Dix jours après la cyberattaque, l'AIB en subit encore les conséquences

Les employés de l'Aéroport international de Beyrouth (AIB) souffrent toujours du piratage informatique qui a eu lieu le 7 janvier, mais « les passagers ne ressentent pas ces dysfonctionnements » a indiqué mercredi une source au sein de l'établissement à L'Orient-Le Jour.

L'AIB avait été victime d'une cyberattaque qui a provoqué un dysfonctionnement des tapis de bagages et l’affichage d’un message hostile au Hezbollah sur les écrans indiquant les détails des vols. Une source à la Middle East Airlines (MEA), la compagnie aérienne nationale, nous avait alors indiqué que le réseau du FIDS (Flight Information Display System), qui affiche les informations de vol à l'intérieur de l’aéroport, avait été piraté.

L'attaque avait également causé une panne du système BHS pour l'inspection des bagages. Contacté vendredi dernier, le ministre sortant des Transports et des Travaux publics, Ali Hamiyé, avait pourtant affirmé que « tout sera réglé lundi (15 janvier, ndlr) ». Contacté, le ministre n’a pas répondu à nos sollicitations.

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Selon la source, la connexion à Internet est toujours en panne dans la majorité des services de l'AIB, « la priorité a été de rétablir la connexion dans les départements délicats ». Concernant les valises, le système des bagages fonctionne « à 20 % », selon cette source. Pour compenser, d'autres mesures ont été mises en oeuvre, notamment l'utilisation des ascenseurs du bâtiment pour transporter les valises. 

De même source, on affirme en outre que l'enquête concernant la cyberattaque est toujours en cours. « Une fois qu'elle sera terminée, il est clair que nous prendrons des mesures afin de renouveler notre équipement et notre réseau ».