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Liban - conflit

Frontière sud : Aoun disposé à régler certains points de litige

Le président de la République Michel Aoun. Photo Dalati et Nohra.

Le président de la République Michel Aoun a confirmé hier officiellement, en présence de son homologue autrichien, Alexandre Van der Bellen, que le Liban a été informé « par le biais des États-Unis » qu’Israël n’avait « pas l’intention d’agresser le Liban » via l’opération Bouclier du Nord menée aux frontières du Liban-Sud, selon un communiqué du palais présidentiel. Ainsi, Israël « poursuivra sur les territoires qu’il occupe (c’est-à-dire sans violer la ligne bleue, NDLR) les récents travaux qu’il mène aux frontières », a ajouté le chef de l’État, en référence aux travaux de prospection et de suppression de tunnels souterrains d’attaque présumés du Hezbollah, menés par l’État hébreu depuis plus d’une semaine à différents points frontaliers. « Nous n’avons pas d’intentions d’agression non plus », a-t-il poursuivi en concluant à « l’absence de danger pour la paix ».

Le président a reconnu que « certains points de litige méritent d’être réglés » et s’est dit « disposé à travailler dans ce sens, mais seulement après que le rapport final (de la Finul) nous soit remis ».


À défaut de cabinet, le risque d’une « catastrophe »
S’agissant par ailleurs du gouvernement, Michel Aoun a défendu son initiative de convoquer à Baabda les différentes parties impliquées dans la formation du cabinet. Cette initiative est le résultat de « l’impossibilité avérée de parachever la composition du gouvernement par le mécanisme traditionnel de concertations entre le Premier ministre désigné et les autres parties », a expliqué le président de la République. « Il nous a semblé de notre devoir de prendre cette initiative (critiquée pour empiéter sur les compétences du Premier ministre, NDLR) parce que les dangers dépassent nos capacités. » Il faut selon lui que son initiative réussisse, sans quoi « nous serions face à une catastrophe », selon le communiqué.



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