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À La Une - Liban

Gouvernement : Il existe des solutions, annonce Hariri depuis Baabda

Le président va mener des consultations. 

Le Premier ministre désigné, Saad Hariri, et le président libanais, Michel Aoun, à Baabda, le 10 décembre 2018. Photo Dalati et Nohra.

Le Premier ministre désigné, Saad Hariri, a annoncé lundi à l'issue d'un entretien au Palais de Baabda avec le président libanais Michel Aoun que ce dernier allait mener des consultations afin de débloquer la crise au niveau de la formation du gouvernement, dans l'impasse depuis sept mois, précisant qu'il existe plusieurs solution possibles.

"Il existe des solutions possibles pour sortir de la crise. Le président Aoun va poursuivre ses consultations à cet égard et je vais rester en contact avec lui, a déclaré M. Hariri. Les choses que j'accepte ou que je n'accepte pas sont claires et le président Aoun et moi-même voulons la formation d'un gouvernement". "Laissons le président de la République mener ses consultations", a-t-il ajouté dans une déclaration à la presse à sa sortie de Baabda. 

M. Hariri a également indiqué qu'il devait effectuer un voyage demain. 


(Lire aussi : Gouvernement : le désaccord Aoun-Hariri en passe d’aggraver la crise)


Saad Hariri n'a toujours pas réussi à former son gouvernement depuis qu'il a été désigné en mai dernier au lendemain des élections législatives. Le dernier obstacle en date est celui de l'inclusion d'un ministre sunnite proche du Hezbollah et du régime syrien de Bachar el-Assad, une demande catégoriquement refusée par M. Hariri.

Une polémique autour des attributions du président de la République, Michel Aoun, et celles du Premier ministre désigné a éclaté vendredi. Le chef de l'Etat, Michel Aoun, ayant fait savoir qu'il pourrait bientôt s'adresser au Parlement pour débloquer la crise gouvernementale. Le chef de l’État serait néanmoins en passe d’abandonner ce projet, selon une source proche du dossier interrogée par L’Orient-Le Jour. A ce sujet M. Hariri a indiqué : "Je connais les intentions de M. Aoun. Il veut un gouvernement et c'est sur quoi il oeuvre". 


(Lire aussi : Gouvernement : le désaccord Aoun-Hariri en passe d’aggraver la crise)


Le ministre sortant des Affaires étrangères et chef du Courant patriotique libre (CPL, fondé par le président Aoun) Gebran Bassil, avait été mandaté par le chef de l'Etat pour tenter de trouver un compromis. Il a récemment avancé l’idée, soutenue par le président de la Chambre Nabih Berry, d’élargir à 32 la formule d’un cabinet de trente ministres. Cette proposition a été carrément rejetée par Saad Hariri.

Avant de recevoir M. Hariri, M. Aoun a reçu le président de la Chambre, Nabih Berry. Le chef du Législatif a quitté le palais présidentiel sans faire de déclaration.

M. Hariri a reçu en soirée le président des Kataëb, Samy Gemayel, dont le parti ne participera pas au prochain cabinet mais qui lui a proposé de former un cabinet de technocrates. "Sinon, nous resterons dans cette situation", a indiqué M. Gemayel.




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Le Premier ministre désigné, Saad Hariri, a annoncé lundi à l'issue d'un entretien au Palais de Baabda avec le président libanais Michel Aoun que ce dernier allait mener des consultations afin de débloquer la crise au niveau de la formation du gouvernement, dans l'impasse depuis sept mois, précisant qu'il existe plusieurs solution possibles. "Il existe des solutions possibles pour sortir...

commentaires (4)

"Laissons le président de la République mener ses consultations" on n'y comprend plus rien. C'est le Président qui fait des consultations? Le premier ministre vas signer alors? C'est ça renverser la table? Vivement la légalisation du cannabis...

Wlek Sanferlou

23 h 16, le 10 décembre 2018

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Commentaires (4)

  • "Laissons le président de la République mener ses consultations" on n'y comprend plus rien. C'est le Président qui fait des consultations? Le premier ministre vas signer alors? C'est ça renverser la table? Vivement la légalisation du cannabis...

    Wlek Sanferlou

    23 h 16, le 10 décembre 2018

  • Je suis d'accord 100% avec Saad Hariri. Nul n'a le droit de lui imposer quoi que ce soit. A tous les collabos avec les étrangers de se soumettre ou de se démettre. L'opposition est faite pour ça.

    Un Libanais

    21 h 52, le 10 décembre 2018

  • LE BLOCAGE SOUS LES ORDES AYATOLLAHIENS CONTINUE QUITTE A DETRUIRE LE PAYS !

    LA LIBRE EXPRESSION

    21 h 13, le 10 décembre 2018

  • Seule la mort est insoluble. Des solutions y en a toujours, faut juste accepter de les appliquer en admettant certaines choses.

    FRIK-A-FRAK

    20 h 31, le 10 décembre 2018

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