En brûlant des églises, les incendiaires portent atteinte au sacré. Ils commettent, dans leur haine du chrétien, des profanations et des sacrilèges, et une traîtrise contre le Créateur. En détruisant les églises, symboles de la présence de l'esprit divin et de la croyance en Dieu, ils doivent comprendre que l'histoire chrétienne ne peut être effacée.
Si en tuant des innocents on commet un homicide, en détruisant des églises on commet un déicide. Comment ? Ces pseudocombattants ignorent sans doute que dans toute église, tout temple, toute synagogue et toute mosquée réside l'esprit de Dieu, du divin, du sacré et contre cet esprit ils ne peuvent rien. Tuer un homme, c'est porter atteinte à l'image de Dieu qui est dans son âme ;
en conséquence, c'est pécher contre Dieu Lui-même.
La Déclaration universelle des droits de l'homme (1948) stipule : « La liberté implique de manifester sa religion ou sa conviction, seul ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, la pratique, le culte et l'accomplissement des rites. » Selon le droit naturel, l'individu n'est, sous l'angle de sa conviction religieuse et de la pratique de sa religion, sujet à aucune disposition ; en conséquence, aucun État ni individu ne peut sanctionner l'opinion religieuse du citoyen
Chacun a le droit d'honorer Dieu suivant la juste règle de sa conscience et de pratiquer sa religion dans la vie privée et publique. Les fidèles des trois grandes religions monothéistes reçoivent l'existence pour rendre à Dieu, qui la leur accordée, le juste hommage qui Lui revient, pour le connaître Lui seul et ne servir que Lui.
« Il vaut mieux obéir à Dieu qu'obéir aux hommes » : c'est la consigne de tout chrétien, dût-il le prouver par le martyre. Ce n'est pas à des guerriers usant de la violence contre les citoyens et incendiant des églises de juger quelle est la vraie religion voulue par Dieu. Ce rôle revient à la conscience et à la liberté de l'acte de foi individuel de chaque personne. Les États et les hommes sont tenus, avant tout, de respecter le droit naturel d'association en matière religieuse.
L'oppression religieuse pratiquée de nos jours par certains nous porte à réfléchir aux moyens d'éviter un retour de situations identiques à l'avenir.
Contrairement à ce que certains s'imaginent, la foi chrétienne n'est pas avant tout foi de Noël, foi dans les miracles du Christ, foi du vendredi saint. Elle est foi en la résurrection du Christ. Croire au Ressuscité, c'est entretenir cette certitude que Jésus-Christ est le Messie ; que le Christ ne meurt pas ; que la mort elle-même est une entrée en gloire. Cela, les apôtres l'ont cru et proclamé. À notre tour, nous le soutenons de toutes nos forces vives.
Dans le sillage du Christ, l'Église des temps apostoliques a conçu une doctrine qui tient en moins de dix mots : « Aimez Dieu et votre prochain comme vous-même. » Dès lors, en religion, la révolution n'est plus à faire : le christianisme est cette révolution.
Le christianisme est source de liberté pour tout le monde. Trouvant jadis le monde esclave, sa mission politique a été de l'affranchir en proclamant le règne de l'intelligence, de la suprématie de l'esprit sur la chair, de la raison sur la force, du droit sur le fait. Il posa l'immuable fondement sacré de la liberté.
Nos Lecteurs ont la Parole
Réponse aux incendiaires d’églises
OLJ / Par Sylvain THOMAS, le 13 août 2014 à 00h00
DEMANDER AUX ANTHROPOPHAGES DE RESPECTER LES ÉGLISES C'EST TOUT COMME LE DEMANDER AUX DIABLES !
18 h 06, le 13 août 2014