Chaque Américain qui passe au Harry’s le temps d’un cocktail peut voter pour son candidat dans le mois qui précède le jour officiel du vote. « Nous demandons aux Américains de nous montrer leurs passeports, on vérifie qu’ils ne votent pas deux fois et après, on leur donne un bulletin de vote », explique Mme MacElhone.
« Il y a quatre ans, Obama était largement en avance, du début à la fin de notre straw vote. Alors que cette année, pas du tout. Dès les premiers jours, le vote était très serré », constate Mme MacElhone, qui a repris le bar en 1998 à la mort de son mari Duncan, le petit-fils de « Harry ».
« Ici, on est totalement impartial. Nous sommes l’endroit où les démocrates et les républicains viennent prendre un verre. Tout le monde se parle », souligne la propriétaire.
Les clients peuvent d’ailleurs siroter les dernières créations des barmen, au choix un « Romney » (à base d’absinthe, « ce qui est un peu ironique pour un mormon » ), un « Obama » (avec de la liqueur de cerise et de pêche), un « Biden » (un vieux whisky avec de la vanille) ou un « Ryan » (à base de rhum brun)...
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