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À La Une - Rattrapage

Si vous avez raté l'actu libanaise des sept derniers jours...

Retour sur les principaux éléments qui ont fait l'actualité libanaise ces sept derniers jours.

Illustration Ivan A. DEBS

Samedi 23 octobre 2015

Commémoration d'Achoura dans la banlieue sud de Beyrouth. AFP PHOTO / STR


- A l'occasion de l'Achoura, Hassan Nasrallah lance un appel au dialogue national devant des dizaines de milliers de chiites rassemblés à l'appel du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth, placée sous très haute sécurité.

 

Dimanche

شو منقول لولادنا بكرا؟ ايه نحنا الجيل اللي شاف اول طوفان زبالة؟ ايه نحنا الجيل اللي اجت الكوليرا عايامه؟ولمن يسألونا ليه صار هيك؟ شو منقلهم؟ ما تواخذونا كنا ملتهيين بمشاكل السياسيين بين بعضهم وقنعونا أنها مشاكلنا وما خلونا نتوحد؟ شو منقلهم؟ نزل كم شاب وصبية آدمي بس ما خلينا عصاية غير ما حطيناها بدولايبهم؟ #مستمرون #طلعت_ريحتكم

Posted by ‎طلعت ريحتكم‎ on Sunday, October 25, 2015

 

Vidéo partagée sur la page Facebook de "Vous Puez!"

 

- Avec les premières fortes pluies de la saison, ce que les Libanais craignaient devient réalité : les déchets amoncelés depuis des mois dans certaines villes du pays se déversent dans les rues, en véritables rivières d'ordures.

- Un groupe d'entrepreneurs technologiques américains originaires de la zone Mena partage, le temps d'un week-end à Beyrouth, son savoir-faire avec l'écosystème local, à l'initiative de Tech Wadi, une association visant à renforcer les liens entre la diaspora technologique arabe de Californie et la zone Mena, et de son sponsor principal, Google for Entrepreneurs.

 

Lundi

Des pilules de Captagon. Photo d'illustration/Reuters.

 

Un prince saoudien est arrêté au Liban dans la plus grosse saisie de drogue jamais effectuée à l'aéroport de Beyrouth. Abdel Mohsen ben Walid ben Abdelaziz et quatre autres personnes tentaient d'embarquer dans un avion privé à destination de Riyad avec près de deux tonnes de pilules de Captagon dans leurs bagages.

- La huitième séance de dialogue interlibanais confirme l'impasse dans la recherche d'une solution aussi bien à la crise des déchets qu'à la paralysie de l'exécutif.

- De passage à Beyrouth, le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve évoque l'épineuse question du terrorisme et de la coopération en matière sécuritaire.

 

 

Mardi

 

 

- Deux buzz sur les réseaux sociaux libanais. D'un côté, Ralph Aoun, auteur du Blog Of The Boss, a revisité, à la sauce libanaise, le nouveau single d'Adele, intitulé Hello, en se moquant du mauvais état des télécoms. De l'autre, la chanteuse Xriss a posté une vidéo récupérée par le mouvement ≠YouStink dans laquelle elle reprend le fameux titre de Michael Jackson They Don't Care About Us. La vidéo, visionnée par des milliers d'internautes, deviendra-t-elle le nouvel hymne national d'une société civile très en colère face à l'incompétence du gouvernement sur la crise des déchets?

- État de nécessité législative oblige, le bureau de la Chambre se réuni et, contrairement aux dispositions claires de la Constitution, commence à établir un ordre du jour pour une séance extraordinaire consacrée au vote de projets de lois qu'il considère d'urgente nécessité.

 

Mercredi

Un route inondée à Hazmieh. Photo Julien Abi Ramia


- Trois jours après un week-end calamiteux, la pluie, diluvienne, est de nouveau au rendez-vous au Liban. Dans l'après-midi, de fortes pluies provoquent dégâts et embouteillages sur les routes du Liban. Un grand classique de l'automne.

-  L'émergence d'un mouvement civil suite à la crise des déchets qui a débuté le 17 juillet, la violence dont il a été victime -ou que certaines de ses composantes ont exercée-, son impact sur l'État -ou le non-État- continuent de soulever de très nombreuses questions. Pour disséquer ce phénomène récent et atypique sur la scène libanaise, « L'Orient-Le Jour » organise une conférence-débat intitulée « L'État, le mouvement civil et la violence » au Salon du livre francophone de Beyrouth.

- Parallèlement aux sit-in et manifestations organisés depuis plus de trois mois pour protester contre la corruption et l’incompétence sur la crise des déchets de la classe politique, le mouvement civil décrète une journée en blanc. Les différentes organisations civiles avaient donc appelé la population active à se vêtir de blanc en signe de révolte contre la « corruption noire des dirigeants », selon les termes utilisés par l'activiste Lucien Bou Rjeily.

 

Jeudi

Marche de protestation contre la crise des déchets. AFP PHOTO/PATRICK BAZ

 

- Face à la crise des déchets qui sévit depuis plus de trois mois au Liban, la mobilisation de la société civile ne faiblit pas. Jeudi en fin d'après-midi, des activistes du collectif "Vous puez!" organisent une marche de protestation dans les rues de Beyrouth. Parallèlement, le ministre de l'Agriculture, Akram Chehayeb, engagé dans une course contre la montre, poursuit ses concertations avec les responsables politiques pour un règlement de cette crise devenu encore plus urgent avec les premières pluies.

- François Abi Saab, ancien attaché de presse et chef du protocole de l'ambassade de France à Beyrouth, est élevé au grade d'officier de la Légion d'honneur.

 

Vendredi

Le vice-ministre chinois des Affaires étrangères, Li Baodong, le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, et son homologue libanais, Gebran Bassil, le 30 octobre 2015 à Vienne pour des pourparlers internationaux sur la crise en Syrie. AFP PHOTO / POOL / BRENDAN SMIALOWSKI

 

 - Le Liban, représenté par Gebran Bassil, participe à la réunion de Vienne sur la Syrie. Pour la première fois, l'Iran est invité à des pourparlers internationaux sur le conflit syrien, qui réunissent aussi des représentants des Etats-Unis, de la Russie, de l'Arabie saoudite, de la Turquie, de la France, de l'UE...

- Malgré toutes les crises, la vie culturelle ne faiblit pas, bien au contraire. Au théâtre, « Barzakh », de Jad Hakawati avec Roaa Bzeih, une performance étrange et envoûtante sur le trépas. Au Beirut Exhibition Center, «Heartland – Territoire d'affects» rassemble les œuvres de 17 pointures de l'art contemporain libanais. Et au Salon du livre francophone de Beyrouth, les jeunes lecteurs remettent le prix « Liste Goncourt / Le Choix de l'Orient » à Nathalie Azoulai pour Titus n'aimait pas Bérénice.

 

Samedi 23 octobre 2015

Commémoration d'Achoura dans la banlieue sud de Beyrouth. AFP PHOTO / STR
- A l'occasion de l'Achoura, Hassan Nasrallah lance un appel au dialogue national devant des dizaines de milliers de chiites rassemblés à l'appel du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth, placée sous très haute sécurité.
 
Dimanche

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شو منقول لولادنا...

commentaires (1)

Syrie: la tête contre les murs! C'est le cas de le dire au regard de l'insistance et la persistance de l'Occicon et de l'opposition syrienne dite «modérée» d'exiger, sans autre forme de procès, le départ du président Bachar. Cette exigence obsessionnelle fausse toute analyse sereine de la situation prévalant en Syrie et rend complexe l'issue du conflit. Chercher comment terminer cette guerre (qui a fait plus de 250 000 victimes et contraint des millions de Syriens à fuir le pays) ne semble pas être la priorité de ceux qui se sont autoproclamés parrains du peuple syrien. Or, ni Hondouille ni Obama et encore moins Fabius ou Kerry ne sont mandatés pour choisir qui doit diriger la Syrie. Ce n'est pas parce que l'on crie le plus fort ou que l'on soit mieux armé que l'on a forcément raison. Ceci dit, on ne peut manquer de relever les convulsions des Occicons voulant imposer leur «solution» au peuple syrien au nom duquel ils décideraient du destin de ce pays. Aveugles, grandes et petites puissances prescrivent le dénouement qu'elles «recommandent» pour la Syrie, mais trébuchent sur un mur qu'elles ne parviennent pas à franchir. Et pour cause! L'Occicon pose mal le problème syrien, le résultat ne pouvait qu'être inapproprié. Les dirigeants et monarchies qui mènent la guerre contre Bashar se rendent-ils seulement compte des errements où ils se sont fourvoyés croyant être les seuls à détenir les remèdes à un monde malade de leurs diktats .

FRIK-A-FRAK

12 h 59, le 31 octobre 2015

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Commentaires (1)

  • Syrie: la tête contre les murs! C'est le cas de le dire au regard de l'insistance et la persistance de l'Occicon et de l'opposition syrienne dite «modérée» d'exiger, sans autre forme de procès, le départ du président Bachar. Cette exigence obsessionnelle fausse toute analyse sereine de la situation prévalant en Syrie et rend complexe l'issue du conflit. Chercher comment terminer cette guerre (qui a fait plus de 250 000 victimes et contraint des millions de Syriens à fuir le pays) ne semble pas être la priorité de ceux qui se sont autoproclamés parrains du peuple syrien. Or, ni Hondouille ni Obama et encore moins Fabius ou Kerry ne sont mandatés pour choisir qui doit diriger la Syrie. Ce n'est pas parce que l'on crie le plus fort ou que l'on soit mieux armé que l'on a forcément raison. Ceci dit, on ne peut manquer de relever les convulsions des Occicons voulant imposer leur «solution» au peuple syrien au nom duquel ils décideraient du destin de ce pays. Aveugles, grandes et petites puissances prescrivent le dénouement qu'elles «recommandent» pour la Syrie, mais trébuchent sur un mur qu'elles ne parviennent pas à franchir. Et pour cause! L'Occicon pose mal le problème syrien, le résultat ne pouvait qu'être inapproprié. Les dirigeants et monarchies qui mènent la guerre contre Bashar se rendent-ils seulement compte des errements où ils se sont fourvoyés croyant être les seuls à détenir les remèdes à un monde malade de leurs diktats .

    FRIK-A-FRAK

    12 h 59, le 31 octobre 2015

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