Chères lectrices, chers lecteurs,
Nous allons refermer cette couverture en direct de la douzième séance parlementaire pour l'élection d'un nouveau président.
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Le chef des Marada Sleiman Frangié a remercié, dans un tweet, "les députés qui ont voté" pour lui ainsi que "le président du Parlement Nabih Berry", affirmant "respecter le choix des députés qui n'ont pas voté" en sa faveur. "Cela justifie un dialogue constructif pour la période à venir dans l'intérêt national", a-t-il ajouté.
كل الشكر للنواب الذين انتخبوني وللرئيس نبيه بري وثقتهم أمانة كما نحترم رأي النواب الذين لم ينتخبوني وهذا دافع لحوار بنّاء مع الجميع نبني عليه للمرحلة المقبلة لإحقاق المصلحة الوطنية.
— Sleiman Frangieh (@sleimanfrangieh) June 14, 2023
Le chef du Parlement, Nabih Berry, a appelé dans un communiqué à un "dialogue sans conditions qui n'ôtera à personne le droit de présenter sa candidature" à la présidence.
"Arrêtons de nous renvoyer la balle et de prolonger le vide (présidentiel). Continuer sur cette lancée ne nous permettra pas d'atteindre les résultats escomptés par les Libanais, les frères arabes et les amis partout dans le monde, qui attendent de nous un comportement digne des défis et des dangers qui guettent le Liban", a déclaré Nabih Berry dans ce communiqué publié après la séance.
"Il faut commencer par élire un président et cela n'est possible que par le biais de l'entente et d'un dialogue dans lequel se recouperont les volontés de tous autour d'une vision commune, sans isoler ou défier qui que ce soit. Ce dialogue sera mené dans le respect de la Constitution, de la conformité au Pacte national et du partenariat. Il est temps de s'armer de courage", a-t-il ajouté.
(Photo Mohammad Yassine)
"Une autre séance électorale non décisive s'est déroulée aujourd'hui au Parlement. Les dirigeants et les parlementaires libanais doivent prendre des mesures urgentes pour garantir l'élection d'un président dans l'intérêt du pays et du peuple", a écrit sur Twitter la coordinatrice spéciale des Nations unies pour le Liban, Joanna Wronecka. Elle a aussi déploré que "la vacance prolongée sape les pratiques démocratiques au Liban et retarde encore plus les réformes et solutions nécessaires pour remettre le pays sur la voie du redressement".
1/2 جلسة #انتخاب رئاسية أخرى غير حاسمة اليوم في مجلس النواب. يحتاج قادة لبنان وأعضاء البرلمان إلى اتخاذ خطوات عاجلة لضمان انتخاب رئيس للبلاد لصالح بلدهم وشعبهم.
— Joanna Wronecka (@JWronecka) June 14, 2023
Le député Tony Frangié a commenté la séance électorale, sur Twitter. "Toutes les contradictions ont convergé... Regardez à quoi cela a abouti ! Rien ne peut remplacer l'ouverture et l'unité face à la haine, l'élimination et la division. C'est ce qu'a confirmé le résultat de la séance d'aujourd'hui (...)", a-t-il ajouté le fils de Sleiman Frangié.
(Photo Nabil Ismaïl)
Le député du mouvement Amal Ali Hassan Khalil (Marjayoun-Hasbaya), a estimé que la session de mercredi était une "victoire" de la Moumanaa (axe pro-iranien), malgré le fait qu'aucun candidat n'a été élu et que celui du camp d'Amal, Sleiman Frangié, arrive en seconde position. "Nous sommes convaincus de notre choix pour la présidence, tandis que d'autres ont dû voter sans conviction", a-t-il lancé devant les journalistes. "Nous sommes victorieux parce que ceux qui se sont rassemblés (pour voter Jihad Azour) seront en désaccord après la séance de mercredi", a-t-il estimé.
Ali Hassan Khalil a par ailleurs appelé au dialogue pour pouvoir élire un chef de l'Etat. "Tout ce qui se fait en dehors du dialogue national ne donnera pas de résultats. Seul le dialogue nous permettra d'élire un président", a-t-il dit.
Le député indépendant Ihab Matar (Minié-Denniyé) a affirmé sur Twitter avoir accordé sa voix au commandant en chef de l'armée Joseph Aoun (seul vote en sa faveur) "vu que l'institution militaire regroupe tous les Libanais mais aussi pour protester contre la division profonde entre les deux camps" qui ont voté Jihad Azour et Sleiman Frangié.
Le député issu de la contestation populaire Waddah Sadek (Beyrouth II) a affirmé que "la session était inconstitutionnelle puisqu'on aurait dû recompter les votes lorsque le nombre total de bulletins (dépouillés) ne s'élevait pas à 128" mais à 127.
La séance d'aujourd'hui "est une révolte des députés qui se sont entendus pour exprimer leur refus qu'un candidat soit imposé", a affirmé le chef des Kataëb Samy Gemayel. Il a également indiqué que "des pressions et menaces ont été exercées mardi soir contre certains groupes parlementaires et députés, ce qui a poussé certains à faire marche arrière". Il a enfin dénoncé des "accusations de collaboration avec Israël" et ceux qui estiment que "tout président autre que Sleiman Frangié loge à Tel-Aviv".
(Photo Mohammad Yassine)
Sur Twitter, l'ambassadeur d'Iran au Liban, Mojtaba Amani, a écrit: "Nous avons assuré et dit à maintes reprises que la seule solution pour mettre un terme à la vacance présidentielle est le dialogue, l'entente et le consensus national".
أكدنا و دعونا مرارا على ان الحل الوحيد لإنهاء الفراغ الرئاسي، هو عبر الحوار و التفاهم و الإجماع الداخلي.
— مجتبی امانی (@mojtaba_amaani) June 14, 2023
Le député issu de la contestation populaire Mark Daou a critiqué les députés qui "fuient la salle" dès la fin du 1er tour. "Cinquante-neuf députés ont voté pour Jihad Azour. Les parlementaires auraient dû rester dans l'hémicycle jusqu'à ce que l'on puisse élire un président", a-t-il souligné. "Je dis au peuple libanais: parlez à vos députés. Vous avez le droit de leur demander d'élire un président", a-t-il ajouté.
La députée issue de la contestation populaire Halimé Kaakour (Chouf) a déclaré : "Arrêtez de diviser les gens. Nous avons vu que le 8 Mars et le 14 Mars ont divisé le pays et n'ont rien donné. Cela se reproduit aujourd'hui".
"Nous refusons qu'un candidat soit imposé. Nous voulons qu'un président qui représente l'Etat et non pas un Etat dans l'Etat soit élu", a affirmé le député Michel Moawad, ancien candidat à la présidence qui s'est retiré en faveur de Jihad Azour. "Le parti qui veut imposer son candidat a obtenu 51 voix. Cela veut dire que le reste du Parlement a refusé que son candidat soit imposé. Le refus a gagné", a-t-il souligné. Pour M. Moawad, "il ne suffit pas de ne pas voter pour un candidat. Il faut s'entendre sur un candidat sans se cacher derrière des slogans et des votes blancs".
Le vice-président de la Chambre Élias Bou Saab a affirmé avoir demandé qu'un nouveau décompte des voix ait lieu, affirmant que ce qui s'est passé "est une erreur involontaire". Sur un total de 128 votes (tous les députés), 127 ont été dépouillés. Le président de la Chambre a finalement accordé le 128e vote à l'ex-ministre Ziad Baroud qui avait obtenu 6 votes en sa faveur. Une décision qui a été critiquée par plusieurs députés.
Dans un communiqué publié mercredi à l'issue de la séance parlementaire, le candidat Jihad Azour a remercié les députés qui lui ont "accordé leur confiance". "J'espère que nous pourrons nous retrouver autour d'un choix qui permettra de sortir le Liban de la crise, à travers le respect de ce que la majorité des députés a exprimé" lors de la séance électorale, a-t-il souligné.
(Photo Mohammad Yassine)
Le député des Forces libanaises Georges Adwan (Chouf) a considéré que les résultats du vote ont démontré que "personne ne peut imposer sa volonté aux députés" (opposés au Hezbollah). "Le nombre de voix obtenues par Jihad Azour montre qu'il y a encore des députés qui ne plient pas devant les menaces", a lancé M. Adwan. "Personne ne peut nous imposer un président de la République. Nous choisirons le président qui mettra en avant les intérêts du Liban", a-t-il ajouté. Il a ensuite plaidé auprès des députés qui n'ont voté ni pour Jihad Azour ni pour Sleiman Frangié, à choisir M. Azour.
"Après la séance d'aujourd'hui, nous avons décelé un progrès vers le choix de l'Etat et non pas de celui de l'Etat dans l'Etat", a estimé le député de Tripoli Achraf Rifi, dans une référence au nombre de votes en faveur de Jihad Azour, supérieur à celui obtenu par le candidat du tandem chiite Sleiman Frangié.
Le député du groupe parlementaire Amal Kassem Hachem (Marjayoun-Hasbaya) a estimé que "le pays ne peut pas continuer sans président". "Nous avions dit il y a une semaine que le jeu politique est un droit démocratique, nous avons le droit d'exprimer nos opinions. Nous voulons protéger le pays", a-t-il ajouté, avant d'appeler au "dialogue".
Le député du Kesrouan Neemat Frem a déclaré avoir "voté pour Jihad Azour". "Il faut trouver des espaces communs pour pouvoir élire un président. Le président qui va être élu doit pouvoir compter sur tous les blocs pour pouvoir travailler. Le temps presse", a-t-il lancé.
Le député Ahmad el-Khair (Minié-Denniyé) - membre du bloc de la Modération nationale composé d'anciens députés affiliés au Courant du Futur - a déclaré après la séance que "nous avons voté pour le 'Nouveau Liban' afin d'être un point de rencontre pour tous les Libanais. Nous sommes contre la perte du quorum (lorsque certains députés ont quitté le Parlement après le vote), et nous voterons pour un candidat que nous annoncerons bientôt".
(Infographie : Guilhem Dorandeu)
"Nous avons voté en faveur de notre candidat naturel que nous soutenons et qui est Sleiman Frangié. De l'autre côté, ils se sont entendus sur un candidat malgré leurs désaccords politiques", a souligné le député du Hezbollah Hussein Hajj Hassan à l'issue de la séance.
"Le Liban a besoin qu'un président soit élu le plus rapidement possible. Mais cela nécessite une entente et un dialogue national loin des surenchères", a-t-il plaidé, rappelant que le Hezbollah a "appelé au dialogue et l'entente bien avant le mandat de l'ex-président Michel Aoun". Interrogé au sujet des piques lancées par le député et chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil la veille contre le Hezbollah, M. Hajj Hassan a affirmé : "Gebran Bassil et nous sommes des alliés de longue date et nous veillons sur l'entente".
(Photo Mohammad Yassine)
La députée Forces libanaises de Bécharré Sethrida Geagea a critiqué le refus du chef du Parlement, Nabih Berry, de reprendre le décompte des voix. "Ce qui s'est passé est anti-constitutionnel. Il aurait dû y avoir vote à nouveau", a indiqué Mme Geagea aux médias.
Le président du Parlement, Nabih Berry, n'a pas fixé de date pour une nouvelle séance, après la perte du quorum.
La séance a été levée après la perte du quorum requis, avec seulement 81 députés présents sur un total de 128, alors que 86 sont nécessaires pour que le second tour se tienne.
Décompte des 127 voix :
Jihad Azour (ex-ministre) 59 votes;
Sleiman Frangié (député et ex-ministre) 51 votes;
Ziad Baroud (ex-ministre) 6 comptés mais 7 selon le président Berry;
"Le Liban nouveau" 8 votes;
Joseph Aoun (chef de l'armée) 1;
Jihad el-Arab (entreprenreur BTP) 1 (vote annulé);
Vote blanc 1.
Fin du décompte : 127 voix comptées sur un total de 128. Des députés affirment qu'un vote manque. Réponse du président de la Chambre : "un seul vote ne fait pas la différence".
Le décompte des voix a commencé.
(Photo Mohammad Yassine)
Certains députés quittent l'Hémicycle après avoir voté, sans attendre le décompte.
Le député issu de la contestation populaire Melhem Khalaf (Beyrouth II) a rappelé, au début de la séance, que sa collègue Najate Saliba (députée du Chouf) et lui, poursuivent leur sit-in au Parlement depuis janvier pour faire pression et accélérer l'élection d'un nouveau chef de l'Etat. "Les gens sont fatigués de nos jeux ; nous devons avoir des séances récurrentes jusqu'à ce qu'un président soit élu" conformément à la Constitution, a-t-il plaidé, alors que Nabih Berry tentait de l'empêcher de parler.
(Photo Mohammad Yassine)
De leur côté, les États-Unis avaient annoncé début juin réfléchir à des sanctions à l'encontre des responsables qui bloquent l'élection, dans une allusion possible au chef du Parlement qui n'avait plus convoqué de séance depuis janvier. Le lendemain de cette menace, M. Berry s'était dédouané, dans un communiqué, de la responsabilité du blocage.
Mardi soir, la numéro 3 du Département d'Etat américain, Victoria Nuland, s'est entretenue avec le chef du Parlement, insistant sur la nécessité d'élire au plus vite un nouveau chef de l'Etat.
La communauté internationale en général appelle régulièrement à l'élection d'un président et à la mise en oeuvre de réformes, afin de remettre le pays sur les rails et d'obtenir des financements lui permettant de sortir de la crise.
Pour rappel, si la France a un temps soutenu la candidature de Sleiman Frangié, par "pragmatisme", dans le cadre d'un troc entre la présidence de la République et le poste de Premier ministre qui reviendrait au candidat de l’opposition, cette initiative semble avoir fait long feu. Depuis, la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a réitéré que la France "n'a pas de candidat", et Emmanuel Macron a nommé son ex-chef de la diplomatie, Jean-Yves Le Drian, comme envoyé spécial pour le Liban. Ce dernier devrait se rendre à Beyrouth "dans le courant de la semaine prochaine", selon des médias libanais, et sera reçu vendredi par Mme Colonna.
Le vote a commencé. En attendant le décompte, un petit rappel Constitution : La Constitution ne mentionne pas que la magistrature suprême est réservée à un groupe confessionnel. C'est sur la base d'un consensus établi entre les différentes forces du pays en 1943, à l'époque de l'indépendance, que les principales communautés du Liban se sont réparties les trois présidences, soit la présidence de la République à un chrétien maronite, celle du gouvernement à un musulman sunnite et de la Chambre à un musulman chiite.
(Photo Mohammad Yassine)
Tous les 128 députés assistent à la séance du jour, selon le président du Parlement, une première depuis le début des séances électorales en septembre 2022.
(Photo Mohammad Yassine)
Et puis, il est toujours temps de consulter notre dossier : Tout ce qu'il faut savoir pour saisir les enjeux de la présidentielle libanaise
En attendant que le président du Parlement ouvre le vote, n'hésitez pas à lire également cet article de Yara Abi Akl : Bassil tape du poing sur la table
Le président du Parlement, Nabih Berry, a ouvert la séance parlementaire dédiée à l'élection du président de la République, peu après 11h. Le quorum des deux-tiers de la Chambre, soit 86 députés, a été assuré. Les élus doivent voter pour choisir le prochain chef de l’État qui doit succéder à Michel Aoun, dont le mandat s'est achevé le 31 octobre 2022.
Attention, point quorum, voix et "jurisprudence Berry" (partie II/II)
Ces règles offrent donc aux députés plusieurs possibilités de bloquer le bon déroulement du scrutin. Si une partie veut éviter de passer au premier tour de vote, le mot d'ordre peut être donné à ses membres de ne pas entrer dans l'hémicycle afin que le quorum de présence ne soit pas atteint. Cela a par exemple été le cas lors de la deuxième séance électorale convoquée par Nabih Berry, le 13 octobre 2022. De la même façon, si une partie ne veut pas risquer de s'engager dans un second tour, qui ne nécessite que 65 voix pour l'élection, les députés peuvent faire sauter le quorum avant le second tour. Ce cas de figure a prévalu lors de dix des onze séances précédentes.
Attention, point quorum, voix et "jurisprudence Berry" (partie I/II) : Pour que la séance puisse avoir lieu, 86 députés, soit deux tiers du total de 128 membres du Parlement, doivent être présents. Ensuite, pour pouvoir être élu, un candidat doit obtenir 86 votes au premier tour, ou 65 au second. Selon la jurisprudence instaurée par Nabih Berry pour tenter d'empêcher l'élection d'un candidat qui ne soit pas souhaitable pour son camp politique, chaque nouvelle séance électorale s'ouvre sur un premier tour nécessitant 86 voix. De cette manière, le passage aux tours suivants est systématiquement bloqué et donc le vote à la seule majorité absolue est rendu impossible. Beaucoup d'élus contestent cette "jurisprudence".
Des journalistes attendent l'arrivée des députés au siège du Parlement, Place de l'Etoile à Beyrouth.
(Photo Mohammad Yassine)
D'autres noms pourraient toutefois sortir de l'urne : le député Elias Jaradé, issu de la contestation, a annoncé au cours du week-end dernier qu'il entend voter pour l'ancien ministre de l'Intérieur Ziad Baroud. Il pourrait être suivi par plusieurs de ses collègues. L'on s'attend aussi, comme à chaque séance, à ce que des slogans symboliques soient glissés par des députés ne souhaitant pas prendre position parmi les deux candidats les plus plébiscités ou voulant faire passer un message. Ces bulletins, s'ils ne contiennent pas un nom et un prénom, seront considérés comme invalides et annulés lors du dépouillement.
Sleiman Frangié est officiellement soutenu depuis plusieurs mois par le Hezbollah et le mouvement Amal, tandis que la candidature de Jihad Azour, officialisée lundi, a dernièrement fait l'objet d'une entente entre plusieurs partis d'opposition et le Courant patriotique libre (CPL, aouniste).
Premier point rattrapage : lisez ou relisez notre portrait Sleiman Frangié : au nom du grand-père.
Et celui de Jihad Azour : Dans la tête de Jihad Azour
"Députés du changement, maudite soit l'heure à laquelle on vous a élus", peut-on lire sur une pancarte brandie par un manifestant près du Parlement, avant le début de la séance.
(Photo Mohammad Yassine)
La séance de ce matin devrait marquer un tournant par rapport aux précédentes : pour la première fois, le Courant patriotique libre (CPL, aouniste), le Hezbollah et le mouvement Amal ne devraient plus voter blanc, en la présence de deux candidats à la magistrature suprême. Les votes devraient ainsi se partager principalement entre les noms de Jihad Azour et Sleiman Frangié.
Les députés ont été convoqués pour 11h, heure de Beyrouth, ce qui nous laisse un peu de temps pour vous rafraîchir la mémoire quant aux enjeux de cette séance.
C'est parti.
Bonjour,
Merci de nous retrouver, ce matin, pour une couverture en direct de la douzième parlementaire, depuis la fin du mandat de Michel Aoun en octobre 2022, visant à tenter d'élire un nouveau chef de l’État.
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commentaires (19)
Je suis très déçue des sunnites
Eleni Caridopoulou
21 h 29, le 14 juin 2023