Mademoiselle : une nouvelle adresse au centre-ville

Un vent de fraîcheur souffle sur le centre de Beyrouth avec l’ouverture de Mademoiselle, un nouveau restaurant aux inspirations françaises et méditerranéennes. Situé à Downtown aux côtés d’enseignes comme Gavi, Kampai ou encore Cocteau, cette adresse imaginée par Henry Farah et ses partenaires entend offrir une pause gourmande sans prétention.

Avec ses 400 m² de surface (200 m² en intérieur et autant en terrasse), Mademoiselle propose une expérience à la fois spacieuse et intimiste. La terrasse peut accueillir jusqu’à 90 personnes, tandis que la salle intérieure offre 75 couverts. « Cet emplacement est exceptionnel, avec une très grande terrasse. Il est bien entouré, dans une rue agréable où les gens aiment venir. On ne peut pas se tromper ici », explique Henry Farah, fondateur de Kamp Catering et désormais CEO de Capital Catering SAL, la société qui gère ce nouveau projet.

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La cuisine, d’une superficie de 150 m², met en avant une gastronomie française, agrémentée de touches méditerranéennes. L’addition moyenne tourne autour de 50 dollars. Le restaurant propose notamment un salad bar à 26 dollars, un buffet de petit-déjeuner chaque week-end à 20 dollars, ainsi qu’un menu à la carte pour les brunchs. « On voulait quelque chose de frais, généreux, mais accessible », se félicite Henry Farah, rappelant la sélection de charcuteries, de fromages et de viennoiseries proposés au brunch. Le restaurant offre aussi une sélection de cafés originaux, avec des touches de lavande, de noix, ou même de chocolat.

D’ici à deux ou trois semaines, une petite terrasse attenante accueillera Mlle, un comptoir sandwicherie et coffee shop, pour compléter l’offre. À la carte : des sandwiches raffinés préparés à la minute, du café de qualité et du matcha importé du Japon. « Ce sera une extension naturelle de Mademoiselle, dans un format plus rapide et pratique, sans compromettre la qualité », précise-t-il. Le restaurant fonctionne avec une équipe de 85 employés répartis en trois shifts, assurant un service continu de 9h à minuit, voire 1h du matin les soirs plus animés.

L’investissement total s’élève à 1,5 million de dollars, entièrement financé par les actionnaires de Capital Catering SAL : Souhail Nassar, Houssam Tannoukhi, Kamil Atallah et Henry Farah. « C’est une structure différente de Kamp Catering, mais le concept vient de chez nous. Il n’y a pas d’actionnaire majoritaire. C’est un projet collaboratif », précise Henry Farah.

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Cet équilibre entre nouveauté et continuité est au cœur de la stratégie du restaurateur. « On a beaucoup ouvert de restaurants ces derniers mois, maintenant, on va prendre aussi des pauses pour se renouveler et trouver l’inspiration », confie-t-il.

Diplômé d’un master en gestion des affaires de l’American University of Technology, Henry Farah fonde Kamp Catering en 2009, avec l’ambition de créer des concepts gastronomiques contemporains. Le premier-né, Kampai, voit le jour en 2011. Très vite, Kamp Catering se structure en holding et développe des enseignes comme Ai, Gavi, Ni ou KP. « Nous avons un noyau de onze collaborateurs qui accompagnent chaque ouverture, puis forment les équipes une fois sur place », explique-t-il.