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Société - Épidémie

Après inspection, le navire en provenance de Chine accoste à Beyrouth

Le navire Ural, en provenance de Chine, accostant hier au port de Beyrouth. Photo ANI

Hier à l’aube, le navire Ural, en provenance de Chine, a accosté au port de Beyrouth, après que son équipage eut été examiné par une équipe du ministère de la Santé publique qui s’est assurée que le navire est exempt du nouveau coronavirus (2019-ncoV) qui sévit en Chine depuis fin décembre. Il est resté dans les eaux territoriales libanaises le temps que l’équipe se rende à bord et l’inspecte.

« L’équipe qui a examiné le navire en provenance de l’Extrême-Orient confirme que l’équipage est en bonne santé », a écrit dans ce cadre sur son compte Twitter le ministre de la Santé publique, Hamad Ali Hassan. « Le navire a été amarré au port de Beyrouth et a été à nouveau inspecté par la Sécurité générale, a-t-il poursuivi. Il a été constaté que le navire a adopté les normes sanitaires internationales. Par conséquent, nous réitérons que nous travaillerons toujours pour l’intérêt et la sécurité du citoyen. »

Le navire a déchargé sa marchandise dans le quai à conteneurs numéro 16 et devra se diriger aujourd’hui au port de Tripoli où lundi, des dizaines de personnes ont manifesté, réclamant que le bateau ne soit pas autorisé à accoster craignant qu’il ne soit contaminé par le coronavirus.

Avant d’accoster à Beyrouth, le navire était à Port-Saïd, en Égypte. Il possède un rapport des autorités du canal de Suez affirmant qu’il est exempt du nouveau coronavirus. Durant le voyage qui dure depuis près de vingt jours, six membres de l’équipage ont eu de la fièvre. Il s’est avéré qu’il s’agissait de la grippe saisonnière.



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