Rechercher
Rechercher

Le président du Parlement, Nabih Berry, lors de la 2e réunion de la Chambre pour élire un chef de l'Etat, le 13 octobre 2022. Photo Ali Fawaz/Parlement libanais/Flickr

Direct Présidentielle au Liban

La deuxième séance du Parlement pour élire un nouveau président levée faute de quorum : retrouvez notre direct

Ce qu’il faut retenir

Il s'agissait de la deuxième séance de la Chambre. Elle se tenait à 19 jours de la fin du mandat du président actuel, Michel Aoun, le 31 octobre.

Le vote n'a pas eu lieu faute de quorum.

La prochaine séance est programmée le 20 octobre.


12:34 heure de Beyrouth

Nous allons refermer cette couverture en direct de la deuxième séance au parlement pour élire un successeur à Michel Aoun. Une séance levée faute de quorum. Le prochain rendez-vous est fixé au 20 octobre. Merci de nous avoir suivis !

12:26 heure de Beyrouth

Le chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil a critiqué la tenue d'une séance parlementaire le 13 octobre, date hautement symbolique pour le parti aouniste. Le 13 octobre 1990, Michel Aoun, fondateur du CPL, avait été chassé du palais de Baabda par les troupes syriennes. Il était, à l'époque, chef de l'armée et Premier ministre d'un cabinet militaire.

Selon M. Bassil, cette commémoration est "plus importante que toute autre chose". "Certains ont trahi cette date et n'ont pas respecté la commémoration", a-t-il fustigé, dans une pique au président du parlement, Nabih Berry, qui a fixé la séance et aux groupes parlementaires qui y ont participé.

12:23 heure de Beyrouth

Le député issu de la contestation Melhem Khalaf a déclaré, après la levée de la séance, que le Parlement n'a pas encore été officiellement informé des termes de l'accord sur la frontière maritime entre le Liban et Israël. Il a estimé que le fait de ne pas envoyer l'accord au Parlement, "qui représente le peuple libanais", pour qu'il soit discuté "est une violation constitutionnelle".

12:08 heure de Beyrouth

Selon notre décompte, le quorum a sauté après que seuls 71 députés soient entrés dans l’hémicycle. Le quorum requis est de 86 députés sur 128.

Parmi les principaux absents, on compte :

- Les 21 députés du bloc du Liban Fort (17 députés du Courant patriotique libre et les trois députés arméniens du parti Tachnag), qui avaient annoncé qu'ils boycotteraient la séance.

- La majorité des députés du Hezbollah, allié de longue date du CPL. Seuls quatre d'entre eux (Mohammad Raad, Ali Ammar, Raëd Berro et Hassan Fadlallah) sont entrés dans l’hémicycle. Les autres sont venus au Parlement, mais sont restés dans leur bureau.

- Certains députés du mouvement Amal du président de la Chambre, Nabih Berry.

D'autres députés avaient préalablement notifié la Chambre de leur absence :

- Cynthia Zarazir, députée de Beyrouth (contestation), hospitalisée; ses collègues Elias Jaradé (Marjyoun) et Waddah Sadek (Beyrouth) en déplacement à l’étranger ; Nadim Gemayel, député Kataëb de Beyrouth; le député Marada de Zghorta, Tony Frangié, fils du leader maronite, Sleiman Frangié, un des plus sérieux présidentiables ; Farid Khazen, député du Kesrouan et allié de M. Frangié et du Hezbollah.


11:57 heure de Beyrouth

Un peu de lecture, pour aller plus loin : Pour Michel Aoun, une victoire à tout prix ?

11:54 heure de Beyrouth

Le député issu de la contestation Marc Daou a déclaré à sa sortie de l'hémicycle que son bloc "a participé aujourd'hui à la session sur la base de (notre) responsabilité nationale et par respect de la Constitution". Il a également rappelé que son groupe parlementaire a proposé une initiative "parce que le pays ne peut tolérer une vacance au niveau de la présidence de la République". Les députés issus de la contestation avaient rencontré tous les blocs afin de présenter cette initiative, une liste de critères visant à définir le profil du prochain président.

M. Daou a ajouté que son bloc a "une liste de noms" de présidentiables, appelant les députés qui ne savent toujours pas pour qui voter à choisir un candidat dans cette sélection.

Il a également estimé que l'accord sur la frontière maritime avec Israël, dont une version finale avait été présentée mardi à Beyrouth et Tel Aviv, ne devrait pas être adopté sans l'approbation du Parlement.

11:48 heure de Beyrouth

Un peu de lecture pour aller plus loin : retrouvez notre portrait "Michel Moawad, porte-étendard du camp souverainiste"

11:47 heure de Beyrouth

Le député de Zghorta et candidat à la présidentielle, Michel Moawad, qui avait récolté 36 voix lors de la première séance, a une nouvelle fois appelé l'opposition à s'unifier. "La seule voie possible pour parvenir à l'élection d'un président est d'unifier les rangs", a-t-il affirmé, estimant que "lancer des noms au hasard ne peut mener qu'à l'élection d'un président n'ayant ni couleur, ni position, ni projet", en allusion aux candidats potentiels évoqués par les députés issus de la contestation qui refusent de lui accorder leur vote.

"Ce qui est essentiel, c'est de réunir l'opposition autour d'une proposition et d'un projet, avant d'entrer dans le jeu des noms", a-t-il renchéri, appelant les groupes de l'opposition à poursuivre leurs discussions. M. Moawad a également fait état d'une "avancée au niveau des personnes qui allaient le soutenir".

11:45 heure de Beyrouth

Petit rappel : retrouvez, ici, notre décryptage de la première séance électorale et notamment qui avait voté pour qui


11:36 heure de Beyrouth

"Nous nous dirigeons clairement vers une vacance présidentielle", a lancé, pour sa part, le député Marwan Hamadé.

11:35 heure de Beyrouth

Le député issu de la contestation Marc Daou a déploré l'absence de quorum et estimé qu'il "n'y a pas d'accord entre certains partis sur un candidat unique".

11:33 heure de Beyrouth

Le chef des Kataëb, Samy Gemayel, a lui aussi estimé qu'il "existe un embarras chez un parti qui ne parvient pas à choisir un candidat et préfère trouver des excuses pour ne pas être embarrassé lors du vote", dans une pique aux députés du Courant patriotique libre (CPL), qui avaient annoncé qu'ils boycotteraient la séance. "Il n'est pas dans leur intérêt que la séance se tienne vu qu'ils n'ont pas choisi de candidat", a-t-il encore lancé Samy Gemayel, dans une critique adressée au camp aouniste, au Hezbollah et à leurs alliés.

11:32 heure de Beyrouth

"Nous sommes prêts à tout moment à élire un président mais il est clair aujourd'hui que plusieurs partis ne sont pas prêts à l'élection présidentielle en raison de différends", a estimé le député Georges Adwan (Forces libanaises) à sa sortie du parlement. Il a appelé tous les groupes parlementaires à faire des "choix clairs".

11:16 heure de Beyrouth

Nabih Berry a reporté la session électorale au 20 octobre, c'est à dire jeudi prochain.

11:13 heure de Beyrouth

La séance a été levée par le président Nabih Berry, le quorum des deux-tiers de la Chambre, soit 86 députés sur un total de 128, n'ayant pas été atteint, en raison de l'absence et du boycott de plusieurs députés, notamment ceux du Courant patriotique libre de Gebran Bassil.

11:08 heure de Beyrouth

Le premier président du Liban, Charles Debbas, était d'ailleurs grec-orthodoxe : Nous vous proposons de lire ou relire son histoire ici

11:06 heure de Beyrouth

La Constitution ne mentionne pas que la présidence de la République est réservée à un groupe confessionnel. C'est sur la base d'un consensus établi entre les différentes forces du pays en 1943, à l'époque de l'indépendance, que les principales communautés du Liban se sont réparties les trois présidences, soit la présidence de la République à un chrétien maronite, celle du gouvernement à un musulman sunnite et de la Chambre à un musulman chiite.

11:05 heure de Beyrouth

Le président du Parlement, Nabih Berry, a ouvert la deuxième séance parlementaire dédiée à l'élection du président de la République, peu après 11h.

11:03 heure de Beyrouth

La communauté internationale fait pression depuis des mois pour l'élection d'un nouveau président libanais, en parallèle aux nombreuses réformes réclamées par le Fonds monétaire international (FMI) pour débloquer des aides financières devant aider le Liban à sortir de sa grave crise financière.

10:55 heure de Beyrouth

En attendant l'ouverture de la séance, nous vous proposons de relire cet article de Yara Abi Akl : Gebran Bassil contraint au pragmatisme. Et cette analyse de Rita Sassine : Pour Michel Aoun, une victoire à tout prix ?

10:53 heure de Beyrouth

La séance de jeudi a été convoquée alors qu'aucun consensus n'a encore été trouvé entre les forces politiques, comme c'était le cas lors de la première séance, le 29 septembre dernier, malgré des tractations actives, comme cela l'est de coutume. Le Liban est entré en période d'élection présidentielle depuis le 1er septembre dernier, mais le président du Parlement avait attendu jusqu'au 29 septembre pour convoquer une première séance, à la surprise générale, en l'absence d'entente préalable sur le nom du prochain chef de l'Etat.

10:51 heure de Beyrouth

Chère lectrice, cher lecteur,

Bienvenue sur notre couverture en direct de la deuxième séance visant à l'élection d'un successeur à Michel Aoun à la présidence.

commentaires (11)

Quelle magouille..

Eleni Caridopoulou

18 h 39, le 13 octobre 2022

Tous les commentaires

Commentaires (11)

  • Quelle magouille..

    Eleni Caridopoulou

    18 h 39, le 13 octobre 2022

  • Certains ont dit que le pays pouvait fonctionner sans budget ! D'autres pensent qu'il peut fonctionner sans president. D'autres encore, dont je fais partie, pensent que le pays peut parfaitement fonctionner sans la canaille politichienne qui pretend le gerer....

    Michel Trad

    18 h 21, le 13 octobre 2022

  • Comment ces Messieurs qui ont atteint tous les sommets du ridicule et de l'incompétence ont-ils encore l'indécence d'oser se faire appeler: "chef de...directeur de..."et autres titres totalement immérités ? - Irène Saïd

    Irene Said

    16 h 21, le 13 octobre 2022

  • Il faut changer ce système de vote, et faire comme tous et partout en démocratie. La majorité des personnes présentes au deuxième tour, sinon, c'est un crime envers la nation perpétré par ses représentants. Une dictature camouflée !

    Esber

    15 h 27, le 13 octobre 2022

  • Si l'on avait respecté la Constitution, nous aurions aujourd'hui un président, qui serait Michel Moawad. Le quorum que celle-ci prévoit, 65 députés, était largement atteint (71). Pour être élu, un candidat devait obtenir la majorité absolue des suffrages exprimés, soit 36. Score que Michel Moawad aurait obtenu facilement. Pourquoi aucun député n'a-t-il protesté?

    Yves Prevost

    14 h 37, le 13 octobre 2022

  • L,ADAGE DIT QUE QUAND DANS LA GRANDE ETABLE BAUDETS, MULETS ET MAINTS BETAILS BRAIENT ET MUGISSENT ET S,ECHANGENT DES COUPS DE SABOTS C,EST QU,ILS VEULENT S,ACCORDER SUR UN NOUVEAU ANE POUR NOUVEAU ANIER AFIN D,ETERNISER LA GERANCE DE LA RACE DES QUADRUPEDES SUR L,ETABLE.

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 43, le 13 octobre 2022

  • 13 OCTOBRE DATE CHERE AU CPL ET A SES DEUX PYGMEES ? BIZARRE ! IL A ETE CHASSE EN PYJAMAS ABANDONNANT SES SOLDATS AU MASSACRE SYRIEN PUIS EN REVENANT DE PARIS IL S,EST FAIT L,AMI HAMIM DE BACHAR ET A SES ORDRES ET RECU PAR LUI EN SYRIE ET S,ECHANGERENT MAINTES AMBRASSADES. PAR QUEL ILLOGISME ON PEUT CELEBRER UNE TELLE DATE D,OU L,AMOUR PROPRE ET LA DIGNITE FURENT RETIRES PAR LA SUITE ? IL Y A DES CERVEAUX QUI ROULENT A L,ENVERS.

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 30, le 13 octobre 2022

  • Egoistes

    Staub Grace

    13 h 27, le 13 octobre 2022

  • DANS MON COMMENTAIRE OÚ J’AVAIS DÉCRIT LA PREMIÈRE MANCHE DES ÉLECTIONS PRÉSIDENTIEL COMME UN CABARET : CENSURÉ… POUR LES MANCHES SUIVANTES C’EST LE BORDEL ! - QUE VEUT DIRE CE MOT ? AU LIBAN ON APPELLE AINSI LA MAISON PUBLIQUE OU, MOYENNANT UN PRIX CONVENU, CHAQUE HOMME/FEMME , QUI A ÉTÉ ÉLU (ON L’APPELLE DÉPUTÉ - L’IDENTITÉ DU GENRE EST LIBRE ) VOTE POUR LA PERSONNALITÉ QUI VA NOUS GOUVERNER . QUEL ESPOIR PEUT-ON AVOIR ??

    aliosha

    13 h 15, le 13 octobre 2022

  • Et c’est quoi l’alternative à cette mascarade qui se répète à chaque échéance importante et dont le scénario, écrit d’avance, et suivi par tous les traitres qui ne veulent pas que ce pays soit sauver? Est toujours le même. Le boycott. Le peuple va les laisser se comporter ainsi pendant qu’il se meurt et attend un sursaut de leur conscience qui n’existe déjà plus depuis leur usurpation du pouvoir? A quel moment le peuple libanais va se bouger pour leur signifier que ce pays n’est pas leur propriété et encore moins leur vie et celle de leurs enfants éparpillés au quatre coins du monde pour satisfaire les traitres qu’ils ont de la peine à déloger faute de patriotisme et de courage? Cela peut durer des années comme aux dernières présidentielles, à part que le pays à présent ne supportera pas un tel désastre vu qu’ils ont réussi à le mettre à genoux pour réussir à se l’approprier en bonne et due forme si leur caprices ne sont pas satisfaits. Que peut on faire pour éviter que ces vendus gagnent la bataille encore une fois? Se rassembler et créer un autre parlement parallèle et élire un président sans leur participation qui, je suis sure sera reconnu par le monde entier avec les félicitations de tout le peuple. HN n’aura plus qu’à s’asseoir sur ses armes et créer un état pour lui où tous les bachibouzouks lui serviront de cireurs de pompes pour flatter son ego. Ainsi nous aurons sauver notre pays.

    Sissi zayyat

    11 h 39, le 13 octobre 2022

  • Encore un ballet de limousines ou de 4x4 fortement polluants plus des routes coupées plus des embouteillages inextricables pour quoi faire: une séance de cirque jouée par des clowns qui ne font même pas rire, bien au contraire, ils font pleurer vu leur niveau rant intellectuel que de civilisation

    Lecteur excédé par la censure

    11 h 30, le 13 octobre 2022

Retour en haut