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Cinema-

La Semaine Arte dans sa quatrième édition

Avec le soutien de l’Institut français, l’Association Métropolis organise la 4e édition de la Semaine Arte et présente, du 18 au 25 octobre, les dernières productions cinématographiques de la chaîne culturelle européenne.

« Oncle Boonmee ».

La 4e édition présentera des longs-métrages de fiction d’Europe, d’Afrique et d’Asie, notamment Holy Motors, dernier film de Leos Carax en compétition au Festival de Cannes 2012, et Oncle Boonmee celui qui se souvient de ses vies antérieures du réalisateur Thaï Apichatpong Weerasethakul, lauréat de la prestigieuse Palme d’or du Festival de Cannes en 2010. D’autres films, primés à Cannes en 2012 dans la catégorie « Un Certain regard », seront aussi projetés, comme le film franco-belge Le Grand soir de Benoît Delépine et Gustave Kervern (prix spécial du jury « Un Certain regard », Cannes 2012) mais aussi Djeca – Enfants de Sarajevo de la réalisatrice bosniaque Aida Bejic (mention spéciale – « Un Certain regard », Cannes 2012).
Un hommage sera également rendu au réalisateur Chris Marker, disparu en juillet 2012, avec la projection de son documentaire Les Chats perchés. Par ailleurs, une série d’ouvrages sur Chris Marker sera disponible à la librairie Métropolis Empire Sofil.
Toutes les projections sont à 20 heures et le prix du billet est de 5 000 L.L.
Programme


Jeudi 18 octobre
Ouverture avec Holy Motors de Leos Carax (France, 115 mn, 2012, v.o. français).
De l’aube à la nuit, quelques heures dans l’existence de Monsieur Oscar, un être qui voyage de vie en vie. Tour à tour grand patron, meurtrier, mendiant, créature monstrueuse, père de famille... Tel un tueur consciencieux allant de gage en gage. À la poursuite de la beauté du geste. Du moteur de l’action. Des femmes et des fantômes de sa vie. Mais où est sa maison ? Sa famille ? Son repos ?


Vendredi 19
Projection spéciale, Une Famille respectable de Massoud Bakhshi (Iran, 90 mn, 2012, v.o. persan, s.-t. anglais).
Arash est un universitaire iranien qui vit en Occident. Il retourne donner des cours à Chiraz où vit sa mère, loin de Téhéran. Entraîné dans un tourbillon d’intrigues familiales et financières, il replonge dans un pays dont il ne possède plus les codes. À la mort de son père, découvrant ce qu’est devenue sa « famille respectable », il est contraint de faire des choix.


Samedi 20
Hommage à Chris Marker, Chats perchés de Chris Marker (France, 58 mn, 2004, v.o. français).
Peu de temps après le choc de septembre 2001, voilà qu’apparaissent, sur les toits de Paris, des chats. Par un graphisme simple et parfaitement maîtrisé, ils affichent un large sourire. Ainsi quelqu’un, pendant la nuit, risque de se rompre le cou pour faire flotter un message de bienveillance sur cette ville qui en a tant besoin. C’est en suivant la piste des « chats souriants » que ce film s’est construit, allant de surprise en surprise.


Dimanche 21
Oncle Boonmee celui qui se rappelle de ses vies antérieures d’Apichatpong Weerasethakul (113 mn, 2010, en thai, s.-t. anglais).
Oncle Boonmee souffre d’une insuffisance rénale aiguë et décide de finir ses jours auprès des siens à la campagne. Étrangement, les fantômes de sa femme décédée et de son fils disparu lui apparaissent et le prennent sous leurs ailes. Méditant sur les raisons de sa maladie, Boonmee va traverser la jungle avec sa famille jusqu’à une grotte au sommet d’une colline – le lieu de naissance de sa première vie...


Lundi 22
La Pirogue de Moussa Touré (87 mn, 2012, en wolof, s.-t. anglais).
Un village de pêcheurs dans la grande banlieue de Dakar, d’où partent de nombreuses pirogues. Au terme d’une traversée souvent meurtrière, elles vont rejoindre les îles Canaries en territoire espagnol. Baye Laye est capitaine d’une pirogue de pêche. Il connaît la mer. Il ne veut pas partir, mais il n’a pas le choix. Il devra conduire 30 hommes en Espagne. Ils ne se comprennent pas tous, certains n’ont jamais vu la mer et personne ne sait ce qui l’attend.


Mardi 23
Le Grand soir de Benoît Delépine et Gustave Kervern (92 mn, 2012, français, s.-t. anglais).
Les Bonzini tiennent le restaurant « La Pataterie » dans une zone commerciale. Leur fils aîné, Not, est le plus vieux punk d’Europe. Son frère, Jean-Pierre, est vendeur dans un magasin de literie. Quand Jean-Pierre est licencié, les deux frères se retrouvent.
L’histoire d’une famille qui décide de faire la révolution... à sa manière.


Mercredi 24
11 Fleurs de Wang Xiaoshuai (110 mn, 2011, mandarin, s.-t. anglais).
En 1974, au cœur de la révolution culturelle chinoise, un garçon de 10 ans observe le monde des adultes et n’y comprend pas grand-chose. La rencontre avec un meurtrier en fuite le pousse au secret et au mensonge. Cette confrontation signera la perte de son innocence.


Jeudi 25
Djeca – Enfants de Sarajevo de Aida Bejic (90 mn, 2012, bosniaque, s.-t.
anglais).
Rahima, 23 ans, et son frère Nedim, 14 ans, sont des orphelins de la guerre de Bosnie. Ils vivent à Sarajevo, dans cette société transitoire qui a perdu toute compassion pour les enfants de ceux qui sont morts pendant le siège de la ville. Après une adolescence délinquante, Rahima a trouvé un réconfort dans l’islam, elle espère que Nedim suivra ses pas. Tout se complique le jour où, à l’école, celui-ci se bat avec le fils d’un puissant ministre du pays.
La 4e édition présentera des longs-métrages de fiction d’Europe, d’Afrique et d’Asie, notamment Holy Motors, dernier film de Leos Carax en compétition au Festival de Cannes 2012, et Oncle Boonmee celui qui se souvient de ses vies antérieures du réalisateur Thaï Apichatpong Weerasethakul, lauréat de la prestigieuse Palme d’or du Festival de Cannes en 2010. D’autres...
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