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À La Une - Liban

Affaire Ella Tannous : le Docteur Maalouf libéré

Le pédiatre a pu quitter l'hôpital al-Hayat après avoir payé une caution d'un montant de 100 millions de livres libanaises.

Le Dr Issam Maalouf à sa sortie, lundi, de l'hôpital al-Hayat, après avoir été détenu dans le cadre de l'enquête dans l'affaire de l'amputation des quatre membres de la petite Ella Tannous. Capture d'écran LBCI

Le Dr Issam Maalouf, détenu dans le cadre de l'enquête dans l'affaire de l'amputation des quatre membres de la petite Ella Tannous, a retrouvé la liberté lundi, après avoir payé une caution d'un montant de 100 millions de livres libanaises. Le pédiatre a ainsi pu quitter l'hôpital al-Hayat à Beyrouth où il était en détention. Plus tôt en cours de matinée, l'appel de l'accusation contre la décision du juge d'instruction à Beyrouth, Georges Rizk, de libérer sous caution le Dr Maalouf avait été rejeté.

"Je remercie la justice, les forces de sécurité, tous les collègues qui se sont solidarisés avec moi ainsi que l'avocat Sakhr Hachem", a déclaré le pédiatre à sa sortie, affirmant qu'il reprendra son travail.

Durant son interrogatoire la semaine dernière, le Dr Maalouf avait réfuté l'accusation d'erreur médicale, selon son avocat. Ce dernier a ajouté que le pédiatre et le père de la petite Ella se sont embrassés lorsqu'ils se sont vus au cours de l'interrogatoire.

 

(Lire aussi : Nous sommes d(i)eux, l'édito de Ziyad Makhoul)

 

Ella Tannous a subi une amputation de ses quatre membres à l'Hôpital américain de Beyrouth, il y a plusieurs semaines, à la suite d'une infection bactérienne à streptocoque A non diagnostiquée par le Dr Maalouf qui soignait initialement la petite d'une grippe virale.

L'affaire de la petite avait provoqué des remous dans les milieux médicaux et journalistiques et tenu les Libanais en haleine. Les médecins, prenant la défense du Dr Maalouf, s'étaient mis en grève, réclamant la libération de leur confrère. Le président de l'ordre, le Dr Antoine Boustany, avait prononcé un discours jugé virulent et humiliant vis-à-vis des médias, estimant que la presse avait sali l'image des médecins et du Dr Maalouf. Ce à quoi les présidents de l'ordre de la presse et des journalistes, respectivement Aouni el-Kaaki et Élias Aoun avaient répliqué, en soulignant que « les médias ne sont pas un bouc émissaire ».

 

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Le Dr Issam Maalouf, détenu dans le cadre de l'enquête dans l'affaire de l'amputation des quatre membres de la petite Ella Tannous, a retrouvé la liberté lundi, après avoir payé une caution d'un montant de 100 millions de livres libanaises. Le pédiatre a ainsi pu quitter l'hôpital al-Hayat à Beyrouth où il était en détention. Plus tôt en cours de matinée, l'appel de l'accusation...

commentaires (4)

MAIS LES INVESTIGATIONS DEVRAIENT CONTINUER ET... SI... IL Y A RESPONSABILITÉ... LES CHOSES DEVRAIENT PRENDRE LA VOIE DE LA JUSTICE !

LA LIBRE EXPRESSION

20 h 18, le 17 juin 2015

Tous les commentaires

Commentaires (4)

  • MAIS LES INVESTIGATIONS DEVRAIENT CONTINUER ET... SI... IL Y A RESPONSABILITÉ... LES CHOSES DEVRAIENT PRENDRE LA VOIE DE LA JUSTICE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    20 h 18, le 17 juin 2015

  • ce ne sont pas les médias qui ont amputé cette malheureuse que je sache. cette culture de l'excuse a tout prix finit par devenir insupportable.

    Lebinlon

    12 h 04, le 16 juin 2015

  • QU'APRÈS INVESTIGATIONS PROFESSIONNELLES LA JUSTICE SE PRONONCE...

    LA LIBRE EXPRESSION

    21 h 47, le 15 juin 2015

  • « les médias ne sont pas un bouc émissaire ». Mais sont aussi une lame à double tranchant.....

    Imad TAMER

    15 h 48, le 15 juin 2015

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