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À La Une - Liban

Kubis : Le succès des mesures pour sauver le Liban de l'effondrement dépend des forces politiques

Le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU a critiqué "les manifestations populistes devant les banques", en référence au rassemblement organisé la semaine dernière par le CPL devant le siège de la BDL.

Le coordonnateur spécial de l’ONU pour le Liban, Jan Kubis, au palais de Baabda. Photo d'archives Dalati et Nohra

Le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU, Jan Kubis, a affirmé lundi que "le succès des mesures visant à sauver le Liban de l'effondrement commence avec le soutien des forces politiques représentées au Parlement", exhortant le Fonds monétaire international (FMI) à aider le gouvernement libanais à sortir de sa "crise existentielle".

"Le succès des mesures visant à sauver le Liban de l'effondrement commence avec le soutien sur ce plan des forces politiques représentées au Parlement. C'est là qu'elles montreront où sont leurs véritables intérêts, pas dans des manifestations populistes devant les banques", a écrit M. Kubis dans une série de tweets, en référence au rassemblement organisé jeudi dernier par le Courant patriotique libre devant le siège de la Banque du Liban (BDL).



"Le gouverneur de la BDL, Riad Salamé, indique que la Banque centrale fournit désormais au gouvernement des informations factuelles sur la situation du Liban, y compris sur le plan des liquidités. Une transparence totale, également auprès du public, est nécessaire pour expliquer les raisons des mesures envisagées, après la fin de la mission de la délégation du Fonds monétaire international (FMI)" qui a prolongé son séjour au Liban.



"J'exhorte le FMI à fournir des conseils et une assistance au gouvernement qui prépare une série de mesures et de réformes difficiles mais nécessaires pour commencer à faire passer le Liban de sa crise existentielle à un développement durable, mais de manière socialement responsable", a-t-il ajouté.



Par ailleurs, le responsable onusien a écrit que "les efforts visant à faire taire la liberté d'expression par des mesures administratives et le harcèlement ne réussiront jamais et échouent souvent, notamment en temps de crise", alors que plusieurs voix s'élèvent contre les restrictions imposées à la liberté d'expression, dénonçant "l'intimidation et la persécution des journalistes".




Quelques heures plus tard, M. Kubis a posté un nouveau tweet concernant les lois pour combattre la corruption. "Les lois anti-corruption doivent être discutées par le Parlement en toute transparence, et non à huis clos. Les projets de loi doivent être accessibles afin qu'ils soit commentés de manière vraiment inclusive par le public et non par quelques personnes choisies", a-t-il écrit.



Des propos qui lui ont valu une réponse cinglante de la part du bureau du Parlement libanais. "Nous n'avons pas besoin de leçons sur la manière de légiférer, et nous ne l'avons jamais fait à huis clos", a répondu le secrétariat général du bureau du Parlement.


Dans la journée, le représentant du secrétaire général de l’ONU au Liban s'est entretenu pendant plus d'une heure avec le président de la commission parlementaire des Finances, Ibrahim Kanaan.


Ibrahim Kanaan s'entretenant avec Jan Kubis. Photo fournie par le Parlement libanais


Les lois sur la lutte contre la corruption, le recouvrement des fonds volés et la levée des immunités étaient au menu de cet entretien, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Ils ont également évoqué la situation économique du pays et les plans examinés par le gouvernement et le Parlement, concernant la restructuration de la dette, les finances publiques et la relance de l'économie.

Le Liban traverse sa plus grave crise économique depuis la fin de la guerre civile, il y a 30 ans. Le pays croule sous une dette avoisinant les 92 milliards de dollars, soit plus de 150% du PIB. La livre libanaise a perdu près de la moitié de sa valeur face au dollar. Les banques ont imposé des restrictions draconiennes inédites sur les retraits et les transferts. Le Liban subit une forte inflation des prix et des licenciements en masse, ainsi que des fermetures définitives de nombreux commerces.

Alors qu'elle était supposée quitter le pays dimanche, la délégation du FMI, arrivée jeudi dernier à Beyrouth afin de discuter avec les responsables de l'aide technique que peut apporter l'institution financière au Liban, a prolongé son séjour au Liban et poursuivi ses discussions avec les responsables.



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Le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU, Jan Kubis, a affirmé lundi que "le succès des mesures visant à sauver le Liban de l'effondrement commence avec le soutien des forces politiques représentées au Parlement", exhortant le Fonds monétaire international (FMI) à aider le gouvernement libanais à sortir de sa "crise existentielle"."Le succès des mesures visant à...

commentaires (4)

Il faut prendre le problème inversement ... si les banques N’avaient pas autoriser les retraits que se serait il passer?! Eh bien la tendance déjà perçu au début de la révolte dit que les déposants ont commencer à retirer leur dépôts des banques et si tout le monde l’avait fait alors plusieurs banques allaient déclarer faillite et donc plusieurs milliers ou quelque millions de libanais allaient se retrouver sans RIEN ... quand je dis qu’il faut s’en prendre au propriétaire des banques et aux grandes familles riche libanaise les quelques 2% c’est parce que quand on dit corrompu il faut bien qu’il y ait un corrupteur et qui peut se permettre de s’acheter un Ministre? Et bien les riches

Bery tus

14 h 19, le 25 février 2020

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Commentaires (4)

  • Il faut prendre le problème inversement ... si les banques N’avaient pas autoriser les retraits que se serait il passer?! Eh bien la tendance déjà perçu au début de la révolte dit que les déposants ont commencer à retirer leur dépôts des banques et si tout le monde l’avait fait alors plusieurs banques allaient déclarer faillite et donc plusieurs milliers ou quelque millions de libanais allaient se retrouver sans RIEN ... quand je dis qu’il faut s’en prendre au propriétaire des banques et aux grandes familles riche libanaise les quelques 2% c’est parce que quand on dit corrompu il faut bien qu’il y ait un corrupteur et qui peut se permettre de s’acheter un Ministre? Et bien les riches

    Bery tus

    14 h 19, le 25 février 2020

  • HRAMIYIA HAMIYIA. L,EXPRESSION S,EST INVERSEE. IL EST DEMANDE AUX ALIBABAS DE LA GROTTE ALIBABIENNE DE SE COMPORTER EN GENTILHOMMES POUR SAUVER CE QU,ILS ONT ENDOMMAGE. MAIS IL FAUT QU,ILS PASSENT TOUS AVEC TOUS LES FONCTIONNAIRES DES SECTEURS PUBLICS AU - MEN AYNA LAKA HAZA - P.M. DIAB C,EST UNE URGENCE EN PARALLELE AVEC LES MESURES ANTI POPULAIRES QUE LE FMI ET LES CREDITEURS VONT IMPOSER SUR LE PAYS. L,HEURE DE LA VERITE A SONNE ET LES VOLEURS INCLUS LES PROPRIETAIRES DES BANQUES DOIVENT PAYER LES PREMIERS. BAS LES MAINS DES ECONOMIES D,UNE VIE DU PEUPLE LIBANAIS.

    LA LIBRE EXPRESSION

    18 h 36, le 24 février 2020

  • Kubis : Le succès des mesures pour sauver le Liban de l'effondrement dépend des forces politiques RIEN NE SERT DE LIRE L'ARTICLE NOUS SAVONS BIEN QUE NOS POLITICIENS NE FERONT RIEN CONTRE LEURS INTERETS ET FERONT TOUT POUR RESTER SUR LEURS FAUTEUILS BIEN COSSUS CAUSEZ AUTANT QUE VOUS VOULEZ PEUPLE DU LIBAN VOUS SEULS PAYERAIENT LA NOTE ET VOUS LE SAVEZ DEJA PUISQUE LES BANQUES PEUVENT IMPUNEMENT ET SANS ETRE MIS EN FAILLITTE ET SANS AUCUNE LOI , NE PAS VOUS REMETTRE VOTRE PROPRE ARGENT SANS AUCUN SOUCI LEGAL PAR UNE AUTORITE JUDICIARE COMPLETEMENT VENDUE AUX POLITICIENS C'EST LE PRIX A PAYER POUR AVOIR VOTER POUR CES CRAPULES OU POUR NE PAS AVOIR ETE VOTE PLAIGNEZ VOUS AUTANT QUE VOUS VOULEZ ET MAUDISSEZ LE PRESIDENT LE GENDRE ET TOUS CAD TOUS , ILS S'EN FOUTENT COMPLETEMENT DE VOUS . EUX NE PENSENT QU'A LEUR POCHES

    LA VERITE

    17 h 27, le 24 février 2020

  • l aide international au liban , c est de la honte , ils dialoguent avec les politiciens qui nous mis le pays ds cette situation

    Maroun Ghosn

    17 h 00, le 24 février 2020

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