Le village de Sir el-Denniyé est riche par sa flore, et la région est connue par ses vallées profondes. Photo Antoine AJOURY
Noyé dans un océan de verdure, adossé au pied de Kornet el-Saouda, assis sur plus de 300 sources d'eau, le village de Sir el-Denniyé, dans le caza du même nom au Liban-Nord, profite largement d'une nature luxuriante qui fait la joie des randonneurs.
L'origine du nom reste très floue. Plusieurs interprétations sont d'ailleurs avancées : certains retiennent l'origine phénicienne, Sir voulant dire statue. En araméen, Sir signifie sommet, alors qu'en syriaque, le terme veut dire chaîne ou corde. Enfin, certains remontent au temps des croisés, et croient que Sir el-Denniyé est une déformation de sœur Danielle.
Alors que la région de Denniyé reste tristement célèbre pour l'attaque contre l'armée libanaise par des terroristes jihadistes fin 1999, sur place, la réalité est tout autre. Il suffit de visiter Sir, le chef-lieu de Denniyé, pour tomber sous le charme du village, et de la région. Aujourd'hui encore, ses habitants se souviennent de l'âge d'or d'une localité qui cherche à se (re)faire une place sur la carte touristique du Liban.
Lire la suite
Lire aussi
#1 Anjar, pour rêver de paix et d'Omeyyades...
#2 Aqoura, l'Éden d'Ève et de sa pomme...
#3 Beit Chabeb, au son des cloches des églises...
#4 Bhamdoun, ou la réinvention du temps passé...
#5 Hasroun, creuset d'histoire et tuiles si rouges...
#6 Maasser el-Chouf, et des cèdres comme s'il en pleuvait...
#7 Qleilé, tout récent, tout doux, tout chaud
Et relisez, ici, les articles de la première édition du village préféré des Libanais
Noyé dans un océan de verdure, adossé au pied de Kornet el-Saouda, assis sur plus de 300 sources d'eau, le village de Sir el-Denniyé, dans le caza du même nom au Liban-Nord, profite largement d'une nature luxuriante qui fait la joie des randonneurs.L'origine du nom reste très floue. Plusieurs interprétations sont d'ailleurs avancées : certains retiennent l'origine phénicienne, Sir...
commentaires (3)
Moi je voterai pour Bhamdoun dont je connais bien
Eleni Caridopoulou
13 h 13, le 25 juillet 2017