Les 12 articles qu’il ne fallait pas rater cet été

Cette année, pour prolonger encore un petit peu l’été, L’Orient-Le Jour vous propose une sélection de douze articles publiés durant la période estivale. Vous y retrouverez des récits, des enquêtes, mais aussi des dossiers qui ont reçu un bel accueil de la part de nos lecteurs au cours des trois derniers mois.

1 - À Beyrouth, les fantômes du hangar n° 12

Lokman Slim. Joseph Skaff. Joe Bejjani. Mounir Abou Rjeily. Quatre noms, quatre lieux, quatre dates, quatre assassinats. Aucune réponse, mais un seul lien : le port de Beyrouth. En quoi ces assassinats forment-ils les pièces d’un même puzzle ? Le journaliste Christophe Boltanski a mené l’enquête et livre un formidable récit sur cette série de décès suspects qui réactive les doutes quant aux causes de la catastrophe du 4 août 2020 au port de Beyrouth.

De gauche à droite : Lokman Slim, Joseph Skaff, Mounir Abou Rjeil et Joe Bejjani. Illustration Guilhem Dorandeu

2 - « La face sombre de la diaspora libanaise »

Ils sont libanais ou d’origine libanaise. Ils ont défrayé la chronique aux quatre coins du monde en raison de leur comportement sulfureux ou carrément criminel. De Marseille à Cancun, dans le Michigan ou à Sydney, trois d’entre eux devraient finir leur vie en prison. Le quatrième a grandi dans l’univers du crime, mais est passé entre les mailles du filet. Notre série d’été revient, à travers quatre portraits, sur leurs origines et leurs parcours.

3 - D’où viennent les dollars qui circulent au Liban ?

Entre 4 à 5 milliards de dollars américains de provenance douteuse circuleraient sur le marché libanais. Avec la dollarisation progressive de son économie, le Liban semble comme baigner dans les billets verts. D’où viennent tous ces dollars ? Fouad Gemayel s’est penché sur la question. 

4 - Entre Riyad et Israël, une normalisation avant la fin de l’année ?

Il aura suffi d’un article pour laisser penser qu’un accord de normalisation israélo-saoudien était sur le point d’être conclu. Après les révélations du New York Times à la fin du mois de juillet, certains observateurs prédisaient une redéfinition du paysage stratégique régional. Qu’en est-il vraiment ? C’est le sujet de l’éclairage proposé par Noura Doukhi.

5 - Riad Salamé, comme une odeur de fin de règne

Le mandat de Riad Salamé en tant que gouverneur de la banque centrale libanaise a pris fin le 31 juillet. Entre soulagement et saut dans l’inconnu, Stéphanie Khouri a fait le récit des derniers jours d’une fin de règne on ne peut plus opaque.

6 - Nabih Berry, tout-puissant ou grand perdant ?

Le gouverneur par intérim de la Banque du Liban ? Wassim Manssouri. Le ministre des Finances ? Youssef Khalil. Le procureur financier ? Ali Ibrahim. Le directeur général du ministère de l’Économie ? Mohammad Abou Haïdar. Tous ces postes-clés dans le secteur financier sont désormais occupés par des chiites proches du président du Parlement. Pourtant, les visiteurs de Aïn el-Tiné sont unanimes. Loin de savourer sa toute-puissance, Nabih Berry semble inquiet et préoccupé. Les explications de Mounir Rabih.

Les visages des instagrameurs mis à l’honneur dans la rubrique Insta(nt) cuisine.

7 - Insta(nt) cuisine libanaise

Ils sont jeunes, libanais, vivent ici ou ailleurs. Ils sont férus de cuisine mais aussi d’images et de réseaux sociaux. Avec des milliers de « followers », ils partagent en moins d’une minute, sur les réseaux sociaux, leurs recettes, conseils et astuces et, surtout, leur plaisir de cuisiner. Pour vous, Carla Henoud les a rassemblés en un dossier riche en recettes savoureuses !

8 - De Zanzibar à Beyrouth, la folle odyssée d’Emily Ruete

Dans une série de cinq articles, Soulayma Mardam Bey revient sur les trajectoires atypiques de personnages historiques qui ont en commun d’avoir évolué dans un espace géographique, intellectuel et/ou émotionnel où « Orient » et « Occident » s’opposent et se mêlent. Parmi ces personnages, Emily Ruete, princesse de Zanzibar et première femme arabe à avoir publié ses Mémoires. Découvrez l’histoire d’une avant-gardiste qui, d’un continent à l’autre, a tantôt osé défier les lois de son temps, et est tantôt restée prisonnière de ses filets. Et qui n’a trouvé de réconfort que dans les bras de la capitale libanaise. 

9 - Les bruits sourds de l’effondrement du Liban

Ça fait quel bruit, un pays entier qui s’effondre ? Entre des enfants abandonnés ou déscolarisés, des parents jonglant entre plusieurs métiers sous-payés, des malades sans soins ou encore des pensées suicidaires, Emmanuel Haddad tente de dépasser l’agitation bruyante de la saison touristique pour constater la chute du Liban qui, elle, se poursuit dans un silence macabre.

Prise de vue d'une corniche. Photo João Sousa

10 - Le musée Sursock, « votre musée », est de retour !

Fermé depuis 2020 pour cause de pandémie puis de tragédie collective du 4-Août, le musée Sursock a rouvert officiellement ses portes à la fin du mois de mai avec cinq expositions à l’affiche. Zéna Zalzal vous les présente, comme cinq manières de rétablir le lien entre cette prestigieuse institution beyrouthine et ses visiteurs, en leur narrant l’histoire de ce musée, tant liée à celle de la ville.

11 - S’attaquer aux personnes LGBT, c’est s’attaquer à nous tous !

Journaliste libanaise basée à Paris et autrice de l’ouvrage All She Lost, Dalal Mawad s’exprime au sujet de la situation des libertés individuelles et des manœuvres politiques à l’encontre de la communauté LGBTQ+ ces derniers mois au Liban. Dangereuse et désolante, la stigmatisation divise un pays déjà en morceaux. Pour faire face, il faut faire bloc.

12 - Entre vêtement culturel et instrument politique, la abaya sous toutes ses coutures

La rentrée s’est faite en France avec l’interdiction du port de la abaya à l’école, dénoncée comme une « atteinte à la laïcité ». Elle est pourtant à l’origine un vêtement culturel, dont l’héritage traditionnel a été maintes fois détourné à des fins politiques et religieuses. Sophie Boutière-Damahi et Clara Hage analysent ce vêtement sous toutes ses coutures.