La bassesse a des limites !
Révoltants, écœurants, inacceptables les propos de cette aouniste qui a insulté la personne de la journaliste May Chidiac ! « La Constitution stipule que le Kesrouan soit représenté par 5 députés et non 4 » a-t-elle écrit. La haine n’a-t-elle plus de limites dans le langage des gens, nos frères chrétiens de surcroît? Comment peut-on s’en prendre ainsi à une personne qui a déjà payé de son corps le prix de la haine ? N’y a-t-il plus aucun respect pour l’être humain? Aucune compassion pour une femme qui souffre au quotidien ? Une femme qui continue à lutter, vivre et sourire ? On peut ne pas être d’accord avec les points de vue de la journaliste et ses prises de position, on peut ne pas aimer le personnage, mais on ne saurait se permettre de toucher à la dignité d’une personne, à son être déjà meurtri et blessé. Jusqu’où ira la hargne de ces aounistes à l’encontre de l’autre camp chrétien, attisée hélas par leur chef et ses discours ? Ils poursuivent en précisant : « La candidature de May Chidiac au Kesrouan est contre la Constitution libanaise. » La Constitution libanaise défend-elle aux personnes handicapées de se présenter aux élections ?
Cette personne et son chef devraient présenter des excuses, non seulement à la journaliste, profondément blessée par ces propos, mais à toutes les personnes handicapées. La haine a des limites, la bassesse aussi.
Lamia Sfeir DAROUNI
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La colère d’une citoyenne
La qualité de vie des habitants d’Achrafieh se détériore de plus en plus. La voirie ne fait pas son travail et nos chaussées sont en très mauvais état. Le piéton n’a pas droit de cité ; la majorité des trottoirs sont trop étroits, mal entretenus ; l’éclairage municipal fonctionne très bien le jour et il fait noir la nuit, les misérables bennes à ordures sont rongées par la rouille et rares ; les chantiers de construction de tours plus hautes les unes que les autres dispensent leurs nuisances sonores jour et nuit, sept jours sur sept et aggravent les difficultés de la circulation déjà fort encombrée.
Dans ce malheureux soi-disant « carré d’or », il nous faut des députés capables de solutionner ces problèmes.
C’est en fonction de leur capacité à les résoudre et non en fonction de leurs promesses que nous devons choisir nos futurs élus.
Lily SARA
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Six réverbères en exemple
Devant l’entrée principale de l’Hôtel-Dieu de France, six réverbères solaires en exemple. Oui, l’exemple, dans la nuit noire qui les entoure. Est-il tellement difficile d’appliquer ce principe à toutes les rues du Liban où le soleil brille gratuitement presque sans discontinuer ? À défaut d’éclairer nos lanternes, de grâce, éclairez celles de nos rues !
Randa S. KAZAN
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Les méfaits de la polémique
J’ai été infiniment attristé par la polémique virulente engagée ces derniers jours entre certains cadres du parti Kataëb et le Dr Farès Souaid.
Il se peut que Dr Souaid ait dépassé certaines limites durant son intervention télévisée, mais je pense que les réactions très dures étaient en quelque sorte inappropriées. En effet, nous ne devons pas oublier qu’il était la bête noire des généraux libanais et syriens de l’ancien régime, tant il les agaçait par la cohésion de ses analyses politiques et par ses courageuses prises de position.
D’autre part, si c’est de cette façon et avec cet esprit que les composantes du 14 Mars vont préparer l’échéance de mai 2013, je peux vous garantir que la victoire, ô combien cruciale pour l’avenir de nos enfants, nous échappera certainement.
Par conséquent, vous êtes priés, responsables du courant souverainiste, de résoudre vos différends loin des médias et dans un esprit d’ouverture et de franchise.
Pierre Antoine AYOUB