En dépit des rumeurs qui circulent dans les médias, le président de la Chambre continue d'affirmer à ses visiteurs qu'aucun des participants à la conférence de dialogue ne l'a informé de son intention de se retirer. Il rappelle que le général Michel Aoun l'avait appelé au téléphone pour lui faire part de son intention de s'absenter lors de la réunion de mercredi dernier. Le chef du CPL avait même proposé d'envoyer le député Ibrahim Kanaan pour le représenter aux côtés du ministre Gebran Bassil. Mais Nabih Berry avait refusé, car il ne veut pas que « les chefs de file » se fassent remplacer car, selon lui, la conférence n'aurait plus de raison d'être.
Les milieux politiques vont aussi dans ce sens, estimant que le principal rôle de la conférence du dialogue est de consolider la stabilité interne à l'ombre de la paralysie des institutions. Selon ces milieux, la communauté internationale continue à vouloir la stabilité au Liban. Pour cette raison, une fois que le leader a accepté de participer à cette conférence, il ne peut pas s'en retirer selon son bon vouloir, car il s'agit d'un engagement qui va au-delà de la simple nécessité de discuter. Participer au dialogue c'est donc contribuer à la stabilité du Liban. C'est dans cette optique qu'au cours de la dernière séance, Nabih Berry a demandé aux présents de dresser une sorte de feuille de route pour une sortie de crise.
Le problème, c'est que les positions restent éloignées. Au cours de la séance de mercredi dernier, tous les participants, à l'exception de Gebran Bassil, ont refusé tout amendement de la Constitution visant à permettre l'élection du président de la République au suffrage universel. Malgré ces divergences, la communauté internationale continue d'insister sur l'importance de maintenir les réunions du dialogue, d'autant qu'elles visent à « libaniser » autant que possible l'échéance présidentielle. Par contre, l'arrêt ou la suspension de ce dialogue risque de plonger le Liban dans le chaos, alors que, selon les diplomates occidentaux en poste au Liban, la communauté internationale n'est pas disposée pour l'instant à traiter le dossier libanais. Elle a trop de dossiers brûlants à examiner, du Yémen à la Syrie en passant par la lutte contre le terrorisme et les relations entre les pays du Golfe et l'Iran. Le Liban n'est donc pas sur l'échelle des priorités internationales.
Un politicien chevronné compare la situation actuelle à celle qui prévalait en 1988 à la fin du mandat présidentiel d'Amine Gemayel, lorsque l'équation se résumait ainsi : soit Mikhaël Daher, soit le chaos. À cette époque, le général Michel Aoun qui dirigeait le gouvernement transitoire et les Forces libanaises avaient choisi le chaos, sous prétexte que Mikhaël Daher était le candidat de la Syrie... Aujourd'hui, le scénario semble se répéter. L'équation serait donc la suivante : soit la conférence de dialogue, soit le chaos, sur fond de mouvement de protestation populaire qui est en train de dépasser les limites qui lui étaient fixées...
Un ancien ministre précise toutefois que la situation actuelle est quelque peu différente de celle de 1988, car actuellement aucune partie n'a intérêt à favoriser le chaos. C'est pour cette raison que le Hezbollah serait en train d'établir des contacts avec le général Aoun pour le pousser à participer à la prochaine séance de dialogue prévue mardi. Selon cet ancien ministre, le Hezb n'aurait aucun intérêt dans l'effondrement total des institutions libanaises, d'autant qu'il est occupé par la guerre en Syrie. C'est sans doute la raison pour laquelle les sources de Aïn el-Tiné restent confiantes dans la poursuite des conférences de dialogue et dans la possibilité d'aboutir à un compromis sur l'échéance présidentielle.
En même temps, les regards se tournent vers la participation du Premier ministre Tammam Salam aux réunions de la session ordinaire de l'Assemblée générale des Nations unies à New York. M. Salam devrait y rencontrer les responsables du monde entier ainsi que le secrétaire général de l'Onu et même éventuellement le pape François, ainsi que les présidents français et iranien... Toutes ces réunions devraient rappeler à la communauté internationale le dossier libanais, devenu de plus en plus lourd, notamment à cause de la présence des réfugiés syriens. Une réunion du groupe international de soutien au Liban est d'ailleurs prévue. Mais l'Assemblée de l'Onu a aussi d'autres dossiers plus importants à examiner.
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Il est évident que, tout en éveillant les énergies révolutionnaires de toutes les peuplades de ce Kottor-contrée, de telles crises Ordurières mais politico-sociales n’est-ce pas, comme toute dissension interne, seront 1 invite à l’agression sectaire et brutale venant de ce monde étrange et même étranger. Elles affubleront de nouveau sœur-syrie du rôle dégueulasse qu’elle a joué vs le Mont-Libanais depuis l’année 75 du siècle dernier dépassé et, since la défaite de la Cédraie en 08 en Mai, du rôle de sauveur prédestiné ainsi de l’ordre walïyoûlfakihiste rétrograde rétabli. Elles rassembleront sous la bannière en vielles loques de cette steppe aride "exotique" centre asiatique toutes les catégories Malsaines de ce bled-pays, tant anthracites chïïtiques qu’orangées chréti(en)nes. Déjà, during la révolution Cédraie, il n’y avait pas que ce boSSféràRien changementaliste ou réformé bigaradier qui priait, ayant l’oreille collée au sol pour écouter si les sabots d’1 troupe d’ânes et de mulets fakkîhdiots menaçants approchaient. Et il n’y avait pas que les "anoblis" de pacotille sé(yy)ïdes -noircis qui, en pleine "husseïnïyéhhh", proclamaient ; tout en fumant leurs Bâfrâhs ou leurs Tattléééhs ; ce walïyoûlfakîh Per(s)cé leur père protecteur, yâ hassértéééh ! Depuis, les cours de toutes les bourses d’ici sis Râbïyîîîh, et même sis Tabrîz ou l’Amérique, montaient à chaque victoire des noircis sur les 14 Sains Libanais, et tombaient à chaque défaite ; khâââï ; fakkihiste Per(s)cée !
10 h 44, le 19 septembre 2015