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LE LIBAN À TABLE
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Portraits de chefs - Gastronomie

À Paris, les Libanaises de « Toutia » racontent leurs histoires avec le langage des mets

En quelques mois seulement, les sœurs Tracy Zeidan et Théa Nasrallah ont cambriolé l’attention des milieux de la mode, de l’art et du design à Paris à la faveur des expériences culinaires qu’elles créent pour des particuliers, des marques, des galeries et des musées. Leurs banquets oniriques ou leurs toutes petites bouchées semblant avoir été cousues à la main, avec ce quelque chose d’à la fois brut et fragile, de trouble et de beau, ont cela d’infiniment poétique qu’ils puisent sans cesse dans les goûts du Liban et dans la minutie du Japon... Portrait.

À Paris, les Libanaises de « Toutia » racontent leurs histoires avec le langage des mets

Théa Nasrallah et Tracy Zeidan, les deux sœurs derrière « Toutia ». Photo DR

De leur enfance, Tracy Zeidan et Théa Nasrallah conservent précieusement un souvenir particulier qui les lie. Celui d’étés sur la côte nord libanaise, de fins de journée enrubannées dans l’odeur de l’iode et une lumière dorée, à crapahuter dans les rochers, en compagnie de leur mère Lama, pour y « cueillir » des oursins qu’elles ouvraient avec des ciseaux et arrosaient de citron… Quand elles évoquent ces moments, le bonheur vient leur plisser les yeux. Depuis l’époque, ces deux sœurs avaient aussi l’habitude de se donner le tendre surnom de Toutia. Ce n’est donc pas un hasard qu’au moment où elles ont décidé de se lancer, à deux, dans la création d’événements culinaires et artistiques, elles aient choisi de baptiser leur studio Toutia.« C’est un mot qui n’existe qu’en libanais et qui pour nous est une réminiscence du Liban. En même...
De leur enfance, Tracy Zeidan et Théa Nasrallah conservent précieusement un souvenir particulier qui les lie. Celui d’étés sur la côte nord libanaise, de fins de journée enrubannées dans l’odeur de l’iode et une lumière dorée, à crapahuter dans les rochers, en compagnie de leur mère Lama, pour y « cueillir » des oursins qu’elles ouvraient avec des ciseaux et arrosaient de...
commentaires (2)

Merci pour cet article ! Je pense qu'on appelle ce plat "oricios" à Asturias ou en Galice au Nord de l'Espagne. C'est logique en vue de la culture méditerranienne et les racines communes entre cuisine italienne, grecque et libanaise ... (en italien "ricci del mar").

Stes David

09 h 03, le 13 février 2023

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Commentaires (2)

  • Merci pour cet article ! Je pense qu'on appelle ce plat "oricios" à Asturias ou en Galice au Nord de l'Espagne. C'est logique en vue de la culture méditerranienne et les racines communes entre cuisine italienne, grecque et libanaise ... (en italien "ricci del mar").

    Stes David

    09 h 03, le 13 février 2023

  • Gilles, tu nous as mis l’ eau à la bouche. Il faudrait nous donner l le moyen de les contacter?

    Nayla De Freige

    08 h 44, le 13 février 2023

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