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Nos Lecteurs ont la Parole

Des dangers de la pollution

Par Molly SELWAN
Parmi la multitude de problèmes qui inquiètent le monde, il en est un qui a été et sera toujours une cause de désastre pour l’humanité. C’est celui de la pollution. Cependant, à l’encontre des cataclysmes naturels, ce genre de tragédie pourrait être évité si l’amour et l’amitié régissaient les relations humaines. Si la guerre pouvait être effacée de la mémoire et de la vie.
Actuellement, tout le monde se préoccupe d’écologie, de recyclage et de « planète verte ». Tout le monde s’occupe de nettoyer les plages, de sélectionner les déchets domestiques, d’utiliser les emballages biodégradables, etc. Il n’y a aucun doute que nous faisons de notre mieux au niveau de la famille et des ménages pour préserver l’atmosphère et assainir la planète. Mais cela suffit-il ?
Le problème est aussi à envisager sur le plan national. Le ministère de l’Environnement devra prendre en considération les incidents, tous plus nocifs les uns que les autres, qui mettent en danger les citoyens, par conséquent établir un plan de travail à titre préventif pour éviter certaines catastrophes.
L’effort entrepris, qui ressort du domaine de l’écologie, devrait s’étendre pour préserver l’écosystème, soit : l’interaction entre tout ce qui est vivant, homme, animal et plante (appelé biotique), avec ce qui ne l’est pas (surnommé abiotique). L’on entend par ce terme le mécanisme climatique, la science, la technologie, etc. Sans nous en rendre compte, toutes les actions dégageant du CO2 vont influer sur la biosphère. Celle-ci contient du carbone, de l’azote et de l’oxygène. Toute production d’énergie dégage des émissions de gaz à effet de serre, rejette le dioxyde de carbone, contribue au réchauffement climatique et va altérer l’écosystème et devenir cause de maladies. Il est important d’agir sur plusieurs plans :
– Exiger des filtres aux cheminées, aux brûleurs des hôpitaux et des usines de produits médicaux et autres, afin de maîtriser la fuite de poussières polluantes dans l’air.
– Un autre exemple dont très souvent on minimise la gravité est celui de la disparition des forêts qui sont d’un grand intérêt pour nous car elles retiennent le carbone, nocif à la vie. D’autant plus que, même si l’on vient à reboiser en plantant des arbrisseaux, il faudra des dizaines d’années pour retenir le carbone qui n’est conservé que par les arbres matures. Que fait le ministre concerné pour anticiper les incendies et la déforestation massive avant l’ été ?
– D’autre part, il est urgent de surveiller les cours d’eau qui traversent les plaines où les agriculteurs utilisent du nitrate et des pesticides, substances chimiques pouvant les contaminer, ainsi que les animaux de l’élevage qui viennent s’y abreuver. Cela sans oublier nos grands fleuves frontaliers envahis par la pollution.
Ce ne sont là que quelques exemples. Il y a tant à dire (les carrières de pierres, les dépôts de déchets, la polémique sur la proximité des lignes à haute tension, etc.), juste pour confirmer le fait que ce département, comme tant d’autres au Liban, attend le drame pour réagir.
Traiter le sujet, au niveau mondial, c’est passer nettement à la vitesse supérieure. Selon l’Organisation mondiale de la santé, la pollution atmosphérique favorise des allergies, des troubles cardiaques et respiratoires, et a eu pour conséquence la mort de 2,4 millions de personnes dans le monde. Le mal hélas semble inguérissable. L’énergie nous entoure. C’est l’arme à double tranchant de ce siècle, produite par une technologie insatiable, par la marche implacable d’un progrès qui, né pour la gloire de l’homme, va causer petit à petit sa perte. Qu’il ait pour résultat la bombe atomique ou la production de l’électricité, qu’il soit conçu dans un but militaire ou pacifique, l’utilisation du réacteur nucléaire est en elle-même un motif de dégradation de la biodiversité, de l’écosystème et de toute la biosphère qui favorise la vie. Par une approche purement empirique de la physique nucléaire, j’ai pu comprendre que les réacteurs nucléaires produisent de l’énergie pouvant être dégagée par fusion ou fission des particules d’atome (en l’occurrence la fission du noyau d’uranium). Si le simple travail dans une centrale est déjà polluant, que dire des accidents qui pourraient survenir, créant des désastres comme celui de Tchernobyl en 1986, dû à la fusion du cœur du réacteur ? Et celui de Fukushima, le 11 mars 2011, avec ses conséquences dont, entre autres, 4 000 cas de cancer ?
Pourquoi aller si loin dans la géographie ? En Israël, le site de Dimona, dont les employés avaient eu le cancer, a été jugé en 2003 par un tribunal comme étant radioactif. Connaissant les dangers écologiques et sanitaires, les pays continuent à faire la course à la fabrication de l’énergie nucléaire. En Iran, les sites nucléaires prolifèrent. Ils poussent comme des champignons. Les habitants de ce pays savent-ils que leurs dirigeants leur construisent des volcans dans leur sous-sol ? En dépit du fait que l’ayatollah Khomeyni avait interdit le nucléaire, le pays posséderait actuellement 8 000 centrifugeuses.
Pourquoi donc cette insistance à travailler l’atome au lieu d’orienter les recherches vers les énergies renouvelables? Einstein avait raison de déclarer : « Il est plus facile de briser un atome que de briser un préjugé. »
Si, dans le monde, il existe 440 réacteurs nucléaires, qu’adviendra-t-il de leurs déchets radioactifs, actuellement stockés, alors que, même enfouis à 500 mètres de profondeur, dit-on, il y a un risque de radiation causé par des infiltrations d’eau et des séismes ?
Parmi la multitude de problèmes qui inquiètent le monde, il en est un qui a été et sera toujours une cause de désastre pour l’humanité. C’est celui de la pollution. Cependant, à l’encontre des cataclysmes naturels, ce genre de tragédie pourrait être évité si l’amour et l’amitié régissaient les relations humaines. Si la guerre pouvait être effacée de la mémoire...
commentaires (1)

Dans son excellent article, intitule, « Des dangers de la pollution » Molly Selwan mentionne que la participation des individus a la protection de l’environnement ne suffit pas.Non Mrs. Selwan, cela ne suffit pas, j’en conviens. Mais que faire alors ? La responsabilité incombe en premier lieu aux Autorités, en l’occurrence le MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, ainsi qu’aux NGOs dont la Mission est de préserver l’environnement. La contribution de la Société Civile est particulièrement soulignée dans l’objectif quatre du programme Mission qui prévoit de consolider le partenariat de la Société Civile et des institutions régionales et internationales. Malheureusement, comme c’est le cas dans l’Administration Publique Libanaise, les intentions sont bonnes, mais ce qui fait défaut, c’est le SUIVI ! Ce programme Mission a du être publie vers la mi-2011. Depuis cette époque le Ministère ne s’est jamais donne la peine d’informer les citoyens des résultats du suivi des 15 objectifs qu’il s’était engage à poursuivre en 2011. Nous ne savons donc pas (1) combien de NGOs ont été recrutées par le Ministère, (2) quelles taches spécifiques leur ont été dévolues et (3) quels résultats le Ministère, aide par les NGOs ont été obtenus dans la réalisation des 15 objectifs?

George Sabat

08 h 21, le 05 mai 2012

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Commentaires (1)

  • Dans son excellent article, intitule, « Des dangers de la pollution » Molly Selwan mentionne que la participation des individus a la protection de l’environnement ne suffit pas.Non Mrs. Selwan, cela ne suffit pas, j’en conviens. Mais que faire alors ? La responsabilité incombe en premier lieu aux Autorités, en l’occurrence le MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, ainsi qu’aux NGOs dont la Mission est de préserver l’environnement. La contribution de la Société Civile est particulièrement soulignée dans l’objectif quatre du programme Mission qui prévoit de consolider le partenariat de la Société Civile et des institutions régionales et internationales. Malheureusement, comme c’est le cas dans l’Administration Publique Libanaise, les intentions sont bonnes, mais ce qui fait défaut, c’est le SUIVI ! Ce programme Mission a du être publie vers la mi-2011. Depuis cette époque le Ministère ne s’est jamais donne la peine d’informer les citoyens des résultats du suivi des 15 objectifs qu’il s’était engage à poursuivre en 2011. Nous ne savons donc pas (1) combien de NGOs ont été recrutées par le Ministère, (2) quelles taches spécifiques leur ont été dévolues et (3) quels résultats le Ministère, aide par les NGOs ont été obtenus dans la réalisation des 15 objectifs?

    George Sabat

    08 h 21, le 05 mai 2012

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