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Liban - Visite

L’échéance présidentielle au cœur des entretiens de Salam à New York

Délaissant la table de dialogue et les mouvements protestataires de la rue, les regards se tourneront dès le milieu de la semaine prochaine vers New York, où Tammam Salam participera à la 70e session de l'Assemblée générale ordinaire de l'Onu, et à la réunion du Groupe de soutien international au Liban.
De cette visite à New York, que le Premier ministre effectuera à la tête d'une délégation officielle composée entre autres du ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, on attend beaucoup au sujet du dossier libanais, notamment l'échéance présidentielle.
Selon l'agence al-Markaziya, des sources diplomatiques estiment que parmi toutes les réunions prévues au programme de cette visite, la rencontre entre Tammam Salam et le pape François sera la plus importante. Sachant que le souverain pontife sera présent à New York à l'occasion du 70e anniversaire de la fondation des Nations unies et se réunira avec le président américain, Barack Obama, en vue d'insister sur la nécessité de combler la vacance présidentielle au Liban et de pousser toutes les parties à assumer leur responsabilité nationale en vue du maintien de la présence active des chrétiens en Orient.
Les mêmes sources indiquent que les réunions qui se tiendront en marge de l'ouverture de la session onusienne, entre les délégations et les présidents étrangers d'une part et le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères d'autre part, porteront sur des questions à caractère régional et international.
En revanche, le 30 septembre, c'est le Liban qui constituera l'axe de la réunion du Groupe de soutien international, au cours de laquelle les participants affirmeront leur appui à la stabilité et à la sécurité sur la scène intérieure libanaise. On sait aussi que Tammam Salam prononcera à cette occasion un discours dans lequel il mettra l'accent sur la nécessité d'apporter un soutien financier et militaire au Liban, pour d'une part aider l'armée à combattre le terrorisme et pour que, d'un autre côté, l'État soit en mesure de supporter les charges que représente pour lui l'accueil de près de 2 millions de Syriens.
Ces sources affirment, par ailleurs, que durant son séjour new-yorkais, le Premier ministre sonnera l'alarme pour acculer ses interlocuteurs à mettre la pression sur les États ayant une influence sur l'échéance présidentielle, afin qu'ils facilitent enfin le processus de l'élection d'un président de la République.
Si, après 16 mois de statu quo au niveau de la présidentielle, on espère que l'étape new-yorkaise puisse produire un changement, il n'en reste pas moins que d'autres moyens pourraient contribuer à une solution. D'abord, le sommet franco-iranien prévu à Paris en novembre prochain, au cours duquel le président François Hollande évoquera le dossier libanais sous toutes ses coutures, à la lumière de ce qu'il aura entendu des responsables lors de la visite qu'il effectuera probablement en octobre au pays du Cèdre. Même si, selon des sources de l'Élysée, le président français, qui a promis cette visite, ne s'est pas laissé lier par des engagements précis. Des milieux politiques libanais ont même avancé que pour qu'elle soit utile, cette visite sera vraisemblablement ajournée à après le sommet franco-iranien, pour que François Hollande ait entre les mains des données fraîches livrées par Téhéran.

Délaissant la table de dialogue et les mouvements protestataires de la rue, les regards se tourneront dès le milieu de la semaine prochaine vers New York, où Tammam Salam participera à la 70e session de l'Assemblée générale ordinaire de l'Onu, et à la réunion du Groupe de soutien international au Liban.De cette visite à New York, que le Premier ministre effectuera à la tête d'une...

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