François Simon, critique gastronomique masqué. Photo G.K.
Nous aurions aimé, comme nous le faisons d’ordinaire dans les portraits et rencontres de ces pages, vous le décrire. Vous dire à quoi il ressemble. Vous décrire comment s’organisent les traits de son visage quand il desquame, avec une rigueur chirurgicale, les recoins d’un restaurant où il ne reviendra pas. Vous parler de la manière dont au contraire s’éclaire son regard, « mon instrument de mesure », dit-il, pour peu qu’il évoque les vibrations, les visages, les résonances entre un plat et une atmosphère, la consolation que peut lui procurer une assiette, bref, toute cette chimie secrète qui se met en place dans un restaurant où il retournera. Mais de son apparence physique, nous ne pouvons malheureusement rien dévoiler, puisque c’est ainsi qu’avance François Simon depuis voilà bientôt quarante-cinq ans. Incognito, masqué, anonyme, dans...
Nous aurions aimé, comme nous le faisons d’ordinaire dans les portraits et rencontres de ces pages, vous le décrire. Vous dire à quoi il ressemble. Vous décrire comment s’organisent les traits de son visage quand il desquame, avec une rigueur chirurgicale, les recoins d’un restaurant où il ne reviendra pas. Vous parler de la manière dont au contraire s’éclaire son regard, « mon instrument de mesure », dit-il, pour peu qu’il évoque les vibrations, les visages, les résonances entre un plat et une atmosphère, la consolation que peut lui procurer une assiette, bref, toute cette chimie secrète qui se met en place dans un restaurant où il retournera. Mais de son apparence physique, nous ne pouvons malheureusement rien dévoiler, puisque c’est ainsi qu’avance François Simon depuis voilà bientôt quarante-cinq ans....
