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Liban - Interview express

Sarkis Sarkis : Priorité à la décentralisation et au social

Le candidat indépendant se présente sur la liste du Courant patriotique libre au Metn. Il s’était déjà présenté à deux reprises aux législatives dans cette région.

Quel est votre positionnement au sujet des grands dossiers politiques au centre du débat national dans le pays ?
Le pays se noie sous le poids des problèmes. Il faut trouver les moyens de rapprocher les points de vue entre les diverses parties. J’œuvrerai surtout pour instaurer la décentralisation, car elle constitue un moyen efficace de favoriser le développement du pays. Avec la décentralisation, chaque région serait financièrement indépendante et pourrait mettre en place ses propres projets d’infrastructure. C’est un moyen de développer tout le Liban.

Avec quel camp ou bloc parlementaire comptez-vous coopérer au Parlement ? Envisagez-vous une coopération avec un bloc ou un camp au cas par cas, en fonction des développements ou des dossiers examinés ?
Je me présente aux élections sur la liste du CPL. Je soutiendrai donc les positions de ce parti. Mais, en même temps, comme d’autres candidats qui se sont présentés sur les listes aounistes, je suis indépendant. Peut-être qu’une fois élus, nous formerons un bloc parlementaire.

En dehors du champ politique, quel est le domaine que vous envisagez privilégier dans votre action parlementaire ?
Je veux travailler sur les dossiers sociaux, l’assurance-maladie, la Sécurité sociale, les plans retraite... La situation économique est mauvaise, et ce sont les citoyens qui en pâtissent un peu plus chaque jour. Nous avons ouvert un dispensaire au Metn, et nous sommes à l’écoute des besoins de la population. Plus de 80 % de la population libanaise est dans le besoin. Les citoyens ont besoin de services et j’aimerais les assurer. Tous les matins, je vois des personnes du troisième âge fouiller dans les poubelles pour manger, je sais que des personnes meurent à la porte des hôpitaux faute de moyens de payer les soins. Cela doit changer.

Question des lecteurs : quelle est votre position vis-à-vis des armes du Hezbollah ?
J’aime l’armée libanaise. Et chaque bon citoyen devrait aimer l’armée libanaise. J’ai moi-même financé les caméras de surveillance à l’école des officiers, quand une menace pesait sur l’armée. Et, après la guerre de Nahr el-Bared (2007), j’ai offert une statue au ministère de la Défense, en hommage aux soldats tombés au combat.







Quel est votre positionnement au sujet des grands dossiers politiques au centre du débat national dans le pays ? Le pays se noie sous le poids des problèmes. Il faut trouver les moyens de rapprocher les points de vue entre les diverses parties. J’œuvrerai surtout pour instaurer la décentralisation, car elle constitue un moyen efficace de favoriser le développement du pays. Avec la...

commentaires (1)

Et il faut faire sortir le Liban de l'embargo.

Eleni Caridopoulou

20 h 28, le 09 avril 2018

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Commentaires (1)

  • Et il faut faire sortir le Liban de l'embargo.

    Eleni Caridopoulou

    20 h 28, le 09 avril 2018

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