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"Il n'y aura pas de guerre" au Moyen-Orient, affirme Zarif

"Personne ne se fait d'illusion quant à sa capacité à affronter l'Iran dans la région", affirme le ministre des Affaires étrangères iranien. 



Le ministre des Affaires étrangères iranien Mohammad Javad Zarif lors d'une réunion à Beijing, en Chine, le 17 mai 2019. REUTERS/Thomas Peter/Pool/File Photo

Le ministre des Affaires étrangères iranien Mohammad Javad Zarif a affirmé samedi qu'il n'y aurait pas de guerre au Moyen-Orient, l'Iran ne souhaitant pas de conflit et aucun pays ne se "faisant d'illusions" sur sa capacité à affronter Téhéran, selon l'agence officielle Irna.

Une montée des tensions entre l'Iran et les Etats-Unis fait craindre depuis quelques semaines un nouveau conflit dans la région tandis que Washington a déployé un porte-avions et des bombardiers B-52 dans le Golfe, invoquant une "menace" iranienne.

Au cours d'une visite en Chine, M. Zarif s'est dit "certain (...) qu'il n'y aurait pas de guerre puisque nous ne souhaitons pas de conflit et puisque personne ne se fait d'illusion quant à sa capacité à affronter l'Iran dans la région".

Le président américain Donald "Trump ne veut pas de guerre mais les personnes qui l'entourent l'y poussent sous prétexte de rendre l'Amérique plus forte face à l'Iran", a-t-il ajouté selon Irna.

Le général Hossein Salami, chef des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique iranienne, a toutefois affirmé que son pays était engagé, avec les Etats-Unis, dans "une combinaison de guerre psychologique, de cyber-opérations, de mouvements militaires, de diplomatie publique", a-t-il déclaré selon l'agence semi-officielle Isna.

Selon lui, le système politique américain a perdu sa "solidité" et le pays est "comme les tours du World Trade Center, qui se sont soudainement effondrées".


(Lire aussi : Entre Téhéran et Washington, les enjeux d’un conflit asymétrique)


Les tensions n'ont cessé de s'accroître entre Washington et Téhéran depuis le rétablissement des sanctions économiques américaines contre l'Iran en novembre 2018.

Depuis, les Etats-Unis ont renforcé leur campagne de "pression maximale" en annonçant fin avril la fin des dérogations qui permettaient encore à huit pays d'acheter du pétrole iranien sans s'exposer aux sanctions extraterritoriales américaines.

A Pékin, M. Zarif a lancé un appel à la Chine, un des pays signataires de l'accord international conclu en 2015 et visant à limiter le programme nucléaire iranien en échange d'une levée des sanctions contre Téhéran.

Le ministre a notamment appelé la Chine à lancer des "actions concrètes" pour sauver cet accord, après le retrait unilatéral, en mai 2018, des Etats-Unis qui le jugeaient trop complaisant envers l'Iran.

Le 8 mai, le président iranien Hassan Rohani a annoncé que l'Iran allait s'affranchir de deux engagements pris dans le cadre de l'accord et lancé un ultimatum à ses partenaires européens parties à l'accord (France, Allemagne et Royaume-Uni), leur donnant deux mois pour sortir réellement les secteurs bancaire et pétrolier de leur isolement provoqué par les sanctions américaines. 



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Le ministre des Affaires étrangères iranien Mohammad Javad Zarif a affirmé samedi qu'il n'y aurait pas de guerre au Moyen-Orient, l'Iran ne souhaitant pas de conflit et aucun pays ne se "faisant d'illusions" sur sa capacité à affronter Téhéran, selon l'agence officielle Irna.Une montée des tensions entre l'Iran et les Etats-Unis fait craindre depuis quelques semaines un nouveau conflit...

commentaires (1)

MONSIEUR ZARIF NE DOIT PAS DORMIR SUR SES DEUX OREILLES CAR IL RISQUE DE SE REVEILLER BRUSQUEMENT ET DE VOIR QU,IL S,ETAIT TROMPE !

LA LIBRE EXPRESSION

20 h 46, le 18 mai 2019

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Commentaires (1)

  • MONSIEUR ZARIF NE DOIT PAS DORMIR SUR SES DEUX OREILLES CAR IL RISQUE DE SE REVEILLER BRUSQUEMENT ET DE VOIR QU,IL S,ETAIT TROMPE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    20 h 46, le 18 mai 2019

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