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Moyen Orient et Monde - Élections américaines - Campagne présidentielle

Obama et Romney, Marathon Men...

Barack Obama et Mitt Romney faisaient campagne à un rythme effréné hier, chacun rassemblant ses dernières forces avant mardi pour tenter de prendre l’avantage dans une course qui reste serrée.

Barack Obama et Bill Clinton dans le New Hampshire pour un des derniers meetings électoraux du président sortant.Jason Reed/Reuters

À 60 heures du début des premiers dépouillements, les sondages nationaux montrent un sprint final serré entre le président démocrate sortant et l’ancien gouverneur du Massachusetts.
Si les dernières enquêtes d’opinion les placent pratiquement à égalité (lire par ailleurs), à J-2 du scrutin, le sortant semble néanmoins toujours le mieux placé pour l’emporter vu la prééminence que lui accordent les sondages dans la dizaine d’États les plus contestés et où se joue la présidentielle. Le président des États-Unis est en effet élu au suffrage universel indirect et doit rassembler une majorité de 270 grands électeurs (sur 538) pour être élu. Hier matin sur la chaîne ABC, le conseiller politique de M. Obama, David Plouffe, a concédé qu’il s’agissait d’une course « très serrée », mais a souligné que le président gardait « une avance importante » dans les États-clés et que les votes anticipés lui ont aussi été bénéfiques. « Le vote anticipé a très bien marché pour nous. Nous pensons finir avec un élan fort en notre faveur (...). Je suis confiant qu’il sera réélu », a-t-il dit.

À Des Moines
« Deux jours ! Deux jours et nous nous mettrons au travail ! » a pour sa part lancé Mitt Romney lors d’une réunion électorale à Des Moines, dans l’Iowa, l’un des États-clés de l’élection. Au début d’un périple dominical de 3 000 km dans cinq États, le républicain a expliqué à quelque 4 000 partisans qu’il ne leur promettait pas « de plus gros chèque de l’État, ni de prendre aux uns pour redistribuer en votre faveur. Le président croit que la solution réside dans plus d’États. Non, la solution, c’est plus de bons emplois », a-t-il lancé en vantant son expérience d’homme d’affaires. « Pour la première fois en quatre ans, chaque entrepreneur, chaque petite entreprise, chaque créateur d’emplois saura que le président des États-Unis les aime », a répété Mitt Romney, avant de conclure : « J’ai besoin de l’Iowa pour gagner la Maison-Blanche. »

Le Graal : la Floride
De son côté, Barack Obama poursuivait hier sa course endiablée, avec 8 000 km au programme pour cinq États en 20 heures. Tôt le matin, il a grimpé dans Air Force One direction le New Hampshire, seul État d’un Nord-Est largement acquis aux démocrates que M. Romney peut espérer mettre dans son escarcelle pour parvenir au seuil des 270 grands électeurs.
« Nous avons fait de réels progrès ces quatre dernières années, mais, New Hampshire, nous sommes ici parce que nous savons que du travail reste à faire. Et tant qu’un seul Américain qui veut un emploi ne pourra pas en trouver un, notre travail ne sera pas terminé », a-t-il lancé à Concord, après un discours de l’ancien président Bill Clinton, venu une nouvelle fois à la rescousse.
Le président s’est ensuite rendu à Fort Lauderdale en Floride, le Graal de la carte électorale avec ses 29 grands électeurs. L’État du Sud-Est est resté dans l’histoire pour avoir décidé de l’élection sur le fil de George W. Bush en 2000. Et M. Obama doit prononcer son dernier discours de dimanche à Aurora dans la banlieue de Denver avant de passer ce qui restera de la nuit dans le Wisconsin.

Espaces publicitaires
De son côté, et malgré le passage obligé par l’Ohio, verrou qu’il doit faire sauter s’il veut garder ses chances de succéder le 20 janvier 2013 à M. Obama, M. Romney a choisi de consacrer quelques heures à la Pennsylvanie, un État qu’aucun des candidats n’avait jusqu’ici jugé utile de solliciter sérieusement. Il s’agit pour lui « d’agrandir la carte » électorale pour parvenir aux 270 grands électeurs au cas où l’Ohio voisin lui ferait défaut.
Les républicains ont effectué ces derniers jours des achats d’espaces publicitaires dans cet État gagné par M. Obama en 2008 mais où un républicain a été élu gouverneur deux ans plus tard. Les démocrates ont aussi acheté des publicités en Pennsylvanie et dépêcheront Bill Clinton sur place lundi.
Les derniers discours de la campagne de réélection de M. Obama lundi sont prévus dans les capitales du Wisconsin, de l’Ohio et de l’Iowa. En soirée, il se rendra à Chicago, son fief de l’Illinois, où il passera la journée du scrutin, même s’il a déjà voté de façon anticipée fin octobre. De son côté, M. Romney attendra mardi les résultats à Boston, au lendemain d’une dernière journée de campagne qui l’aura mené de Floride en Virginie, puis dans l’Ohio et le New Hampshire.
(Source : AFP)
À 60 heures du début des premiers dépouillements, les sondages nationaux montrent un sprint final serré entre le président démocrate sortant et l’ancien gouverneur du Massachusetts.Si les dernières enquêtes d’opinion les placent pratiquement à égalité (lire par ailleurs), à J-2 du scrutin, le sortant semble néanmoins toujours le mieux placé pour l’emporter vu la...
commentaires (4)

Bof, en matière de politique internationale, ce sera du pareil au même : la protection de l'Etat d'Israël avant tout. A partir de là, il ne faut pas s'attendre à grand chose.

Robert Malek

09 h 08, le 05 novembre 2012

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Commentaires (4)

  • Bof, en matière de politique internationale, ce sera du pareil au même : la protection de l'Etat d'Israël avant tout. A partir de là, il ne faut pas s'attendre à grand chose.

    Robert Malek

    09 h 08, le 05 novembre 2012

  • Mieux vaut un intellectuel Homme de Droit Afro-Américain, qu'un milliardaire Mormon américain !

    Antoine-Serge KARAMAOUN

    06 h 53, le 05 novembre 2012

  • Pour le hezbollah iranien, ce sera Kif kif parce que les 2 candidats sont hostiles à ces intégristes islamistes. En revanche, pour les libanais, Mitt Romney sera plus bénéfique: Il fera bouger les choses au MO et ne laissera pas les iraniens manipuler les pays de la région. Contrairement à Obama, replié sur lui-même, qui a laissé les pays du MO dans la m..de et n'avait même pas vu venir les révolutions arabes !! Enfin, comme disait l'autre: "c'est mon avis et je le respecte" :)

    Jean-Pierre EL KHOURY

    06 h 40, le 05 novembre 2012

  • On se souvient c'etait en Mai cette année, on se disputait sur hollande ou sarko, je disais c'est kif kif bourricot, le seul changement ne peut être que Marine ou Mélanchon, alors je me répéte , entre obama et mitt, c'est kif kif bourricot, en tout cas pour nous au M.O. Un non évènement en quelque sorte.

    Jaber Kamel

    04 h 55, le 05 novembre 2012

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