Le Hamas juge que les propositions israéliennes pour prolonger la trêve ne sont « pas optimales » : Jour 54 de la guerre Hamas-Israël

Trente Palestiniens détenus dans des prisons israéliennes ont été libérés dans la nuit de mercredi à jeudi, a annoncé l'Autorité pénitentiaire israélienne. Ces prisonniers ont été relâchés après la libération plus tôt par le Hamas de 16 otages israéliens et étrangers retenus dans la bande de Gaza, à quelques heures de l'expiration de la trêve.

Parmi les personnes libérées figure Ahed Tamimi, une militante de 22 ans devenue une figure-clé pour les Palestiniens défiant l'occupation israélienne. Elle avait été arrêtée pour une publication sur Instagram, que selon sa famille elle n'a jamais effectuée, et qui selon des sources israéliennes appelait au massacre des Israéliens et faisait référence à Hitler. Sa mère Narimane, dont le mari a également été arrêté, a affirmé qu'Ahed n'était pas à l'origine de cette publication et qu'elle n'était même pas en mesure d'ouvrir un compte sur les réseaux sociaux.

Trente Palestiniens, dont 16 mineurs et 14 femmes, seront libérés mercredi en échange de 10 otages israéliens à Gaza dont cinq binationaux (un Néerlandais, trois Allemands, un Américain), a annoncé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar. Deux citoyens russes et quatre citoyens thaïlandais ont été en outre libérés par le Hamas en dehors de l'accord et remis à la Croix-Rouge internationale, a ajouté le porte-parole. Les dix otages israéliens et les quatre thaïlandais sont arrivés peu après en Egypte, a rapporté la télévision AlQahera News, proche des services de sécurité égyptiens. Ils sont « en route pour Israël », a confirmé de son côté l'armée israélienne.

Le Hamas juge que les propositions israéliennes pour prolonger la trêve, qui s'achève jeudi matin à Gaza, ne sont « pas optimales » à ce stade, a indiqué à l'AFP une source du mouvement islamiste palestinien. « Toute discussion sur un échange des prisonniers militaires, soldats et officiers, devra être précédée d'un arrêt de l'agression (israélienne) et de la levée du blocus qui étouffe Gaza », a-t-il ajouté. Lire ici. 

Un haut responsable du Hamas affirme que le mouvement islamiste palestinien était prêt à libérer tous les soldats israéliens qu'il détient en échange de tous les Palestiniens emprisonnés en Israël. "Nous sommes prêts à libérer tous les soldats en échange de tous nos prisonniers", a déclaré Bassem Naim, haut responsable du Hamas et ancien ministre de la Santé à Gaza, lors d'une conférence de presse dans la ville sud-africaine du Cap.

Une source proche du Hamas a indiqué à l'AFP que l'organisation palestinienne avait remis "le sixième groupe" d'otages israéliens relâchés dans le cadre d'un accord avec Israël au Comité international de la Croix-Rouge.

L'armée israélienne a confirmé l'arrivée en territoire israélien des deux otages israélo-russes libérées par le Hamas, ont rapporté Reuters, Al-Jazeera et Haaretz.

Deux femmes otages de nationalité russe libérées par le Hamas dans la bande de Gaza sont arrivées en Égypte via le point de passage de Rafah, a rapporté le média d'État égyptien Al-Qahera News.

Yelena Trupanov, 50 ans et Irena Tati, 73 ans, selon le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, avaient été confiées plus tôt par le Hamas au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), a affirmé l'organisation palestinienne dans un communiqué. Le Hamas avait déjà libéré dimanche Ron Krivoï, un Israélo-Russe de 25 ans, en remerciement au "soutien à la cause palestinienne" de Vladimir Poutine.

Les deux otages israéliennes de nationalité russe qui ont été libérées mercredi sont Elena Trupanov, 50 ans et sa mère Irena Tatti, 73 ans, rapporte le Haaretz.

Le journal indique en outre qu'elles avaient été enlevées dans le kibboutz Nir Oz.

Deux otages israéliens ont été remis à la Croix-Rouge et sont en route vers le territoire israélien, selon un communiqué publié sur le groupe Telegram officiel de l'armée israélienne, qui fait état d'informations fournies directement par la Croix-Rouge.

"Leur libération s'ajoute à la liste des otages dont la libération est prévue aujourd'hui", ajoute le communiqué.

Israël est "prêt à reprendre le combat immédiatement", a déclaré le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, lors d'une réunion d’évaluation de la situation en présence de hauts responsables de la sécurité israélienne, rapporte le Haaretz. M. Gallant a ajouté que l'armée israélienne "fait tout ce qui est en son pouvoir" afin que "tous les otages" détenus par le Hamas soient libérés.

⚡ URGENT | Le Jihad islamique annonce avoir libéré un certain nombre d'otages civils dans le cadre d'un échange avec Israël, rapporte Reuters.

⚡ URGENT | L'armée israélienne a ouvert le feu sur des soldats de l'armée libanaise au niveau du village de Yaroun (caza de Bint Jbeil), sans faire de victimes, a indiqué une source de l'armée libanaise à L'Orient-Le Jour. Il s'agit de la troisième attaque contre l'armée libanaise aujourd'hui. Plus tôt dans la journée, l'armée israélienne avait ouvert le feu près de soldats de l'armée libanaise dans les villages de Aïtaroun et de Houla, à la frontière du Liban-Sud, sans faire de victimes.

En image : Des soldats israéliens déployés près de la frontière avec la bande de Gaza, le 29 novembre 2023. (Photo Menahem KAHANA / AFP)

Cinq bébés prématurés ont été découverts morts dans un hôpital de la ville de Gaza, a annoncé à l'AFP le porte-parole du ministère de la Santé du Hamas. "Les forces d'occupation ont laissé cinq bébés prématurés dans l'unité de soins intensifs de l'hôpital al-Nasr", l'un des principaux hôpitaux pédiatriques de Gaza, a dit le docteur Ashraf al-Qidreh. Lire ici. 

La France a une nouvelle fois condamné "les violences commises par des colons extrémistes israéliens" à l'encontre de Palestiniens de Cisjordanie et appelé Israël "à y mettre un terme" et à sanctionner les auteurs de ces exactions, rapporte l'AFP.

"Nous réitérons notre condamnation très ferme de ces violences et notre préoccupation face à l'accroissement de ces violences", a déclaré Anne-Claire Legendre, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. "Nous appelons Israël à y mettre un terme, nous appelons Israël à poursuivre (en justice) les auteurs de ces exactions", a-t-elle poursuivi, estimant que la communauté internationale avait aussi "un rôle à jouer". Ces exactions "sont profondément déstabilisatrices pour la région et sapent les perspectives de la solution des deux États", a-t-elle également souligné, précisant que la France n'excluait "aucune option", en référence à la possibilité d'instaurer des sanctions contre des individus ou groupes de colons.

« Les États-Unis souhaitent que la trêve à Gaza soit prolongée », affirme la représentante de Washington à l'ONU citée par Reuters.

Les États-Unis « ont exhorté Israël à prendre toutes les mesures possibles pour éviter les pertes civiles, tout en exerçant son droit à protéger son peuple contre les actes terroristes », ajoute-t-elle. Washington reste préoccupé par « la possibilité d'une extension du conflit à Gaza ».

Par ailleurs, les États-Unis « sont profondément troublés par la forte augmentation de la violence des colons israéliens contre les Palestiniens en Cisjordanie », ajoute l'envoyée des USA à l'ONU. Washington « s'oppose fermement au développement des colonies en Cisjordanie », conclut-elle.

Les États-Unis annoncent imposer des sanctions à plus de vingt personnes et entités impliquées dans un réseau de financement qui profite au ministère iranien de la Défense, à l'état-major général des forces armées iraniennes et à la force al-Qods du corps des gardiens de la révolution iraniens.

Les ventes de biens iraniens, réalisées par l'intermédiaire d'un réseau de sociétés écrans basées à l'étranger, "génèrent des revenus qui permettent au régime de continuer à soutenir des groupes terroristes tels que le Hamas et le Hezbollah", a déclaré le département d'État américain dans un communiqué. "Les entités militaires iraniennes et leurs partenaires commerciaux facilitent ces ventes et exploitent le système financier international pour récupérer les recettes, précise le communiqué. Le régime iranien utilise ces revenus illicites pour soutenir les conflits et répandre la terreur dans tout le Moyen-Orient". "Les États-Unis continueront à perturber le soutien financier de l'Iran aux terroristes”, conclut le communiqué.

La Jordanie accueillera jeudi une conférence internationale sur la coordination de l'aide humanitaire à Gaza, rapporte Reuters. Des ONG et représentants de gouvernements arabes et étrangers doivent y participer.

"Une trêve à Gaza n'est pas suffisante. C'est un cessez-le-feu qu'il faut", a par ailleurs affirmé le ministre saoudien des Affaires étrangères Fayçal ben Farhane lors de la réunion du Conseil de sécurité.

Le ministre chinois des affaires étrangères, Wang Yi, appelle à un cessez-le-feu global et durable à Gaza, rapporte Reuters. Lors de la réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies, Wang Yi a déclaré que la reprise des combats à Gaza pourrait "se transformer en une calamité qui dévorerait toute la région". Il a également déclaré que la Chine allait fournir de nouvelles aides humanitaires d'urgence à Gaza.

En image : Quelques dizaines de manifestants issus de divers partis de la gauche libanaise devant le siège de la Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie occidentale (ESCWA) à Beyrouth en soutien à la Palestine. (Photo Mohammad Yassine)

"Notre peuple fait face à une menace existentielle", a lancé à l'ONU le ministre palestinien des Affaires étrangères, assurant malgré tout que le "peuple palestinien est là pour rester".

"Ne vous y trompez pas. Avec toutes les discussions sur la destruction d'Israël, c'est la Palestine qui est visée par un plan pour sa destruction", a déclaré Riyad al-Malki devant le Conseil de sécurité, selon des propos rapportés par l’AFP.

L'Hôtel de ville d'Oslo a hissé le drapeau palestinien mercredi en signe de solidarité avec la population de Gaza, rapporte l'AFP. L'initiative coïncide avec la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien célébrée depuis 1978 à la demande de l'Assemblée générale des Nations unies.

"Quand on sait que plus de 5.000 enfants ont perdu la vie, soit plus de 275 classes scolaires, il est naturel de les commémorer", a déclaré à l'AFPTV la maire d'Oslo, Anne Lindboe, en marge de l'événement qui a rassemblé une poignée de militants pro-palestiniens rassemblés dans un temps froid.

"Il est très important de souligner qu'Oslo doit être une ville pour tous, où notre petite minorité juive aussi bien que ceux qui ont des origines palestiniennes doivent se sentir en sécurité, considérés et intégrés", a-t-elle affirmé.

(Photo NTB/Ole Berg-Rusten/via REUTERS)

⚡ URGENT : Les Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas, ont libéré deux otages russes "à la demande du leadership russe", annonce le mouvement palestinien sur sa chaîne Telegram.

Malgré la "lueur d'espoir" apportée par la trêve entre Israël et le Hamas, les habitants de la bande de Gaza vivent "une catastrophe humanitaire monumentale", a dénoncé le secrétaire général de l'ONU, réclamant un "véritable cessez-le-feu humanitaire".

"La population de Gaza vit au milieu d'une catastrophe humanitaire monumentale, sous les yeux du monde. Nous ne devons pas détourner les yeux", a martelé Antonio Guterres devant le Conseil de sécurité de l'ONU, selon des propos rapportés par l’AFP.

Israël pense que le Hamas a suffisamment de femmes et d'enfants en otage pour permettre de prolonger de deux ou trois jours la trêve actuelle des combats dans la bande de Gaza, a déclaré à Reuters un responsable impliqué dans le processus de négociation.

"Nous savons avec certitude qu'il y a des otages supplémentaires entre les mains du Hamas pour au moins deux jours (de trêve) en plus, voire trois jours", a déclaré ce responsable, qui s'est exprimé sous le couvert de l'anonymat.

Moustafa Barghouti, homme politique palestinien et leader de l'Initiative nationale palestinienne, a déclaré à la BBC qu'il y avait une « grande invasion israélienne » à la fois dans la ville de Jénine et dans le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée.

Il affirme que les forces israéliennes ont « déjà détruit deux maisons » et « assiègent de nombreux endroits » et que les troupes ont commencé par pénétrer dans les deux principaux hôpitaux de Jénine, puis sont entrées dans le camp où, selon lui, elles « détruisent les infrastructures ».

De son côté, l'armée israélienne a déclaré avoir mené une opération dans le camp de réfugiés de Jénine au cours de laquelle deux terroristes de haut rang ont été tués, ont rapporté les médias israéliens.

Un habitant du camp de Jénine a confirmé à L'Orient-Le Jour que sa zone était attaquée en début d'après-midi.

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a estimé mercredi que les États-Unis ont échoué à éliminer le Hezbollah, estimant que l'opération Déluge d'al-Aqsa a changé l'ordre du jour de la politique américaine dans la région.

« Ce que (les États-Unis) veulent n'a pas eu lieu. (...) Ils voulaient éliminer le Hezbollah, mais le Hezbollah est devenu dix fois plus fort. Ils voulaient engloutir l'Irak mais n'ont pas réussi. Ils voulaient prendre le contrôle de la Syrie (...) mais ils ont échoué », a indiqué le guide suprême, dans des propos rapportés sur son compte officiel sur X.

« L'opération Déluge d'al-Aqsa a changé l'ordre du jour des politiques américaines dans la région. Si elle se poursuit, elle effacera cet ordre du jour », a-t-il encore ajouté.

La France travaille avec ses partenaires de l'Union européenne pour imposer des sanctions aux commandants du Hamas, indique un porte-parole du Quai d'Orsay cité par Reuters.

La France "estime également que des sanctions européennes contre la violence des colons israéliens contre les Palestiniens devraient être mises sur la table" des discussions, ajoute cette même source.

En image : Des hommes portent un banc dans l'église Saint-Georges à Yaroun, au Liban-Sud, qui a été endommagée par des frappes israéliennes, le 28 novembre 2023. (Photo REUTERS/Aziz Taher)

La branche armée du Hamas a annoncé dans une déclaration publiée sur Telegram, que trois otages israéliens ont été tués dans de précédents bombardements israéliens dans la bande de Gaza.

Le mouvement a publié trois noms : Cherry Silverman, Ariel Bibas et Kfir Bibas. Ces deux derniers sont des enfants âgés de 4 ans et dix mois, selon le Times of Israel qui a publié un article à leur sujet dans la journée, avant la publication de l'annonce du Hamas.

L’armée israélienne a annoncé avoir « éliminé » deux haut-commandants du Hamas,dont Mohammad Zoubeidi, fils de Zakaria Zoubeidi, et qui dirigeait les brigades Jénine, selon le Haaretz.

⚡ URGENT | Le porte-avions américain USS Eisenhower a franchi le détroit d'Ormuz : se basant sur des images satellites, le Haaretz rapporte que le navire de guerre américain se trouve à 100 kilomètres des côtes iraniennes.

(Photo X/@TheCVN69)

Les Nations unies ont appelé la communauté internationale à s'orienter vers une solution à deux États pour résoudre le conflit israélo-palestinien, estimant que Jérusalem devrait être la capitale des deux États, selon Reuters.

« Il est grand temps d'avancer de manière déterminée et irréversible vers une solution à deux Etats, en se basant sur les résolutions des Nations Unies et le droit international », a déclaré Tatiana Valovaya, directrice générale du bureau de l'ONU à Genève, dans un discours rédigé par le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. Cela signifierait « qu'Israël et la Palestine coexistent dans la paix et la sécurité, avec Jérusalem pour capitale », a-t-elle ajouté. 

Trente femmes et enfants devraient être libérés des prisons israéliennes, a annoncé le Hamas sur sa chaîne Telegram, selon la chaîne al-Jazeera.

L'activiste palestinienne Ahed Tamimi figure parmi les personnes qui devraient être libérées. Les prisonniers sont originaires de différentes villes de Cisjordanie, notamment Hébron et Ramallah, et de Jérusalem.

Un enfant et un adolescent palestiniens ont été tués par l'armée israélienne dans la ville de Jénine, en Cisjordanie occupée, a déclaré le ministère palestinien de la Santé, selon l'AFP.

En image : Le commandant en chef de l'armée libanaise, Joseph Aoun, présentant ses condoléances au chef du groupe parlementaire du Hezbollah Mohammad Raad qui a perdu son fils dans une frappe israélienne à Beit Yahoun (Bint Jbeil) il y a une semaine.

(Photo Mohammad Yassine)

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a déclaré à Bruxelles qu'il se rendait en Israël, notamment pour tenter de prolonger la trêve entre Israël et le Hamas, selon l'AFP.

« Nous souhaiterions voir cette pause prolongée », a-t-il affirmé en marge d'une réunion de l'OTAN, soulignant que la trêve avait permis la libération d'otages aux mains du Hamas et l'entrée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza.

Plus de détails à venir ici.

Dans deux messages publiés sur X (ex-Twitter), le directeur de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Ghebreyesus, a déclaré que plus de la moitié de la population de Gaza , soit 1,3 million de personnes, vivait dans des abris et que la situation actuelle combinant surpopulation, pénurie d'eau, de nourriture et de médicaments, et enfin dysfonctionnement du réseau d'assinissement et des servicees de gestion des déchets, était à l'origine d'une augmentation des infections dans l'enclave.

Selon le chef de l'OMS, il y a eu environ 111.000 infections respiratoires aiguës, près de 80.000 cas d'infections gastriques graves et d'autres infections telles que la jaunisse, sans compter les risques accrus d'épidémies.

M. Ghebreyesus a également réaffirmé son engagement à veiller à ce que tous les Palestiniens reçoivent les soins de santé dont ils ont besoin et a appelé à un cessez-le-feu, affirmant qu'il s'agit d'une "question de vie ou de mort pour les civils".

« Plusieurs » otages russes seront libérés de la bande de Gaza, a indiqué sur X (ex-Twitter) un haut responsable du Hamas, sans en préciser le nombre.

Le mouvement islamiste palestinien avait déjà libéré dimanche Ron Krivoï, un Israélo-Russe de 25 ans, en remerciement du « soutien à la cause palestinienne » du président russe Vladimir Poutine. Comme pour lui, ces nouvelles libérations seront organisées « hors du cadre de l'accord » de trêve entre Israël et le Hamas, donc sans contrepartie, a ajouté le haut responsable.

Le Hamas avait déjà affirmé dimanche qu'il allait libérer un otage de nationalité russe afin de montrer sa reconnaissance à Moscou et sa position concernant les Palestiniens.

Le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir Abdollahian a déploré être dans l'incapacité d'être présent mercredi à New York pour une réunion de l'ONU sur la situation à Gaza en raison d'un retard dans la délivrance de son visa par les Etats-Unis, selon l'AFP.

M. Abdollahian avait prévu de quitter Téhéran pour se rendre au siège de l'ONU où le Conseil de sécurité doit discuter mercredi de la guerre entre Israël et le Hamas. Mais « les Américains ont accordé un visa à moi et mon entourage à environ 01H00 du matin (21H30 GMT mardi), heure de l'Iran », ce qui a fait qu'il « n'était pas possible d'être présent » pour « cette réunion prévue de 09H30 (14H30 GMT) à 12H00 à New York », a expliqué le ministre devant la presse, sans préciser les raisons de ce retard.

Malgré son absence, le ministre a insisté sur la détermination de l'Iran à poursuivre « tous les efforts pour que la trêve continue ».

Une centaine de protestataires, en majorité des femmes et beaucoup d’enfants, ont manifesté devant le siège de la Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie occidentale (ESCWA) à Beyrouth pour réclamer à l’ONU d’intervenir pour cesser l’offensive israélienne contre Gaza.

L'appel à manifester a été lancé par plusieurs ONG, dont Kafa, Noun Solidarity, Beity association, Lebanese Women Democratic Gathering (RDFL), Nadjdeh et la Lebanese Union for People with Physical Disabilities (LUPD).

« Gazaouis, Gazaouis, résistez ! », « Gaza, ta population est en train de mourir », peut-on entendre une jeune manifestante crier dans un mégaphone, selon notre journaliste sur place Matthieu Karam.

Plus de détails ici.

(Photo Matthieu Karam)

Le président turc Recep Tayyip Erdogan s'est félicité de la trêve en cours à Gaza et des échanges de prisonniers, évoquant un "arrêt temporaire de l'effusion de sang", selon Reuters.

Dans un discours devant son groupe parlementaire., Recep Tayyip Erdogan a toutefois estimé que les récentes déclarations du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lui donnaient peu d'espoir de voir la trêve se transformer en un véritable cessez-le-feu, mais que la Turquie allait quand même intensifier ses efforts diplomatiques pour en obtenir un.

Le chef du gouvernement israélien a en effet répété ces derniers jours qu'il comptait poursuivre la guerre contre le Hamas jusqu'à que ce dernier soit vaincu.

Le président turc a, de plus,  indiqué la quasi-totalité des citoyens turcs présents à Gaza ont été évacués alors que, selon lui, un génocide est en cours. La situation sera aussi au programme de son déplacement à Dubaï dans le courant de la semaine. Il a enfin qualifié mercredi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de « boucher de Gaza », l'accusant de « susciter l'antisémitisme » dans le monde.

Lire la suite ici.

Dans une déclaration à Al-Jazeera, un porte-parole de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a souligné la nécessité d'ouvrir davantage de points de passage avec Gaza, dont le poste-frontière de Kerem Shalom dans le sud de l'enclave pour "éviter une catastrophe".

Le porte-parole a également déclaré que le carburant était tout aussi important que les médicaments et que les infrastructures civiles étaient "au bord de l'effondrement".

L'aide humanitaire mobilisée pour Gaza e'accumule actuellement au point de passage de Rafah, qui ne peut accueuillir que 130 camions en même temps.

L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a mis en garde contre des risques « importants » sur l'économie mondiale en cas d'élargissement du conflit, selon l'AFP.

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La police israélienne a dispersé en utilisant la force des manifestants postés dans un campement installé par les familles d'otages devant le Parlement israélien à Jérusalem a rapporté le Haaretz, ajoutant qu'une "mère endeuillée" avait été arrêtée pour être interrogée.

Les familles d'otages israéliens enlevés par le Hamas au début de la guerre le 7 octobre ont critiqué à plusieurs reprises ces dernières semaines la façon dont les autorités israéliennes, et plus particulièrement le gouvernement de Benjamin Netanyahu, avaient géré ce dossier.

Le village de Aïta el-Chaab (Liban-Sud) a été l'un des plus ciblés depuis le début des combats entre le Hezbollah et Israël. Dans la foulée, certains habitants ont fui leurs maisons, d'autres ont préféré « résister ».

Retrouvez, ici, notre reportage.

L'armée israélienne a ouvert le feu ce matin près d'un véhicule de l'armée libanaise, à la frontière du village de Houla (caza de Marjayoun), a affirmé à L'Orient-Le Jour une source au sein de la troupe libanaise.

L'incident, qui a eu lieu lors d’une patrouille de l'armée libanaise près d'une position adjacente à celle de la Force intérimaire des Nations unies (Finul), n'a pas fait de blessés ni causé de dégâts, a-t-il précisé.

Le pape François a appelé à une nouvelle prolongation de la trêve entre le Hamas et Israël et à la libération de tous les otages, selon une délcaration relayée par Reuters.

"Nous appelons à la paix", a-t-il déclaré lors de son audience hebdomadaire de mercredi, se disant préoccupé par les souffrances et les pénuries d'eau et de pain que subit la population de Gaza.

Cité par al-Jazeera, le directeur du ministre de la Santé du Hamas Mounir el-Bourch, a déclaré qu'Israël bloquait les livraisons de carburant issue de l'aide humanitaire aux hôpitaux et que plusieurs équipements médicaux avaient été détruits lors des assauts de l'armée israélienne.

Il a également indiqué que le centre de dialyse de l'hôpital indonésien à Gaza allait reprendre le travail aujourd'hui, suite aux "efforts des médecins".

Des avions de chasse israéliens survolant le Liban-Sud ont été entendus à Saïda, à une soixantaine de km de la frontière avec Israël, selon notre correspondant dans la région Mountasser Abdallah. 

Quatre Palestiniens ont été blessés dans une explosion qui a suivi un raid de l'armée israélienne dans le camp de réfugiés de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie, a rapporté le Haaretz. Les quatre personnes sont arrivées à l'hôpital Razi dans un état allant modéré à grave, selon Tair Abu Bakr, directeur de l'hôpital.

Une source militaire israélienne a déclaré à Haaretz qu'un échange de coups de feu avait eu lieu à l'intérieur du camp entre les troupes israéliennes et des individus armés dans le camp, l'un d'entre eux ayant lancé des explosifs. L'aviation israélienne a également ciblé la zone et des personnes ont été arrêtées sur place.

Selon le média palestinien Wafa, les forces israéliennes ont également encerclé puis bouclé le complexe médical de Jénine, le déclarant  "zone militaire fermée".

Une source proche du Hamas a indiqué à l'AFP que le mouvement islamiste était « d'accord pour prolonger la trêve de quatre jours ».

« Le Hamas est en mesure de libérer des prisonniers israéliens qu'il retient avec d'autres mouvements de la résistance et d'autres parties durant cette période, dans le cadre de l'accord actuel et aux mêmes conditions », a affirmé cette source.

Deux initiatives en ligne, « Pictures for Palestine » et « I Wish to Photograph Beauty », proposent des ventes d’œuvres au profit de la Palestine, s’engageant chacune à sa manière pour cette cause humanitaire. Elles sont à découvrir ici. 

(Des enfants, prenant un bain entre les ruines, photographiés par Eman Mohammed.)

Depuis le 7 octobre, le nombre d’actes islamophobes a bondi aux Etats-Unis, largement divisés sur le conflit israélo-palestinien. Voici l'éclairage de Noura Doukhi : Aux États-Unis, la hausse du racisme anti-Arabes sur fond de guerre à Gaza.

Selon une enquête de la BBC Arabic et de BBC Verify, au moins cinq autres groupes armés palestiniens ont participé à l’attaque du 7 octobre menée par le mouvement islamiste en Israël.

Laure-Maïssa Farjallah vous les présente.

(Des Palestiniens autour d’un char israélien après avoir traversé la frontière barricadée de la bande de Gaza avec Israël, détruite lors de l’assaut du Hamas le 7 octobre 2023. Photo Saïd Khatib/AFP)

Dix-sept otages thaïlandais libérés par le Hamas seront de retour dans le royaume jeudi, ont annoncé les autorités thaïlandaises, selon l'AFP.

Dix d'entre eux ont été libérés vendredi dernier, et sept autres dans les jours qui ont suivi.

Selon le ministère thaïlandais des Affaires étrangères, il reste environ 13 Thaïlandais parmi les otages toujours retenus par le Hamas.

Toujours selon le Haaretz, citant une source officielle qui suit les négociations entre le Hamas et les autorités de l'État hébreu, Israël ne souhaite pas prolonger la trêve au-delà de dimanche.

Rallonge après rallonge de trêve, voici que l’on se remet à évoquer cet après-Gaza dont les contours restent pourtant des plus hypothétiques. Antony Blinken reprend ainsi son bâton de pèlerin et se propose d’aller plaider auprès de Benjamin Netanyahu la nécessité de respecter les impératifs humanitaires résultant de la guerre ; mais aussi de redonner ses chances à la formule de deux États en Palestine.

Lire la suite dans l'édito de Issa Ghoraieb.

Selon le Haaretz, Israël a reçu la liste des otages qui doivent être libérés par le Hamas aujourd'hui.

Dans une déclaration conjointe publiée dans la nuit et notamment relayée par l'administration américaine, les ministres des Affaires étrangères du G7 ont plaidé pour une "nouvelle extension de la trêve" et la négociation de "pauses futures" afin de faciliter la "libération de tous les otages" et "d'augmenter" les livraisons d'aide humanitaire.

Le Haaretz souligne que le G7 n'emploie cependant pas le terme de cessez-le-feu.

Le groupe des 7 a également appelé les houthis à "cesser leurs attaques contre des civils", à "arrêter de menacer les voies de navigation et les navires commerciaux" et à "libérer le M/V Galaxy Leader et son équipage (capturé) dans les eaux internationales le 19 novembre."

Les houthis ont déclaré la guerre à Israël en octobre dans le sillage du conflit entre l'État hébreu et le Hamas.

Voici ce qu'il faut savoir pour commencer la journée :

La trêve entre Israël et le Hamas entre mercredi dans son sixième jour après l'extension de 48h obtenue lundi, via une médiation impliquant le Qatar, et avec l'appui de l'Égypte et des États-Unis.

L'accord a déjà permis la libération de 60 otages israéliens et de 180 Palestiniens écroués dans des prisons israéliennes. Vingt-et-un otages étrangers, en majorité des Thaïlandais vivant en Israël, ont été libérés hors du cadre de cet accord.

Un nouvel échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens doit avoir lieu ce mercredi, tandis que les médiateurs internationaux multiplient les efforts pour obtenir un cessez-le-feu durable.

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken est attendu de nouveau en Israël, en Cisjordanie ainsi qu'à Dubaï cette semaine.

La situation reste relativement calme au Liban-Sud, qui n'est officiellement pas concerné par la trêve.

Bonjour,

Nous sommes à nouveau en direct pour couvrir le 54e jour du conflit entre le Hamas et Israël.