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À La Une - Spécial journée internationale de la femme

Et un jour, elles gagneront

Illustration Ivan Debs

On devrait un jour bannir cette Journée internationale de la femme, officialisée en 1977 par les Nations unies sous le label « Journée internationale des femmes », qui avaient exhorté tous les pays de la planète à célébrer une journée en faveur des droits des filles d’Ève. La bannir parce que l’on aura réussi, aux quatre coins du globe, à gagner tous les combats pour une équité juste, durable et globale entre les deux sexes – au niveau législatif, bien sûr (comme en Tunisie, par exemple), mais surtout, dans les mentalités – sauf que là, il y a loin de la coupe aux lèvres.

En attendant ce fameux jour, ce big bang nécessaire et suffisant grâce auquel chaque femme pourra enfin vivre librement et dignement, exactement comme elle l’entend, la bataille continue. Au quotidien, tous azimuts et sur tous les fronts.

Comme presque chaque année, L’Orient-Le Jour consacre son édition du 8 mars à ces femmes ordinaires et exceptionnelles à la fois, à ces lutteuses infatigables, à ces lionnes-reines et à leur parcours, dans quelque domaine que ce soit, et s’arrête sur des histoires, sur des repères, sur des initiatives de/pour nos femmes – nos mères, nos filles, nos sœurs ou nos épouses.

Le menu de cette cuvée 2019 est particulièrement varié. Un éditorial d’Émilie Sueur, un retour sur trois pionnières auxquelles les Libanais(e)s doivent beaucoup : Laure Moghayzel, Myrna Boustani et Nouhad Souhaid ; un repère sur l’évolution de l’égalité hommes-femmes au Liban et une certitude : il reste beaucoup à faire ; une rencontre avec la présidente de la Commission nationale pour la femme libanaise, Claudine Aoun Roukoz ; un entretien express avec un ancien député, Élie Keyrouz, qui a particulièrement œuvré, sur le plan législatif, pour le droit des femmes ; une question (et sa réponse) : les entreprises libanaises gagneraient-elles à augmenter le nombre de femmes à leur tête ? ; un état des lieux de la situation des femmes en Arabie saoudite ; un entretien avec une juriste internationale, Céline Bardet, spécialisée dans le viol de guerre et qui se bat comme une forcenée au sein de son ONG ; un gros plan sur la Women’s Race, avec une interview du directeur général de l’Association du marathon de Beyrouth, Peter Mouracadé ; la femme dans l’art, inspiratrice et instigatrice, avec le regard, entre autres, de Hanane Hajj Ali, Zeina Abi Rached ou Chirine el-Ansary ; une histoire et un témoignage émouvants, ceux de May Daouk, qui a retrouvé 31 ans plus tard sa fille, qu’elle a été forcée d’abandonner à sa naissance, et enfin, un retour sur ces pionnières du Women’s Lib aux États-Unis : les femmes iroquoises.

Mère, ménagère, femme objet : Ne ratez pas non plus, notre survol, en vidéo, de la représentation de la femme dans les publicités de L'Orient, du Jour et de L'Orient-Le Jour depuis près d'un siècle.

Bonne lecture à tous, et surtout, à vous Mesdames. Et n’oubliez pas notre offre exceptionnelle pour cette unique journée du 8 mars : un abonnement premium sur nos supports numériques à 1 dollar pour 1 an, en vue d'une lecture complète et quotidienne de L’Orient-Le Jour et du Commerce du Levant. Cette offre est exclusivement réservée aux femmes. Bien sûr…


A lire dans ce dossier 

Finissons-en avec la journée des femmes, l’édito de Émilie SUEUR

Trois pionnières libanaises auxquelles on doit beaucoup...

Égalité hommes-femmes au Liban : des avancées mais beaucoup reste à faire

Claudine Aoun Roukoz, une femme d’action qui se bat jusqu’au bout

Élie Keyrouz relance les dossiers du mariage forcé des mineures et du viol conjugal

Plus de femmes aux commandes, préconise le bras privé de la Banque mondiale

L’Arabie, ce pays où la femme n’est jamais majeure...

« Faire reconnaître le viol de guerre est très important pour les survivants »

La Women’s Race, pour développer la communauté des coureuses au Liban...

La femme dans l’art, inspiratrice ou instigatrice...

May Daouk : L’important, c’est d’aimer...

Les femmes iroquoises, pionnières du Women’s Lib

Et à voir 

Ménagère, mère, femme objet… La femme dans les pubs de L'Orient-Le Jour, depuis les années 1920

On devrait un jour bannir cette Journée internationale de la femme, officialisée en 1977 par les Nations unies sous le label « Journée internationale des femmes », qui avaient exhorté tous les pays de la planète à célébrer une journée en faveur des droits des filles d’Ève. La bannir parce que l’on aura réussi, aux quatre coins du globe, à gagner tous les combats pour une...

commentaires (5)

S’il fallait tout les panels en cette journée mondiale ! On ne trouve pas au Liban, par exemple, une sportive de haut niveau au un palmarès international. Pas encore, pour donner une autre image… Commentaires ? Tout était dit hier dans l’excellent édito de Fifi Abou Dib. Très touchant le témoignage de May Daouk…

L'ARCHIPEL LIBANAIS

14 h 14, le 08 mars 2019

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Commentaires (5)

  • S’il fallait tout les panels en cette journée mondiale ! On ne trouve pas au Liban, par exemple, une sportive de haut niveau au un palmarès international. Pas encore, pour donner une autre image… Commentaires ? Tout était dit hier dans l’excellent édito de Fifi Abou Dib. Très touchant le témoignage de May Daouk…

    L'ARCHIPEL LIBANAIS

    14 h 14, le 08 mars 2019

  • Quelle illustration d’Ivan Debs ! la crinière est remplacée par un diadème ! ""LES REINES LIONNES"", exception faite aujourd’hui à l’occasion de la journée mondiale des femmes, pour détrôner le ""Roi Lion"". A toutes les femmes, bonne journée, du fond du cœur …

    L'ARCHIPEL LIBANAIS

    14 h 13, le 08 mars 2019

  • Quelle illustration d’Ivan Debs ! la crinière est remplacée par un diadème ! ""LES REINES LIONNES"", exception faite aujourd’hui à l’occasion de la journée mondiale des femmes, pour détrôner le ""Roi Lion"". A toutes les femmes, bonne journée, du fond du cœur …

    L'ARCHIPEL LIBANAIS

    14 h 02, le 08 mars 2019

  • ""SPÉCIAL JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FEMME"" Journée internationales des femmes,... DES FEMMES.

    L'ARCHIPEL LIBANAIS

    13 h 59, le 08 mars 2019

  • Dans "Si le grain ne meurt..", André Gide raconte cette histoire vécuE; "« Cette nuit encore, elle ne m’a pas laissé rentrer. » Les déboires de M. de Bouvy étaient de l’ordre conjugal. « Quoi ! m’écriais-je, plus amusé je le crains qu’apitoyé : vous avez de nouveau couché dans l’escalier ? – Ouih ! Vous trouvez aussi que cela n’est pas tolérable. » Il regardait dans le vague. Je crois qu’il cessait de me voir et oubliait que c’était à un enfant qu’il parlait. « D’autant plus, continuait-il, que je deviens la risée des autres locataires, qui ne se rendent pas compte de la situation. – Vous n’auriez pas pu forcer la porte ? – Quand je fais cela, elle me bat. Mettez-vous seulement à ma place. – À votre place, je la battrais. » Il soupirait profondément, levait vers le plafond un œil de vache, et sentencieusement : « On ne doit pas battre une femme. » Et il ajoutait dans sa barbe : « D’autant plus qu’elle n’est pas seule"" Les femmes comme Mme Bouvy, il y en a toujours eu aussi...

    Georges MELKI

    11 h 58, le 08 mars 2019

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