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Économie - Réformes

CEDRE : Pierre Duquesne en visite de deux jours à Beyrouth

L’ambassadeur de France et délégué interministériel à la Méditerranée, Pierre Duquesne, accueilli par le président Michel Aoun lors de sa dernière visite au Liban en mars dernier. Photo DR

Chargé par le président français Emmanuel Macron de mener le processus de la Conférence économique pour le développement par les réformes et avec les entreprises (CEDRE, tenue le 6 avril dernier à Paris), l’ambassadeur de France et délégué interministériel à la Méditerranée, Pierre Duquesne, est actuellement à Beyrouth. Il doit rencontrer plusieurs officiels libanais ainsi que les représentants des principaux bailleurs de fonds du Liban, comme la Banque mondiale et l’Union européenne. M. Duquesne devra notamment discuter de la formation du comité en charge du mécanisme de suivi de la conférence. Un sujet qui sera également à l’ordre du jour de la rencontre entre Emmanuel Macron et Michel Aoun, qui se tiendra en marge du sommet de la Francophonie à Erevan, en Arménie.


(Lire aussi : La réussite du processus CEDRE est-elle déjà compromise ?)


Des signes d’engagement

Le processus de la CEDRE est à l’arrêt, du fait de l’incapacité du Premier ministre désigné Saad Hariri à former un nouveau gouvernement, en raison de nombreux blocages, depuis la tenue des élections législatives en mai dernier. Le Parlement a néanmoins voté fin septembre une série de lois dans le cadre des réformes exigées durant la conférence, comme celle sur la protection des lanceurs d’alertes dénonçant toute affaire ayant trait à la corruption, celle sur le renforcement de la transparence dans le secteur des hydrocarbures offshore, ou encore certaines lois autorisant des prêts de la Banque mondiale et de la Banque européenne d’investissement. Le Premier ministre désigné a, pour sa part, partiellement répondu à un autre engagement formulé lors de la conférence de Paris, en autorisant la semaine dernière la création de cinq nouveaux postes au sein du Haut Conseil pour la privatisation et les partenariats, qui en réclame néanmoins une quarantaine.

La communauté internationale s’est engagée lors de la conférence à se mobiliser en faveur du Liban pour financer près de 11 milliards de dollars de prêts et de dons. Ces fonds, conditionnés à des réformes structurelles, doivent exclusivement servir à financer la première phase (six ans) du programme d’investissement (Capital Investment Program, CIP) visant à moderniser les infrastructures du pays.


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