Urgent : En soirée, l'armée libanaise a demandé l'assistance de la FINUL pour sept personnes bloquées près de la Ligne bleue, à proximité du tombeau de Cheikh Abad, lors d'un échange de tirs important de part et d'autre de la Ligne bleue, a indiqué la Finul à L'Orient-Le Jour. La FINUL a contacté l'armée israélienne pour l'exhorter à cesser le feu afin de faciliter l'opération de sauvetage. L'armée israélienne a suspendu les tirs, permettant aux forces armées libanaises d'évacuer les personnes de la zone. Malheureusement, une personne a perdu la vie lors de cet incident, tandis que les autres ont été secourues.
Le tombeau de cheikh Abad est situé à la frontière libano-israélienne, non loin des villages de Houla et de Mais el-Jabal.
Nous vous remercions de nous avoir suivi tout au long de la journée.
L'équipe reste connectée aux éventuels développements majeurs de cette actualité, mais va prendre une petite pause afin de vous retrouver demain matin.
Lire ici le point sur la situation à 21h30.
Plusieurs personnes ont été prises au piège par des tirs israéliens, dans les environs de Houla, au Liban-Sud, jusqu'à ce que la Finul intervienne, rapportent plusieurs médias locaux. Contacté, le porte-parole de la Finul n'était pas dans la mesure de commenter pour le moment. Mais une source haut placée au sein de l'armée libanaise que L'Orient-Le Jour a contacté, a confirmé que la situation avait bien été « réglée » en coordination avec la Finul, mais que l'une des personnes prises au piège avait péri suite à l'incident.
La chaîne al-Jazeera évoque neuf civils, dont six journalistes. Selon son correspondant au Liban les forces israéliennes « tiraient autour de l'endroit où se trouvent les journalistes et les civils pour les empêcher de partir. »
La Russie a estimé jeudi que la décision des États-Unis de bloquer une résolution de l'ONU qui appelait à une « pause humanitaire » entre le Hamas et Israël aura des « conséquences monstrueuses » en termes de perte de vies civiles.
« Dans le contexte d'une confrontation qui prend de l'ampleur et risque de dépasser les frontières de la région du Proche-Orient et d'acquérir une dimension confessionnelle, les conséquences d'une telle démarche sont monstrueuses », a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
Seize journalistes palestiniens ont bien été tués dans la bande de Gaza en 13 jours depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre, a confirmé jeudi le syndicat palestinien des journalistes, cité par l'AFP. Ce bilan semble inclure le décès, mercredi, de Mohammad Baloucha, journaliste palestinien travaillant pour la chaîne d’information Palestine Today, lui aussi mort lors bombardement de l'armée israélienne.
Le Mouvement international des chefs d’entreprise libanais au Liban et à l'étranger (MIDEL) a considéré, jeudi dans un communiqué, que le Liban ne « supportera pas le choc provoqué par le lancer d’une seule pierre ou le tir d’une seule balle », en commentant la possibilité d’un débordement au Liban de la guerre entre le Hamas et Israël.
« Ni son peuple, ni ses entreprises, ni son économie, ni son secteur privé, ni son (administration), ni ses infrastructures ne peuvent supporter un nouveau choc » a insisté le président du MIDEL, Fouad Zmokhol, soulignant le fait que le pays avait déjà 4 ans de crise économie et financière dernière lui et n’avait toujours pas pansé les plaies « de l’explosion du 4 août 2020 », qui a soufflé Beyrouth et son port.
Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, a fait part de ses inquiétudes concernant la guerre de Gaza, et déclaré : « Nous craignons le pire » sur la base de « toutes les indications », rapporte l'agence Reuters.
Lors d'une conférence de presse avec son homologue allemand, Ayman Safadi a déclaré que la guerre aurait des « répercussions catastrophiques » et a appelé à « protéger la région du danger de son expansion ».
- Le Conseil des ministres a approuvé le plan élaboré par le ministère des Travaux publics et des Transport, et celui de la Santé, selon le ministre sortant de l’Information, Ziad Makari, s’exprimant en direct depuis le Grand sérail à l’issue de la réunion du Conseil des ministres programmée à 16h et consacrée aux derniers développements en cours au Liban, en marge de la guerre entre Hamas et Israël. « Les citoyens doivent être rassurés par le fait que le gouvernement travaille », a notamment déclaré Ziad Makari.
- Prenant ensuite la parole, le ministre sortant des Travaux publics, Ali Hamiyé (Hezbollah) a expliqué que le plan d’urgence visait principalement à maintenir le fonctionnement des principales infrastructures du pays, à savoir les ponts, les ports, l’aéroport international de Beyrouth, si la situation venait à dégénérer au Liban.
- Une source ministérielle souhaitant rester anonyme a confié à L'Orient-Le Jour que le ministre sortant de la Santé, Firas Abiad, avait insisté lors de la réunion que « le Liban de 2023 » était bien moins préparé à encaisser un choc de cet ampleur comparé à « celui de 2006 », compte tenu de l’impact de la crise qu’il traverse depuis 4 ans. Le ministre a aussi considéré que le pays devait en priorité s’approvisionner en « médicaments manquants » avant une éventuelle escalade, en se tournant notamment vers les ONG.
Photo Mohammad Yassine
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a plaidé jeudi au Caire pour « un accès humanitaire rapide et sans obstacle » de l'aide humanitaire à Gaza, appelant à un « cessez-le-feu humanitaire immédiat », au 13e jour de la guerre entre Israël et le Hamas.
« Il nous faut de la nourriture, de l'eau, du carburant et des médicaments tout de suite, il en faut beaucoup et il en faut de façon durable », a lancé M. Guterres. « Ce qu'il faut, ce n'est pas une petite opération mais un effort durable (...), les humanitaires doivent pouvoir faire entrer l'aide et la distribuer en toute sécurité dans la bande de Gaza », a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse.
Recensement des frappes à la frontière entre le Liban et Israël depuis le 7 octobre. Découvrez notre carte ici.
Le ministère israélien de la Défense a annoncé l'arrivée d'une cargaison de véhicules blindés américains. Dans un message publié sur X (ex-Twitter), le ministère a déclaré que ces véhicules étaient destinés à être « transférés à l'armée israélienne pour remplacer ceux endommagés pendant la guerre ».
Il n'est pas sûr que l'aide humanitaire puisse entrer dès vendredi dans la bande de Gaza, a déclaré le patron de l'OMS, quelques minutes avant qu'un média égyptien n'annonce l'ouverture du passage frontalier de Rafah ce jour-là.
« Nous exhortons ceux qui peuvent le faire (laisser passer l'aide humanitaire, Ndlr) à faire en sorte que cela se produise, s'il vous plaît, pour éviter la tragédie qui nous attend », a imploré jeudi Tedros Adhanom Ghebreyesus au cours d'un point de presse à Genève, juste avant que la chaîne de télévision AlQahera News n'affirme que « Rafah ouvrira demain », sans donner plus de détails sur l'aide qui passera.
Perspective d'une offensive terrestre israélienne à Gaza : le point analyse d'Élie Fayad
-Depuis le début des frappes israéliennes sur la bande de Gaza, dans la foulée du « Déluge d’al-Aqsa », l’attaque sanglante menée le 7 octobre par le Hamas en Israël, il est question d’une offensive terrestre que préparerait l’armée de l’Etat hébreu dans l’enclave. Près de deux semaines après le début des hostilités, cette offensive n’a pas encore commencé, mais sa perspective est largement évoquée. Dans quels objectifs, sachant que le président américain Joe Biden, sans s’opposer à aucun moment au principe d’une telle offensive, a semblé souhaiter que l’ampleur en soit limitée, tant dans la nécessité d’épargner autant que possible les civils que dans la durée de l’occupation du territoire par Israël.
-Le gouvernement israélien pourrait se contenter d’une expédition punitive contre le Hamas, de quoi satisfaire son opinion publique en affaiblissant le mouvement islamiste (un objectif déjà entamé dans le cadre de la campagne aérienne, des cadres de la formation palestinienne ayant été tués dans les raids) et, surtout, en dissuadant de futures attaques du type « déluge d’al-Aqsa ».
-Il pourrait aller plus loin en s’efforçant de démanteler l’organisation, voire de « l’éradiquer », comme cela a été dit et redit par des responsables israéliens.
-Enfin, les adversaires d’Israël lui prêtent l’intention de vouloir provoquer un déplacement global de la population de Gaza (plus de 2 millions d’habitants), une option maximaliste difficile à faire avaler à la communauté internationale, si tant est qu’elle soit envisagée, et qui, d’ores et déjà, est catégoriquement rejetée par les Etats arabes voisins.
-En tout état de cause, un rappel s’impose dès lors qu’on parle de démantèlement d’une organisation bien implantée sur un territoire. Durant l’été de 1982, l’armée israélienne était intervenue au Liban dans le but d’y mettre fin à la présence de l’OLP. Malgré les moyens mis en œuvre et l’occupation directe de plus du tiers du territoire libanais, malgré aussi le fait que la centrale palestinienne se trouvait sur un territoire qui n’est pas le sien et qu’une grande partie de l’opinion libanaise était à l’époque favorable à cet objectif, celui-ci ne sera atteint que partiellement, le leader historique de l’OLP Yasser Arafat parvenant à regagner le Liban avec son état-major quelque temps après leur départ forcé de Beyrouth, sous haute surveillance internationale. Il faudra attendre plus d’un an avant que la Syrie de Hafez el-Assad ne réussisse à le déloger définitivement de Tripoli, dans le Nord du Liban, où il avait installé son nouveau QG.
Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré jeudi aux troupes d'infanterie rassemblées à la frontière de Gaza qu'elles verraient bientôt l'enclave palestinienne "de l'intérieur", rapporte Reuters, ce qui laisse entendre qu'une invasion terrestre pourrait être imminente."Vous voyez Gaza de loin, vous la verrez bientôt de l'intérieur. L'ordre viendra", a-t-il déclaré.
Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, rencontre des soldats près de la frontière israélienne avec la bande de Gaza, dans le sud d'Israël, le 19 octobre 2023. REUTERS/Ronen Zvulun
Le terminal de Rafah, l'unique ouverture sur la bande de Gaza non contrôlée par Israël, ouvrira vendredi pour laisser passer l'aide humanitaire vers le territoire palestinien pilonné par l'armée israélienne depuis 13 jours, a annoncé jeudi un média proche du renseignement égyptien.
Citant des "sources", la chaîne AlQahera News affirme que "Rafah ouvrira demain" vendredi, sans donner plus de détail sur l'aide qui passera. Dans la nuit, le président américain, Joe Biden, avait affirmé avoir obtenu du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi de "laisser jusqu'à 20 camions traverser", un nombre totalement insuffisant selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Le poste frontière de Rafah avec l'Égypte dans le sud de la bande de Gaza, le 19 octobre 2023. Photo par MOHAMMED ABED / AFP
Une offensive terrestre menée par l'armée israélienne dans la bande de Gaza s'étendrait sur plusieurs années, a prévenu David Petraeus, ancien directeur de la CIA, dans le podcast Power Play du média américain Politico.
David Petraeus a occupé des postes de haut rang dans l'armée américaine en Irak et en Afghanistan. Pour lui, lancer une invasion terrestre et poursuivre la campagne de bombardement de l'armée israélienne « pourrait rapidement aboutir à une situation similaire à celle de Mogadiscio, mais en bien pire ». Une référence à la bataille qui a pris place les 3 et 4 octobre 1993 dans la capitale somalienne, un point tournant de l'intervention internationale dans le pays qui était alors ne proie à une violente guerre civile.
« Les contre-insurrections ne se gagnent pas en un an ou deux, insiste-t-il. Elles prennent généralement une décennie ou plus, comme nous l'avons vu en Irak et en Afghanistan », a encore relevé David Petraeus.
Photo : Getty Images/AFP
Le ministère des Affaires étrangères allemand a exhorté jeudi les citoyens allemands à quitter le Liban.
Les citoyens allemands ont également été invités à enregistrer leurs coordonnées sur un portail de crise en ligne et à être informés des avis de sécurité actuels dans le pays, a indiqué le ministère sur X.
All German nationals in #Lebanon should register urgently in the #ELEFAND system if not already done so ? https://t.co/p1m4Sa4cqc
— GermanForeignOffice (@GermanyDiplo) October 19, 2023
This will allow us to keep you fully informed. Please sign out once you have left #Lebanon. (2/2)
De plus en plus de pays exhortent leurs ressortissants à éviter ou quitter le Liban. Lire ici.
L'aide humanitaire doit entrer « tous les jours » dans Gaza pour pouvoir subvenir aux besoins, a déclaré jeudi un haut responsable de l'Organisation mondiale de la Santé, qui estime que les 20 camions d'aide prévus pour le moment sont totalement insuffisants.
L’OMS a également demandé à Israël, lors d'un point de presse à Genève, d'autoriser l'entrée de carburant dans Gaza dans le cadre de l'aide humanitaire, pour alimenter les générateurs des hôpitaux et les stations de désalinisation.
Au moins 3.785 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre, a indiqué jeudi le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien. Au moins 1.524 enfants figurent parmi les morts, selon le ministère qui a également recensé 12.493 blessés.
Le bilan humain en Israël n'a pas évolué depuis plusieurs jours, avec plus de 1.400 morts et au moins 3.500 blessés, selon les chiffres rapportés par les autorités israéliennes. Le Hamas a enfin constitué au moins 200 otages depuis le début de la guerre.
Le chef du gouvernement sortant, Nagib Mikati, a déclaré en ouverture du Conseil des ministres programmé jeudi à 16 h, qu'il poursuivait ses contacts diplomatiques pour préserver le Liban de l'impact de la guerre opposant le Hamas à Israël. Il a aussi indiqué que la cellule de gestion des crises s'était réunie plus tôt dans la journée au Sérail « pour examiner les mesures à prendre », si le conflit venait à éclater au Liban. « J'ai également tenu une réunion avec des ministres et des représentants d'instances internationales opérant au Liban pour examiner leur possible coordination avec les autorités libanaises » en cas d'escalade, a ajouté le Premier ministre sortant.
Le point sur les derniers échanges de tirs au Liban-Sud.
* Le Hezbollah a annoncé dans un second communiqué en moins d’une heure que ses combattants ont attaqué 4 positions de l'armée israélienne, dont la base de Chomera et une tour d'observation à Habd el-Bustan. Selon le groupe chiite, ses combattants ont utilisé « des armes directes appropriées » et ont touché leurs cibles avec « précision ».
« Une quantité de l'équipement technique (de l'armée israélienne) a été détruite », ajoute-t-il.
* Selon le Haaretz, l'armée israélienne indique de son côté avoir identifié 20 tirs de roquettes en provenance du territoire libanais en direction d'Israël, et être en train de riposter en ciblant les sites de lancement.
* Un peu plus tard, les Brigades al-Qassam (la branche armée du Hamas) au Liban ont revendiqué« le lancement d'une salve de roquettes ciblées, composée de 30 roquettes, depuis le Liban-Sud, en direction des colonies de Galilée occidentale, notamment Nahariya et Chlomi, au nord de la Palestine occupée. »
Le Hezbollah a annoncé dans un communiqué que ses combattants ont « mené une attaque directe de missile sur le site sioniste de Manara (à l’est du Liban-Sud, à 15 km au sud de Metulla, Ndlr) jeudi après-midi et touché leur cible ». Contactée par L'Orient Today, l'armée libanaise n'était pas en mesure de donner plus d'informations sur ce nouvel incident déclenché en milieu d'après-midi.
Le bilan des victimes françaises tuées depuis le début de la guerre qui a éclaté le 7 octobre entre le Hamas et Israël s'est encore alourdi avec un total de 28 morts, a annoncé jeudi la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, citée par l'AFP.
Andrea Tenenti, porte-parole de la Finul, a déclaré à L'Orient Today qu'un échange de tirs était en cours à Aitaroun, au Liban-Sud. Haaretz et Sky News ont rapporté que des sirènes retentissaient dans le nord d'Israël.
De son côté, al-Jadeed rapporte que des explosions ont été entendues à Naqoura après des opérations militaires menées par la « résistance » et qu'Israël a riposté par des tirs d'artillerie.
L'armée israélienne a arrêté 80 personnes en Cisjordanie occupée, dont 63 qui seraient des membres du Hamas, selon le Haaretz et Al-Jazeera.
« Pour le moment, nous sommes ici, et rien n'a changé en ce qui concerne notre activité », a déclaré le porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL), Andrea Tenenti, à L'Orient-Le Jour. Il réagissait aux remarques faites par le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, qui est actuellement à Beyrouth. Le haut responsable avait notamment a mis en garde contre un retrait de la mission de maintien de la paix des Nations unies au Liban, compte tenu de l'escalade majeure entre Israël voisin et le groupe islamiste palestinien Hamas.
« Nous ne prévoyons pas de partir, et nous continuons à surveiller les opérations, a ajouté Andrea Tenenti. Nous sommes opérationnels 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, nous poursuivons notre dialogue avec les parties pour désamorcer la situation, et nos troupes surveillent la Ligne bleue. »
Interrogé sur la situation le long de la frontière entre le Liban et Israël, il a répondu : « La situation reste tendue et volatile, avec des échanges de tirs se produisant le long de la Ligne bleue. » En fin d'après-midi la Finul a par ailleurs confirmé que des tirs étaient à nouveau échangés à la frontière entre le Liban et Israëln sans pouvoir fournir plus de détail dans l'immédiat.
Les bombardements aériens israéliens ont ciblé, soit directement, soit de façon collatérale, cinq nouvelles boulangeries dans plusieurs régions de la bande de Gaza, a rapporté l'agence de presse palestinienne WAFA, citant un de ses correspondant. L’information a été reprise par d’autres médias en ligne.
Toujours selon Wafa, ce n’est pas la première fois que l’armée israélienne prend des boulangeries pour cible dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël, en provoquant des victimes parmi leur personnel et les clients faisant la queue pour acheter du pain.
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Trois Palestiniens ont été tués lors d'affrontements avec les forces israéliennes dans le camp de réfugiés de Nour Chams, dans la ville de Tulkarm, en Cisjordanie, selon le ministère palestinien de la Santé.
Depuis le 7 octobre, plus de 62 Palestiniens ont été tués par les forces israéliennes en Cisjordanie, et plus de 1 100 ont été blessés. Selon Reuters, le ministère de la santé de Gaza a déclaré que 3 785 personnes ont été tuées par les frappes israéliennes depuis le 7 octobre, dont l'écrasante majorité dans la bande de Gaza.
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Le Premier ministre libanais sortant, Nagib Mikati, a présidé jeudi une réunion de la cellule de gestion des crises à laquelle le Conseil des ministres avait confié, le 12 octobre, l'élaboration d'un plan anticipant une éventuelle guerre au Liban en raison du conflit en cours entre le Hamas palestinien et Israël.
Le ministre sortant de l'Information, Ziad Makari, a déclaré à L'Orient-Le Jour que les discussions ont principalement porté sur une probable coordination entre les autorités libanaises et l'ONU pour mettre à exécution le plan en question. Le Conseil des ministres, qui doit se réunir à 16 h, devra être notifié de ces discussions afin de prendre la décision adéquate.
Le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, en visite à Beyrouth, a mis en garde jeudi contre un retrait de la mission de maintien de la paix de l'ONU au Liban, à un moment où l'on assiste à une escalade majeure entre le voisin israélien et le groupe islamiste palestinien Hamas.
"Une réduction ou un retrait de la FINUL serait un mauvais signal en ce moment", a-t-il déclaré aux journalistes à bord de la corvette allemande Oldenburg, qui est déployée dans le cadre de la mission de l'ONU et qui est amarrée dans le port de Beyrouth.
La FINUL opère au Liban depuis 1978 pour maintenir la paix le long de la frontière avec Israël. Elle a été élargie par la résolution des Nations unies qui a mis fin à la guerre entre Israël et le Hezbollah dans le sud du Liban en 2006.
L’Unrwa (l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens) "n’a pas reçu d’aides humanitaires destinées à Gaza depuis le 7 octobre dernier", a déclaré Juliette Touma, porte-parole de cette organisation, à L’Orient-Le Jour. Selon elle, le point de passage de Rafah n’a toujours pas été ouvert pour permettre l’acheminement des aides via l’Egypte.
Plusieurs Palestiniens ont été tués et blessés, dont des enfants, lors d’un raid aérien sur la localité de Khan Younes, dans le sud de la bande de Gaza, selon un média du Hamas cité par Reuters.
URGENT : L'ambassade des États-Unis au Liban a exhorté jeudi ses ressortissants à "planifier leur départ dès que possible, tant que les options commerciales sont encore disponibles".
Dans un avis envoyé par courriel aux citoyens, l'ambassade a indiqué qu'elle suivait de près la situation sécuritaire au Liban.
"Nous recommandons aux citoyens américains qui choisissent de ne pas partir de préparer des plans de secours pour les situations d'urgence", a déclaré l'ambassade.
URGENT : La première femme élue au bureau politique du Hamas, Jamila Chanti, a été tuée dans un raid israélien dans la bande de Gaza, a annoncé le mouvement islamiste palestinien, au treizième jour de la guerre qui l'oppose à Israël, rapporte l'AFP.
(Jamila Chanti, en noir, entourée d'élues du Hamas, au domice d'Ismaïl Haniyeh, dans le camp de réfugiés d'al-Shatti à Gaza, le 17 février 2006. Photo MAHMUD HAMS/AFP)
L'USS Mount Whitney a quitté le 18 octobre son port d'attache de Gaeta, en Italie, pour rejoindre la Méditerranée orientale où se trouvent déjà l'USS Gerald R. Ford ainsi que l'USS Eisenhower, peut-on lire dans un communiqué publié sur le site officiel de la « U.S. Naval Forces Europe and Africa / U.S. Sixth Fleet ». Ce navire de commandement et de contrôle de classe Blue Ridge de la 6e flotte américaine est déployé en soutien aux opérations américaines en Méditerranée orientale, selon le communiqué.
A l’issue de la réunion avec les ambassadeurs accrédités au Liban, le ministre libanais sortant des Affaires étrangères Abdallah Bou Habib a affirmé qu'il a été convenu de l'importance d'un cessez-le-feu immédiat à Gaza et de l'envoi d'aides, ainsi que du rejet du déplacement et de la réinstallation dans un autre pays » des Palestiniens fuyant le conflit.
M. Bou Habib a indiqué que les participants à la réunion ont convergé sur « la nécessité de mettre fin à l'occupation israélienne », précisant que « la solution est d'établir un État palestinien".
Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, devrait se rendre plus tard dans la journée de jeudi en Arabie saoudite, où il rencontrera le prince héritier Mohammad Ben Salmane, selon Reuters.
Selon un dernier bilan du ministère de la Santé à Gaza, 3.785 palestiniens ont été tués dans les frappes israéliennes depuis le 7 octobre, rapporte l'agence Reuters.
Le point de 13h30 est sorti. C'est le moment de se mettre à jour sur les développements de cette 13e journée de guerre. Les détails sont ici.
L'armée israélienne continue de bombarder la localité de Mays el-Jabal, au Liban-Sud, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).
La cheffe de la diplomatie allemande Annalena Barbock a entamé une nouvelle tournée au Proche-Orient pour œuvrer notamment à ce que l'aide internationale "parvienne rapidement et sans entrave aux habitants de Gaza", selon des propos tenus avant son départ et rapportés par l'AFP.
URGENT : Une frappe israélienne a tué jeudi Jihad Mheisen, chef des forces de sécurité nationale dirigées par le Hamas, ainsi que des membres de sa famille à Gaza, selon un média du Hamas cité par Reuters.
Des responsables américains ont indiqué jeudi à leurs homologues turcs que les porte-avions qui se sont rapprochés d'Israël en Méditerranée orientale ont été envoyés là pour une éventuelle évacuation de civils, a déclaré jeudi un responsable du ministère turc de la Défense cité par Reuters.
Les États-Unis ont déployé deux porte-avions - et leurs navires de soutien - en Méditerranée orientale depuis l'attaque surprise des militants du Hamas contre Israël ce mois-ci.
Le président Recep Tayyip Erdogan a critiqué les États-Unis pour cette initiative, affirmant qu'ils commettraient de "graves massacres" à Gaza. Il a également déclaré que le déploiement de porte-avions américains dans la région entravait les efforts turcs visant à rétablir le calme dans la région.
"Lorsque nous soulevons cette question avec nos homologues américains, ils nous répondent que ces groupes de porte-avions ont été envoyés dans le cadre d'opérations d'évacuation de non-combattants pour les civils de la région", a déclaré à la presse un responsable du ministère turc de la Défense.
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a déclaré plus tôt que le déploiement des groupes de combat des porte-avions dans la région n'était "pas une provocation, mais une mesure de dissuasion".
En visite en Israël, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a déclaré jeudi au président israélien Isaac Herzog qu'il était important de fournir une aide humanitaire à la population de Gaza, selon l'agence Reuters.
"Les Palestiniens sont victimes des agissements du Hamas. Il est important que nous continuions à fournir un accès humanitaire", a-t-il déclaré.
Gaza-Israël: Un sommet entre le président égyptien Abdel Fattah el-Sissi et le roi Abdallah II de Jordanie se tiendra au Caire aujourd'hui,, selon une annonce officielle rapportée par l'AFP.
Le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, est arrivé jeudi matin au Liban, dans le cadre d'une visite surprise, a confirmé une porte-parole au sein de l'ambassade allemande à notre publication. "Le ministre est au Liban pour quelques heures afin de s'enquérir du contingent allemand au sein de la Force intérimaire des Nations unies au Liban", a expliqué la porte-parole, sans plus de précisions
L'information a été rapportée par le journal allemand Bild et reprise par plusieurs médias libanais. Selon le Bild, l'objectif du ministre serait de "se faire une idée de l'état d'esprit de la centaine de soldats allemands présents" au Liban au sein de la Finul.
L'armée israélienne a annoncé qu'un missile antichar a été tiré en direction d'une ville israélienne près de la frontière avec le Liban, selon le site d'information israélien Haaretz. Les médias libanais ont rapporté que deux roquettes de type Kornet ont été lancées en direction de la localité israélienne "al-Manara", située en face des villes de Mays al-Jabal et de Houla, au Liban-sud.
Des machines destinées à la réparation des routes ont été envoyées par le poste frontière de Rafah, de l'Égypte vers la bande de Gaza, en préparation de la livraison d'une partie de l'aide stockée dans la péninsule égyptienne du Sinaï, ont déclaré deux sources de sécurité jeudi, rapporte Reuters.
Le flou entourant la situation sécuritaire et les avertissements de plus en plus clairs de la part des ambassades poussent de nombreuses personnes à reconsidérer leur présence au Liban. Rester ou partir ? Le dilemme des ressortissants étrangers au Liban, raconté par Suzanne Baaklini.
Des Palestiniens cherchent des corps sous les décombres après une frappe israélienne, dans le sud de la bande de Gaza, le 19 octobre 2023 (Ibraheem Abu Mustafa / REUTERS)
La Chine a regretté jeudi la décision des Etats-Unis de bloquer une résolution de l'ONU qui appelait à une "pause humanitaire" entre le Hamas et Israël, Washington fustigeant un texte qui ne mentionnait pas le "droit d'Israël à se défendre".
"La Chine est profondément déçue par l'obstruction des Etats-Unis à l'adoption par le Conseil de sécurité d'un projet de résolution sur la question palestinienne", a indiqué devant la presse une porte-parole de la diplomatie chinoise, Mao Ning, selon l'AFP.
Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a qualifié jeudi l'attaque sanglante lancée par le Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, d'"acte de terrorisme innommable", à son arrivée pour une visite de solidarité en Israël.
"Je suis en Israël, une nation en deuil. Je pleure avec vous et je me tiens avec vous contre le fléau qu'est le terrorisme. Aujourd'hui et pour toujours", a-t-il écrit sur X (ex-Twitter), ajoutant en hébreu le mot "solidarité".
A son arrivée à l'aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv, il a dénoncé un "acte de terrorisme innommable et horrible", après l'attaque du 7 octobre menée par des commandos du Hamas islamiste venus du territoire palestinien de la bande Gaza.
L'armée israélienne a affirmé jeudi qu'au moins 203 personnes sont encore prises en otage à Gaza, rapporte l'agence Reuters.
L'ambassade du Royaume-Uni a déconseillé mercredi à ses citoyens de se rendre au Liban et incité ses ressortissants qui s'y trouvent déjà à quitter le pays. « Si vous vous trouvez actuellement au Liban, nous vous encourageons à quitter le pays tant que des options commerciales sont encore disponibles », a-t-elle plaidé dans un communiqué.
"Le 17 octobre, la guerre des récits s’est enclenchée dès l’apparition des premières images. Selon le Hamas, Israël est coupable. Selon les autorités israéliennes, le Jihad islamique a raté sa cible." Retour sur la frappe qui a touché l'hôpital al-Ahli Arab dans le centre de Gaza, avec Soulayma Mardam Bey.
Si rien n’est encore joué quant à l’ouverture d’un « second front libanais », la seule perspective d’une guerre imminente semble d’ores et déjà affecter l’économie libanaise. Fouad Gemayel et Julien Ricour-Brasseur vous en parlent.
"Les Libanais ne veulent pas la guerre, mais si l’Iran décide que le Hezbollah doit ouvrir sérieusement le front libanais, ils ne seront pas consultés. Et ils savent ce que cela voudra dire." C'est l'impression de Fifi Abou Dib.
L'Australie a mis à jour ses conseils de voyage pour le Liban jeudi, conseillant à ses citoyens de ne pas s'y rendre "en raison de la situation sécuritaire volatile et du risque de voir la situation sécuritaire se détériorer davantage".
L'Australie a également demandé à ses ressortissants qui se trouvent actuellement au Liban et qui souhaitent partir de le faire en utilisant la première option commerciale disponible dès qu'ils en ont la possibilité.
"Les aéroports peuvent interrompre leurs opérations sans préavis en raison de problèmes de sécurité accrus. Cela peut entraîner des retards ou des annulations de vols pendant une période prolongée", peut-on lire dans les conseils aux voyageurs mis à jour.
Le ministre israélien de la Défense Benny Gantz a déclaré mercredi que la guerre entre Israël et le Hamas pourrait probablement durer des mois et qu'elle pourrait inclure un front nord avec le Liban, selon des propos rapportés par Times of Israel.
« Cela prendra beaucoup de temps. La guerre dans le sud - et si besoin dans le nord ou ailleurs - pourrait prendre des mois, et la reconstruction nécessitera des années. Ce n'est que lorsque (la reconstruction) sera achevée que nous serons victorieux », a affirmé le ministre israélien « Notre objectif n'est pas seulement de vaincre le Hamas, mais de promettre que le Sud sera un paradis à 100 % », a-t-il ajouté. « Après la guerre, après notre victoire, sur tous les fronts où nous nous battrons, nous nous consacrerons à cette reconstruction », a-t-il promis.
De son côté, le chef d'état-major de l'armée israélienne, le lieutenant-général Herzi Halevi, a déclaré que « ce ne sera pas court, et il se peut même que nous devions étendre (les combats) si un autre ennemi se joint à nous, mais nous savons comment le faire », dans une référence aux attaques répétées du Hezbollah à la frontière nord ces derniers jours.
Un certain nombre de villages dans le secteur ouest à Ras al-Naqoura, Labouné, et dans les environs du village de Alma al-Shaab au Liban-sud ont été soumis à des bombardements israéliens jeudi à l'aube, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).
Selon l'Ani, Israël a également effectué un raid sur les environs de la ville de Naqoura à l'aube, sans faire de victimes ni de dégâts matériels.
Des avions de guerre israéliens ont également survolé le Liban-sud, notamment la ville de Saïda, peu après minuit, franchissant le mur du son à plusieurs reprises, toujours selon l'Ani.
L'armée israélienne a annoncé jeudi qu'elle a assassiné le chef de l'aile militaire du Comité de résistance populaire, Rafat Harb Hussein Abou Halal, à Rafah, rapporte Haaretz.
Abou Halal a été tué lors d'une frappe aérienne menée par le service de sécurité israélien Shin Bet, selon l'armée israélienne.
Selon al-Jazeera, l'armée israélienne a également déclaré avoir détruit des centaines d'infrastructures du Hamas à Gaza. Il s'agit notamment de sites de lancement de missiles antichars, de puits de tunnels et d'infrastructures de renseignement.
L'armée a ajouté qu'un certain nombre de combattants palestiniens qui ont mené l'attaque du 7 octobre contre Israël, ainsi que dix autres membres du groupe armé, ont été tués.
Le Hezbollah a annoncé mercredi soir que deux de ses combattants ont été tués lors d'une opération militaire, sans préciser la date, le lieu ou les circonstances de leur mort.
Selon le Hezbollah, les deux militants tués sont Ali Muhammad Marmar, originaire de la ville de Atarou, au Liban-sud, et Taha Abbas Abbas, originaire de la même ville.
Ces annonces ont lieu alors que le Hezbollah et Israël sont engagés dans des affrontements limités à la frontière sud du Liban, suite à la guerre entre le Hamas palestinien et Israël. Le Hezbollah a perdu plusieurs de ses militants depuis le début de ces affrontements, tout en affirmant avoir tué plusieurs soldats israéliens.
La star du football égyptien et de Liverpool, Mohamed Salah, a demandé mercredi que l'aide humanitaire soit autorisée à entrer à Gaza, plaidant pour la fin des "massacres" dans le conflit entre Israël et le Hamas. C'est à lire ici.
(Photo REUTERS/Phil Noble)
Les présidents américain et égyptien Joe Biden et Abdel Fattah el-Sissi ont annoncé que l'aide humanitaire va pouvoir transiter vers Gaza à partir de l'Egypte voisine de l'enclave. Ce territoire est en état de siège depuis l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre.
Pour comprendre l'importance de ce passage, nous vous invitons à lire l'article de Mario Doueiry : Le passage de Rafah est « l'unique bouée de sauvetage » pour les Gazaouis.
La Russie va livrer prochainement 27 tonnes d'aide humanitaire aux civils de la bande de Gaza à partir de l'Egypte, a annoncé jeudi le ministère russe des Situations d'urgence. "Un avion spécial (...) s'est envolé de l'aérodrome de Ramenskoïe, près de Moscou, vers l'aéroport d'El-Arich, en Égypte. L'aide humanitaire russe sera remise aux représentants du Croissant-Rouge égyptien pour être envoyer dans la bande de Gaza", a détaillé le vice-ministre Ilia Denissov dans un communiqué.
Et sur ce point, il faut lire l'article de Noura Doukhi : À Gaza, les enfants paient au prix fort la riposte israélienne
9-Et nous finissons avec les bilans : Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël, la plupart des civils, le jour de l'attaque du Hamas le 7 octobre. En représailles, Israël bombarde sans relâche Gaza, où au moins 3.478 personnes ont été tuées, en majorité des civils et parmi eux des centaines d'enfants, selon les autorités locales, qui ne précisent pas si ce bilan prend aussi en compte celui des victimes de l'hôpital Ahli Arab de Gaza. Plus d'un million d'habitants ont par ailleurs fui vers le sud de l'enclave, sous la menace d'une offensive terrestre israélienne dans le nord.
8-Dans ce contexte, plusieurs pays appellent leurs ressortissants à éviter le Liban voire à le quitter
7-Sur ce plan, la tension est toujours vive à la frontière israélo-libanaise, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah. Hier plusieurs manifestations ont eu lieu, dans la banlieue-sud de Beyrouth et devant l'ambassade américaine à Awkar, dans le cadre d'une journée de la colère décrétée par le Hezbollah suite aux frappes contre l'hôpital Ahli.
6-Aujourd’hui, c’est le Premier ministre britannique Rishi Sunak qui est attendu en Israël et dans plusieurs autres capitales du Moyen-Orient pour appeler à éviter une escalade de la guerre.
Là aussi, nous vous invitons à lire cet éclairage de Laure-Maïssa Farjallah : Le massacre d’al-Ahli creuse le fossé entre Washington et les pays arabes
5-Les frappes sur l'hôpital ont provoqué une forte colère de la rue arabe : Des milliers de personnes ont manifesté mercredi en soutien aux Palestiniens au Caire, à Istanbul, près de l'ambassade d'Israël à Amman ou encore à Tunis devant l'ambassade de France. Des Palestiniens ont aussi manifesté en Cisjordanie, occupée par Israël depuis 1967, aux cris de "Libérez, libérez la Palestine".
Sur ce point, nous vous invitons à lire nos deux articles, le premier de Salah Hijazi, le second de Guilhem Dorandeu :
-Massacre à Gaza : les failles de la version israélienne
-Que sait-on au lendemain de l’attaque sur l’hôpital al-Ahli à Gaza ?
4-Israël a affirmé avoir des "preuves" de la responsabilité du Jihad islamique dans la frappe sur l'hôpital al-Ahli. Photos à l’appui, un porte-parole de l’armée israélienne Jonathan Conricus a répété que "ce n’est pas une bombe israélienne car il n’y a pas de cratère sur les photos" lors d’un point de presse dans la nuit de mercredi à jeudi.
Selon le Jihad islamique, c'est une bombe larguée par un avion de l'armée israélienne qui a causé la tragédie.
Dans une vidéo authentifiée par l'AFP, on voit des flammes s'élever dans la nuit de ce qui semble être la cour d'un bâtiment.
3-Cette avancée sur Rafah intervient après une visite de Joe Biden mercredi en Israël, qui a renouvelé son soutien à son allié et l'a mis hors de cause concernant la frappe meurtrière de mardi soir sur l'hôpital Ahli Arab de Gaza. "Sur la base des informations que nous avons eues jusqu'à maintenant, il semble que (la frappe contre l'hôpital Ahli Arab) soit le résultat d'une roquette hors de contrôle tirée par un groupe terroriste à Gaza", a déclaré Joe Biden, qui assure avoir des éléments probants venant du Pentagone. Le Hamas, lui, a accusé Israël d'être l'auteur de cette frappe.
2-L'aide devra être "conséquente", de l'ordre de 100 camions par jour, et devra être sécurisée, a déclaré mercredi Martin Griffiths, le chef des situations humanitaires d'urgence aux Nations unies.
L'eau et la nourriture manquent pour les 2,4 millions d'habitants de Gaza, privés aussi d'électricité, après le siège imposé par Israël depuis le 9 octobre à l'enclave, déjà soumise à un blocus terrestre, maritime et aérien depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007.
Voilà ce qu'il faut savoir, en 9 points, pour commencer la journée :
1-L'aide humanitaire attendue par les Palestiniens de la bande de Gaza va pouvoir commencer à transiter par le passage de Rafah, à partir de l'Egypte voisine de l'enclave en état de siège depuis l'attaque du Hamas contre Israël, ont annoncé les présidents américain et égyptien.
M. Biden a affirmé avoir obtenu du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi de "laisser jusqu'à 20 camions traverser" au passage de Rafah, le seul qui ne soit pas contrôlé par Israël. Toutefois, cette aide ne pourra vraisemblablement pas arriver avant vendredi en raison de travaux à faire sur la route, détruite par les bombardements israéliens.
Dans la foulée, le porte-parole de la présidence égyptienne a confirmé que MM. Sissi et Biden, qui se sont entretenus au téléphone mercredi soir, s'étaient mis d'accord "sur l'acheminement de l’aide humanitaire vers la bande de Gaza via le terminal de Rafah, de manière durable".
Israël a cependant mis une condition. Cette aide ne transitera pas par son territoire, tant que les otages détenus par le Hamas ne seront pas libérés. Le mouvement palestinien affirme détenir entre 200 et 250 otages, au moins 199, selon Israël.
Bonjour,
Nous reprenons, ce matin, notre couverture en direct des développements concernant Gaza, Israël et le Liban.
Guerre totale entre le Hezbollah et Israël...
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