah, qui se transforme très vite en alliance politique, perdure encore 13 ans après, malgré les critiques des opposants du parti chiite qui estiment que la formation aouniste a assuré au parti de Hassan Nasrallah une couverture interne, légitimé ses armes et l'axe syro-iranien. Pour le CPL, au contraire, cette alliance a permis de fortifier l’unité nationale et d'assurer une certaine stabilité interne, souvent mise à l'épreuve ces dernières années, notamment au moment du coup de force du Hezbollah le 7 mai 2008.

L'alliance entre les deux partis a permis au camp qu'ils représentent d'engranger des bénéfices politiques et électoraux. Après les accords de Doha en 2009, le CPL entre pour la première fois au gouvernement. En 2011, les ministres de l'opposition démissionnent du cabinet Hariri alors que le Tribunal spécial pour le Liban s'apprêtait à mettre en accusation des membres du Hezbollah. La démission est annoncée par Gebran Bassil, devenu ministre de l’Énergie.


Recentrage
Un nouveau chapitre dans les relations entre le CPL, dirigé par Gebran Bassil depuis septembre 2015, et le Hezbollah s'ouvre après l'accession de Michel Aoun à la tête de l’État en 2016, acquis en partie grâce au soutien du parti chiite, mais aussi à la faveur d'un large compromis présidentiel que le parti aouniste construit en nouant des rapprochements avec d'autres formations.

En passant d'une figure de l'opposition à la magistrature suprême, le chef de l’État et le CPL de Gebran Bassil opèrent un recentrage, notamment par rapport au Hezbollah, avec lequel ils partagent néanmoins la même lecture des dossiers stratégiques, comme le dossier syrien. Ce recentrage s'illustre notamment lors des élections législatives de mai dernier lors desquelles les deux partis présentent des listes concurrentes dans certaines circonscriptions.

Les relations entre les deux formations connaissent même un froid, notamment lorsque le président Aoun reproche, en décembre dernier, au Hezbollah, sans le nommer, de retarder la formation du cabinet en insistant à vouloir réserver un portefeuille aux députés sunnites pro-8 Mars de la "Rencontre consultative".


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Le 6 février 2006, le chef du Courant patriotique libre, le général Michel Aoun, et le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, signent un document d'entente en 10 volets à l'église Mar Mikhaël, à Chiyah, dans la banlieue sud de Beyrouth, après plusieurs mois de discussions entre les deux formations. Ce rapprochement spectaculaire entre l'une des principales figures...

commentaires (9)

Je pense que notre peuple d'une manière ou d'autre et probablement inconsciemment (l'instinct de survie)en fait trop quand il parle de la "fin du pays, ou encore de la tutelle syrienne ...)comme une fatalité. Le Liban étant un pays géré par un système communautaire ce fait le rend trop fragile aux influences extérieurs.... La Syrie étant un voisin frontalier dont l'histoire contemporaine s'est un peu frotté à la nôtre, lui a probablement donné quelques appétits sur dimensionnés... Mais en aucun cas le Liban ne peut fléchir de manière nette et définitive à l'une ou l'autre des diplomaties d'ingérence qu'elles soient Saoudienne, syrienne ou iranienne. La raison est simple, car chaque communauté a des intérêts et une vision de la société trop différente de tel ou tel pays cités. On a mis trop de temps pour comprendre certaines choses ...(par exemple que la guerre n'est pas une solution), on va peut-être mettre un peu de temps pour comprendre que nos intérêts réels se trouvent juste près de nous, auprès des autres communautés libanaises et non pas à l’étranger. Un sunnite libanais trouvera plus de solidarité près chez son compatriote chiite, chrétien ou druze... qu'en Arabie. C'est pareil pour toutes les autres communautés ... Si on a compris et réalisé ce vœu qui n'est qu'une réalité sur le chemin d'une plénitude d'un état-nation, alors on aura réussi notre pari.

Sarkis Serge Tateossian

14 h 46, le 06 février 2019

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Commentaires (9)

  • Je pense que notre peuple d'une manière ou d'autre et probablement inconsciemment (l'instinct de survie)en fait trop quand il parle de la "fin du pays, ou encore de la tutelle syrienne ...)comme une fatalité. Le Liban étant un pays géré par un système communautaire ce fait le rend trop fragile aux influences extérieurs.... La Syrie étant un voisin frontalier dont l'histoire contemporaine s'est un peu frotté à la nôtre, lui a probablement donné quelques appétits sur dimensionnés... Mais en aucun cas le Liban ne peut fléchir de manière nette et définitive à l'une ou l'autre des diplomaties d'ingérence qu'elles soient Saoudienne, syrienne ou iranienne. La raison est simple, car chaque communauté a des intérêts et une vision de la société trop différente de tel ou tel pays cités. On a mis trop de temps pour comprendre certaines choses ...(par exemple que la guerre n'est pas une solution), on va peut-être mettre un peu de temps pour comprendre que nos intérêts réels se trouvent juste près de nous, auprès des autres communautés libanaises et non pas à l’étranger. Un sunnite libanais trouvera plus de solidarité près chez son compatriote chiite, chrétien ou druze... qu'en Arabie. C'est pareil pour toutes les autres communautés ... Si on a compris et réalisé ce vœu qui n'est qu'une réalité sur le chemin d'une plénitude d'un état-nation, alors on aura réussi notre pari.

    Sarkis Serge Tateossian

    14 h 46, le 06 février 2019

  • C'est tout à fait navrant que les spécialistes primaires denués de bon sens n'arrivent toujours pas à comprendre que sous la voûte du ciel libanais, il n'y a qu'une seule personne valable et capable, plus ses amirateurs et fidèles sujets inconditionnels et tellement bourrés de bon sens... et un peu plus loin, qu'un seul pays suprêmement irréprochable, donc un exemple pour nous tous ! Tout le reste n'est que complots menés par des spécialistes...du complot ici et là ! Irène Saïd

    Irene Said

    14 h 42, le 06 février 2019

  • L,ACCORD DES FOSSOYEURS DE L,ETAT !

    LA LIBRE EXPRESSION

    14 h 34, le 06 février 2019

  • peu de changement au tableau, a part qqs "escapades" bizarroides de jibran , mal avalees par HN mais vite fait digerees. Sinon, C toujours HN qui fait la pluie et le beau temps usant - a peine - de son index. Ben Bon, bravo pour lui , disons le objectivement quoi.

    Gaby SIOUFI

    14 h 14, le 06 février 2019

  • Fin de la tutelle syrienne "A la fin de l'année 2004, la tutelle syrienne sur le Liban, qui dure depuis 14 ans, vacille comme jamais". "A la fin de l'annee 2004, la tutelle syrienne sur le Liban, qui dure depuis 28 ans", plutot.

    Michele Aoun

    14 h 10, le 06 février 2019

  • Liban RIP à moins d'un miracle ... et on sait qui sont les fossoyeurs.

    Remy Martin

    13 h 29, le 06 février 2019

  • - De tout cela je retiens la belle et douce phrase de Bachar el-Assad à Rafic Hariri, chef du gouvernement libanais : Bachar el-Assad l'avait menacé de briser le Liban sur sa tête. En effet, il lui avait envoyé une voiture super-piégée. - Avec l'Accord de Chiyah, Michel Aoun fait le pari de la libanité du Hezbollah. Après 13 ans, Hassan Nasrallah vient de reconnaître que le Hezbollah est l'une des branches de l'Iran. - Gebran Bassil a reconnu hier que l'Accord de Chiyah a permis d'élire Michel Aoun à la présidence de la République sans préciser que le siège n'était qu'un strapontin dépaillé.

    Un Libanais

    12 h 45, le 06 février 2019

  • Résultat des courses, où en est le fameux 14 Mars , et où en est le 8 Mars ? Si le 14 Mars se vautre dans cette situation lamentable est-ce la faute à l'Iran , ou à la Syrie ou pourquoi pas aux chiites " occupants-envahisseurs" de leur propre terre ? Tant qu'à faire pourquoi ne pas le penser , puisque le Liban a été occupé par les palestiniens de arafat et les usurpateurs d'israel. L'habitude peut faire qu'on sera toujours occupé par quelque chose , mais rarement occupé par le Bon sens . Faut se calmer un peu , l'hystérie est mauvaise conseillère , ce traité de cette alliance va perdurer pendant des décennies, les tiraillements ici et là ne sont que le ciment de cette ALLIANCE bienfaitrice pour l'indépendance du Liban nouveau auquel on aspire .

    FRIK-A-FRAK

    12 h 08, le 06 février 2019

  • Trsite periode connue comme le debut de la fin. Et malheuresement ceux qui pensent comme cela vont etre directement assimilés a des partisant de l'arabie saoudite, ou encore, leur réplique preférée, de collaborateurs.

    Toni Pantaloni

    11 h 38, le 06 février 2019

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