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En cinq mois, plusieurs chefs de l'EI tués en Syrie et en Irak

Le groupe jihadiste Front Al-Nosra, qui se fait appeler depuis fin juillet Fateh al-Cham, a également été visé par des raids américains en Syrie.

Le porte-parole de l'EI, Abou Mohammed al-Adnani, a été tué dans le nord de la Syrie dans une frappe dont les Etats-Unis et la Russie se disputent la paternité. AFP / YOUTUBE / HO

Plusieurs responsables du groupe Etat islamique (EI) ont été tués ces derniers mois en Syrie et en Irak, où une coalition internationale conduite par les Etats-Unis mène des raids contre les jihadistes.

Le dernier en date est l'un de ses stratèges, Abou Mohammed al-Adnani, tué dans le nord de la Syrie dans une frappe dont les Etats-Unis et la Russie se disputent la paternité.

Le groupe jihadiste Front Al-Nosra, qui se fait appeler depuis fin juillet Fateh al-Cham, a également été visé par des raids américains en Syrie.

 

Abou Mohammed al-Adnani
Mardi, l'EI a annoncé la mort de son porte-parole, le Syrien Abou Mohammed al-Adnani, tué dans la province d'Alep (nord de la Syrie), dans un message relayé par son agence de propagande Amaq.

Le porte-parole du Pentagone Peter Cook a confirmé que les forces de la coalition avaient mené "une frappe de précision" près d'Al-Bab, dans le nord-est d'Alep, "ciblant Abou Mohammed al-Adnani, l'un des plus hauts dirigeants de l'EI". M. Cook a qualifié le jihadiste de "principal architecte des opérations extérieures de l'EI et porte-parole en chef de l'EI".

La Russie a de son côté affirmé mercredi avoir tué Adnani. Le haut responsable jihadiste faisait partie d'un groupe d'une quarantaine de combattants de l'EI ayant péri dans une frappe d'un bombardier russe près d'Oum Hoch, un village proche d'Al-Bab, selon le ministère russe de la Défense.

 

"Omar le Tchétchène"
Le 13 juillet, l'agence Amaq annonce la mort d'un de ses commandants influents, Omar al-Shishani dit "Omar le Tchétchène", près de Mossoul en Irak. Le Pentagone confirme l'avoir visé, tout en restant prudent sur la réalité de sa mort.

Célèbre pour son épaisse barbe rousse, "Omar le Tchétchène", de son vrai nom Tarkhan Taïmourazovitch Batirachvili, était l'un des chefs les plus recherchés de l'EI en Syrie, et Washington le présentait comme l'équivalent du "ministre de la Défense" au sein de l'EI.

 

(Lire aussi : Au Moyen-Orient, la lutte contre l’EI peut attendre)

 

Chef de l'EI dans la province irakienne d'Al-Anbar
Le 6 mai, le chef de l'EI pour la province irakienne d'Al-Anbar, Abou Wahib, est tué dans une frappe aérienne de la coalition antijihadiste.

"Nous le considérons comme un responsable important du groupe Etat islamique" dans son ensemble, précise le porte-parole du Pentagone, selon lequel Abou Wahib était un ancien membre d'el-Qaëda en Irak et était apparu sur des vidéos d'exécutions de l'EI.

 

Abdel Rahmane al-Qadouli
Le 25 mars, le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter annonce "l'élimination" dans une opération américaine en Syrie d'Abdel Rahmane al-Qadouli, présenté par Washington comme le N.2 de l'EI. Il affirme qu'al-Qadouli "était l'un des principaux responsables de l'EI, agissant comme leur ministre des Finances et responsable de plusieurs complots extérieurs".

Le 31 mars, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) indique qu'un commandant militaire de l'EI, le Tunisien Abou al-Hija, a été tué par une frappe d'un drone américain près de Raqqa (nord), son principal bastion en Syrie.

 

Porte-parole d'Al-Nosra
Le 3 avril, le porte-parole du Front al-Nosra, Abou Firas al-Souri, Radwane Nammous de son vrai nom, est tué dans la province syrienne d'Idleb (nord-ouest) dans un bombardement américain d'un camp d'entraînement d'Al-Nosra.

Ce groupe, ex-branche syrienne d'el-Qaëda, a annoncé fin juillet la rupture de ses liens avec le réseau jihadiste au nom duquel il combattait en Syrie. Il se fait appeler désormais Front Fateh al-Cham.

 

 

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