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Société - Covid-19

Aucun nouveau cas de coronavirus, une première depuis de longues semaines

Les équipes du ministère de la Santé mènent des examens de dépistage PCR dans les régions de Tyr et Saïda, ainsi que dans le Akkar, à Wadi Khaled, Sir Denniyé et Tripoli (Nord).

Un homme équipé d’un masque de protection sanitaire passe devant un magasin vendant des articles à l’approche du ramadan. Mohammad Azakir/Reuters

Aucun nouveau cas de contamination au coronavirus n’a été enregistré hier sur 487 tests effectués lundi, une première depuis fin février, quelques jours après la déclaration le 21 février du premier cas de Covid-19 dans le pays. En effet, le deuxième cas avait été détecté le 25 février, et depuis, le nombre augmentait au quotidien. Selon le dernier bilan établi par le ministère de la Santé, aucun nouveau décès n’a de même été signalé, ce nombre se stabilisant à 21 morts. Aucune nouvelle guérison n’a non plus été signalée, maintenant à 103 le nombre des rémissions confirmées. Vingt-sept patients restent toujours dans un état critique. Actuellement donc, 553 personnes sont contaminées par le virus, pour un total de 677 cas confirmés depuis l’apparition de l’épidémie au Liban, selon le bilan du ministère.

Pour sa part, l’hôpital Notre-Dame des Secours à Jbeil a publié un communiqué annonçant la guérison de 27 patients, au nombre desquels tous les membres du corps médical et soignant qui avaient contracté le virus. L’établissement a précisé en outre que deux personnes restent dans l’unité des soins intensifs. L’une d’entre elles est dans un état critique.


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De leur côté, et pour le second jour consécutif, les équipes du ministère de la Santé ont fait passer hier des tests de dépistage PCR de manière aléatoire à des individus présentant des symptômes, pensant avoir été contaminés, et à ceux qui ont continué à travailler malgré les mesures de confinement. Les équipes formées essentiellement de volontaires se sont ainsi rendues à Tyr, Saïda et Haret Saïda au Liban-Sud, ainsi que dans le Akkar, à Wadi Khaled, Sir Denniyé et Tripoli.

Saluant le travail fourni par les volontaires, le ministre de la Santé Hamad Hassan a affirmé que « les efforts qu’ils déploient sont en faveur de la population » et qu’aucune partie politique ne peut « exploiter » leur mission.

Par ailleurs, M. Hassan a annoncé sur son compte Twitter l’annulation du contrat conclu avec la Clinique du Levant et la suspension du contrat du médecin contrôleur. Le dossier a été déféré devant le parquet financier, et une enquête avec un effet rétroactif sur les factures de l’hôpital doit être lancée.

Sur un autre plan, le président de la commission parlementaire de la Santé, Assem Araji, a affirmé que le Liban est toujours « dans la zone de danger, dans l’attente des résultats des tests de dépistage aléatoires qu’effectue le ministère de la Santé ». Dans une interview accordée à la Voix du Liban, il a signalé que « les secteurs économique et pédagogique ne peuvent être rouverts que graduellement, au risque de revenir à la case départ ».

M. Araji a en outre souligné que « tant qu’un vaccin contre le coronavirus n’a pas encore été développé, personne ne peut dire qu’il a vaincu le virus ». « Nous devons, à l’échelle mondiale, apprendre à cohabiter avec lui », a-t-il conclu.

Enfin, le Premier ministre Hassane Diab a présidé en soirée une réunion de la commission ministérielle chargée de développer le mécanisme de rapatriement des Libanais. Les discussions ont porté sur les mesures à prendre pour la seconde vague de ce processus qui devrait être entamé le 27 avril.


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