Pour la seconde fois depuis le début de son mandat, le président de la République Michel Aoun se dirige à New York pour prendre part à l’Assemblée générale des Nations unies, en compagnie d’une grande délégation qui compte, entre autres, le ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil. M. Aoun y prononcera le mot du Liban mercredi : celui-ci sera dominé, selon les échos communiqués à L’OLJ par une personne ayant participé à la rédaction du texte, par le sujet des réfugiés syriens, mais sous un angle nouveau.
Le président Aoun demandera en effet aux pays donateurs de concentrer leur aide aux déplacés syriens dès leur retour chez eux, après l’engagement du président russe d’assurer le retour de tous les réfugiés en Syrie suivant un calendrier qui sera mis au point en coopération avec le Liban, la Syrie et l’ONU.
M. Aoun transmettra à tous les pays participant à l’Assemblée générale l’accord du Liban concernant l’initiative russe, soulignant son importance et ses répercussions positives sur l’économie libanaise.
L’autre grand titre de ce discours, selon cette même source, sera l’arrêt de la contribution américaine à l’Unrwa, l’agence qui s’occupe des réfugiés palestiniens. M. Aoun soulèvera les répercussions désastreuses sur des milliers de réfugiés au Liban et sur le sort de nombreux enfants scolarisés dans les établissements de l’agence qui pourraient fermer leurs portes dès la fin de ce mois si d’autres pays donateurs ne comblaient pas le manque occasionné par l’arrêt de la contribution américaine, décrétée par le président Donald Trump. Plus grave encore, selon lui, toute interruption des activités de l’Unrwa privera les réfugiés de leur droit de retour chez eux, ce que le Liban refuse catégoriquement.
Le président libanais évoquera par ailleurs les efforts du Premier ministre désigné, Saad Hariri, pour former un gouvernement et insistera sur le projet de création d’un centre international des civilisations au Liban.
Au cours de son séjour à New York, M. Aoun rencontrera des membres de la communauté libanaise. Il aura des entretiens avec le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, et avec des chefs d’État, notamment ceux de Jordanie, d’Iran et d’Égypte. Il ne se réunira pas avec le président français Emmanuel Macron en raison de l’agenda chargé de celui-ci, mais devrait s’entretenir longuement avec lui le 17 octobre prochain en Arménie à l’occasion du Sommet de la francophonie.
Lire aussi
Bienvenue à « la semaine Trump » à New York
Pour mémoire
Plus de 400 réfugiés syriens sont rentrés hier en Syrie
Réfugiés syriens : le pari russe du « fait accompli »
Réfugiés syriens : le Liban nomme ses membres au sein de la commission libano-russe
Pour la seconde fois depuis le début de son mandat, le président de la République Michel Aoun se dirige à New York pour prendre part à l’Assemblée générale des Nations unies, en compagnie d’une grande délégation qui compte, entre autres, le ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil. M. Aoun y prononcera le mot du Liban mercredi : celui-ci sera dominé, selon les échos...
commentaires (6)
LA DELEGATION LIBANAISE... AUX DERNIERES NOUVELLES... PLUS GRANDE QUE CELLE DE LA CHINE ! LE MONDE RIT... UN PAYS AU BORD DU GOUFFRE AURAIT DELEGUE SON AMBASSADEUR AUX N.U. POUR LIRE SON DISCOURS ET ECONOMISER LES MILLIONS QUI SERONT DEVERSES !
LA LIBRE EXPRESSION
16 h 47, le 24 septembre 2018