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À La Une - Liban

Liban : les violences reprennent de plus belle à Tripoli

Au moins six morts, dont un adolescent, dans des affrontements entre les quartiers rivaux de Jabal Mohsen et Bab el-Tebbaneh.

"Attention, tirs de snipers". Photo Reuters

Six personnes ont été tuées et une dizaine d'autres blessées samedi dans la ville de Tripoli (Liban-Nord), dans de nouveaux affrontements entre sunnites et alaouites liés au conflit en Syrie voisine, selon une source au sein des services de sécurité.

La deuxième plus grande ville du Liban est régulièrement le théâtre de flambées de violences qui touchent notamment deux quartiers misérables du nord : Bab al-Tebbaneh, place forte sunnite favorable à la révolte contre le régime syrien, et Jabal Mohsen, fief des alaouites acquis au président Bachar el-Assad, dont ils partagent la confession.

Parmi les personnes tuées durant des affrontements samedi matin entre Jabal Mohsen et Bab al-Tebbaneh figurent un adolescent de 15 ans, Omar al-Hasmawi, et un homme d'une trentaine d'années, Jihad Merab, a déclaré cette source à l'AFP.
L'adolescent a été tué dans une école proche de Bab al-Tebbaneh. Après son décès, l'armée a évacué l'école Loqman, et les autres établissements scolaires de la ville ont fermé leurs portes pour la journée.

 (Lire aussi : À Tripoli, la chasse... à « l'homme alaouite » a commencé)

L'armée libanaise a de son côté fait état de deux soldats blessés dans ces échanges de tirs, alors que qu'elle est déployée dans le secteur pour tenter de séparer les belligérants et d'apaiser les tensions.
Un habitant de Jabal Mohsen a en outre été blessé par des tirs samedi matin alors qu'il passait dans un secteur sunnite.

Les tensions se sont aggravées dans la ville depuis jeudi, après que des drapeaux syriens ont été hissés à Jabal Mohsen, qui surplombe Bab al-Tebbaneh. En réponse, des drapeaux de la rébellion syrienne y ont été hissés.

Le jour même, des hommes armés ont blessé par balles quatre ouvriers de confession alaouite qui rentraient à pied chez eux après leur journée de travail, suscitant la colère dans les milieux alaouites.

La population de Tripoli est composée à 80% de sunnite et 11% d'alaouites. La ville a été frappée en août par un double attentat à la voiture piégée qui a fait 45 morts.

 

Trois roquettes désamorcée dans Al-Qaa

Toujours sur le plan sécuritaire, l'armée libanaise a annoncé samedi avoir désamorcé trois roquettes Grad prêtes à être tirées, découvertes à Al-Qaa, dans la Békaa, une région de l'est du Liban frontalière de la Syrie.
Dans un communiqué, le commandement de l'armée précise qu'un expert militaire a procédé vendredi après-midi au démantèlement des trois roquettes de 107 mm de diamètre, ajoutant que la police militaire avait ouvert une enquête sur l'affaire.


Al-Qaa, limitrophe de la province syrienne de Homs, est située dans une zone frontalière poreuse où de multiples points de passages clandestins servent à des trafics en tout genre et au passage de réfugiés fuyant la guerre en Syrie.
Mais ce trafic s'est ralenti récemment avec la reprise par l'armée syrienne des villages proches d'Al-Qaa.

Selon le quotidien libanais An-Nahar, les trois roquettes Grad découvertes à Al-Qaa étaient prêtes à être tirées en direction de la région du Hermel, non loin de Baalbek, un bastion du Hezbollah.

 

(Repère : Les répercussions du conflit syrien sur le Liban)


Dans le nord du Liban, l'armée a par ailleurs annoncé la mort d'un homme tué dans la nuit de vendredi à samedi au cours de manifestations déclenchées par l'arrestation d'un habitant en lien avec le double attentat suicide ayant touché la banlieue sud de Beyrouth le 19 novembre.
Dans son communiqué, l'armée libanaise a expliqué avoir répliqué à des tirs de manifestants, tuant une personne, alors qu'elle tentait de rouvrir une route bloquée par les protestataires.


L'attentat du 19 novembre, qui avait fait 25 morts devant l'ambassade d'Iran à Beyrouth, avait été revendiqué par un groupe lié à Al-Qaïda qui affirmait agir en représailles à l'implication du Hezbollah, parti libanais parrainé par l'Iran, dans les combats contre les rebelles en Syrie.

 

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La foi qui tue, l'éditorial de Issa Goraieb

Pardonne-nous nos offenses, l'article de Ziyad Makhoul

 

Six personnes ont été tuées et une dizaine d'autres blessées samedi dans la ville de Tripoli (Liban-Nord), dans de nouveaux affrontements entre sunnites et alaouites liés au conflit en Syrie voisine, selon une source au sein des services de sécurité.
La deuxième plus grande ville du Liban est régulièrement le théâtre de flambées de violences qui touchent notamment deux...

commentaires (8)

Que les sunnites de Tripoli ou ils sont majoritaires et ou soit disant les salafowahabites ne sont qu'une minorite d'apres Ziad Makhoul ( ???!!! ) se demarquent d'urgence de ces criminels etrangers , c'est gros comme une montagne les bandaristes qui perdent du terrain en Syrie legitime cherchent a exporter la guerre au Liban, mais elle ne prendra pas dans tout le Liban , les resistances avec des sunnites intelligents vont la circonscrire qu'a Tripoli pour l'embrasement general , et peut etre des voitures piegees de temps en temps ailleurs. Le hezb resistant gagne de plus en plus de l'experience avec ses drones en grand nombre et pourra empecher les criminels de faire du mal .

FRIK-A-FRAK

11 h 38, le 01 décembre 2013

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Commentaires (8)

  • Que les sunnites de Tripoli ou ils sont majoritaires et ou soit disant les salafowahabites ne sont qu'une minorite d'apres Ziad Makhoul ( ???!!! ) se demarquent d'urgence de ces criminels etrangers , c'est gros comme une montagne les bandaristes qui perdent du terrain en Syrie legitime cherchent a exporter la guerre au Liban, mais elle ne prendra pas dans tout le Liban , les resistances avec des sunnites intelligents vont la circonscrire qu'a Tripoli pour l'embrasement general , et peut etre des voitures piegees de temps en temps ailleurs. Le hezb resistant gagne de plus en plus de l'experience avec ses drones en grand nombre et pourra empecher les criminels de faire du mal .

    FRIK-A-FRAK

    11 h 38, le 01 décembre 2013

  • CLASSIQUE COMME A LA VEILLE DE 75.... !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    07 h 49, le 01 décembre 2013

  • je corrige une grave faute. Prière lire : Si l'Etat faut à prendre etc... Merci.

    LA LIBRE EXPRESSION

    21 h 59, le 30 novembre 2013

  • L'HYSTÉRIE SE GÉNÉRALISE. SI L'ETAT FAILLIT À PRENDRE LES DÉCISIONS ET ACTES NÉCESSAIRES POUR LES ATTENTATS CONTRE LES MOSQUÉES DE TRIPOLI, IL EST À CRAINDRE UNE EXPLOLSION GÉNÉRALE DANS LA VILLE QUI S'ÉTENDRAIT COMME UNE TRAINÉE DE POUDRE DANS TOUT LE PAYS. PRIONS ET ESPÉRONS POUR LE CONTRAIRE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    20 h 31, le 30 novembre 2013

  • Des fous toujours libres qui tuent des innocents et ou l'armée est affaiblie à cause de la politique.

    Sabbagha Antoine

    15 h 46, le 30 novembre 2013

  • On ne peut que souhaiter le calme dans cette region , il faudrai que les sunnites qui sont intelligents par rapport a la barbarie des salafowahabites , s'imposent et agissent pour la paix dans leus regions ou ils sont majoritaires .

    FRIK-A-FRAK

    15 h 44, le 30 novembre 2013

  • C'2TAIT ARCHI-PRÉVISIBLE.... !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    13 h 38, le 30 novembre 2013

  • C'EST TRÈS TRISTE ET TRÈS TRÈS REGRETTABLE ET DANGEREUX ! CERTAINS PERSISTENT À CE QUE TRIPOLI S'EMBRASE... QUE FONT TOUS LES DÉFERLÉS... DES DEUX CÔTÉS... À TRIPOLI ? POURQUOI SONT-ILS LÀ ? QUI LES ONT ENVOYÉS ?

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 27, le 30 novembre 2013

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