Pas d'infiltration aérienne depuis le Liban, affirme l'armée israélienne : Jour V de la guerre Hamas - Israël

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"Nous avons une longue liste d'acteurs dans la région qui sont hostiles à Israël, dont le Hezbollah", déclare John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain. "Nous sommes préoccupés par cela", ajoute-t-il.

Washington "travaille" avec Israël et l'Egypte pour permettre la sortie de civils de Gaza, annonce la Maison Blanche.

Les Etats-Unis, qui ont déjà envoyé un groupe aéronaval près d'Israël, sont prêts "si nécessaire" à en déployer un second à des fins de dissuasion, a indiqué un porte-parole de la Maison Blanche.

John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, a précisé qu'il était prévu de longue date, avant les attaques du Hamas, qu'un autre porte-avions américain fasse route vers la Méditerranée, et indiqué que ce bâtiment pourrait si besoin aller en Méditerranée orientale rejoindre le Gerald Ford, plus gros navire de guerre du monde, qui s'y trouve déjà.

L’ayatollah Ali Sistani, plus haute autorité religieuse chiite en Irak, appelle le monde à s'opposer à la "terrible brutalité" qui a lieu à Gaza et à empêcher les plans israéliens de causer davantage de dommages au peuple palestinien, rapporte l'agence, Reuters citant un communiqué.

Des militants palestiniens tirant des roquettes contre Israël depuis Rafah, dans le sud de Gaza, le 11 octobre 2023. Photo AFP/Said Khatib

L'armée israélienne a annoncé mercredi soir qu'aucune infiltration aérienne n'avait eu lieu en provenance du Liban sur le nord de son territoire, où les sirènes d'alerte avaient retenti dans plusieurs zones.

"Ce qui s'est passé dans le nord d'Israël était une défaillance. Il n'y a pas d'incident sécuritaire", a annoncé le porte-parole de l'armée, le général Daniel Hagari, dans une allocution télévisée. L'armée israélienne avait annoncé plus tôt soupçonner "une infiltration aérienne" depuis le Liban.

Le président russe Vladimir Poutine a appelé à des négociations entre Israël et les Palestiniens, jugeant par ailleurs nécessaire d'éviter une « extension du conflit », qui aurait des conséquences dans le monde entier.

En image : Des Palestiniens évacuant un quartier à Gaza, le 11 octobre 2023 alors que l'enclave est bombardée sans relâche par l'armée israélienne. Photo AFP/Mohammed Abed

Onze employés de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) ont été tués dans la bande de Gaza depuis samedi, a annoncé mercredi Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU.

Il a précisé que 30 élèves des écoles opérées par cette agence avaient également été tués et 8 blessés.

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a déclaré mercredi qu'il fallait éviter tout débordement du conflit et qu'il était préoccupé par les attaques signalées contre Israël depuis le Liban-Sud. "Je lance un appel à toutes les parties, et à ceux qui ont une influence sur ces parties, pour éviter toute nouvelle escalade et tout débordement", a-t-il déclaré à la presse.

URGENT  : L'armée israélienne indique qu'aucun impact de roquette tirée depuis le Liban-Sud n'a été enregistré en territoire israélien ce soir, rapporte le Haaretz.

L'ambassade américaine à Beyrouth a indiqué sur son compte X (ex-Twitter) qu'elle "n'a pas été évacuée", contrairement à ce que rapportent certaines informations sur les réseaux sociaux. "L'ambassade n'a pas été évacuée, elle est ouverte et fonctionne normalement. Les informations indiquant le contraire sont fausses", peut-on lire.

Matt Bradley, correspondant de la NBC à Tyr, au Liban-Sud, a publié une photo sur X (ex-Twitter), montrant selon lui des "fusées éclairantes qui tombent au-dessus de la frontière libano-israélienne".

"Ces fusées éclairantes sont généralement utilisées pour illuminer une action sur le terrain - donc quelque chose de distinct de l'artillerie, des frappes aériennes et des drones qui ont jusqu'à présent caractérisé la plupart des attaques frontalières entre Israël et le Liban au cours des derniers jours", a ajouté le correspondant.

Selon le Haaretz, le commandement du front intérieur a appelé les habitants des localités proches de la frontière libano-israélienne et de la frontière libano-syrienne à se réfugier dans les abris et à verrouiller leurs portes et fenêtres.

Israël forme son gouvernement d’urgence, plus de courant à Gaza, tensions à la frontière israélo-libanaise en soirée : le point de situation à 19h

1 - Après un début de matinée assez calme, les événements liés à la guerre entre le Hamas et Israël se sont accélérés. Alors que l’on venait d’apprendre l’arrivée en Méditerranée orientale du porte-avions américain USS Gerald R. Ford, le Hezbollah lançait des roquettes en direction d’Israël, provoquant une riposte de l’armée israélienne. Le parti chiite a expliqué avoir lancé cette attaque « en réponse à l'assassinat » de trois de ses membres lundi soir, lors d’un précédent accrochage initié cette fois par le Jihad islamique depuis le territoire libanais.

2 - Aucun autre incident ne s’est produit à la frontière libano-israélienne jusqu’en début de soirée. Vers 19h, l’armée israélienne faisait état d’une « suspicion d'infiltration aérienne » depuis le Liban.

3 - Du côté israélien, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son rival de l'opposition, Benny Gantz, ont annoncé s'être mis d'accord pour créer un gouvernement d'urgence pour la durée du conflit.

4 - A Gaza, le chef de l'Autorité de l'énergie, Jalal Ismaïl, a annoncé que « la seule centrale électrique de la bande de Gaza (s'était) arrêtée à 14h, (heure locale) » faute d’avoir être approvisionné en carburant suite au « siège total » qu’Israël a imposé depuis lundi à l’enclave. Les habitants de Gaza ne peuvent donc plus compter que sur les générateurs privés qui fonctionnent encore et le manque d’électricité va avoir un impact lourd sur le fonctionnement des hôpitaux ou encore les pompes des services de distribution d’eau courante.

5 - Les bombardements de l’armée israélienne à Gaza se sont poursuivis toute la journée, défigurant la ville et transformant les hôpitaux en camps de réfugiés. Le Hamas a, de son côté, encore bombardé Ashkelon, où un hôpital a été touché par des tirs de roquettes.

Le bilan humain du conflit ne cesse de gonfler de jour en jour et l’écart entre le nombre de morts côté israélien (1200) et celui comptabilisé côté palestinien (1078) s’est encore réduit.

6 - Sur la scène internationale, plusieurs pays continuent de prendre position. Le président turc Erdogan a considéré que les bombardements de Gaza constituaient une réponse disproportionnée équivalant à un « massacre ». Le porte-parole du gouvernement allemand a, pour sa part, affirmé qu’il n’y avait « aucune preuve valable de l'implication directe de l'Iran dans l'attaque du Hamas contre Israël ». Les États-Unis ont enfin souligné par la voie de leur secrétaire au Trésor, Janet Yellen, que leur soutien à l'Ukraine et Israël restent des « priorités absolues » de Washington.

Les Etats-Unis ne voient aucun signe de pays ou d'"acteurs supplémentaires" cherchant à rejoindre l'assaut lancé par le Hamas contre Israël, a affirmé mercredi à Bruxelles le chef d'état-major des forces armées américaines, Charles Brown.

"Je n'ai vu aucune indication d'acteurs supplémentaires qui seraient engagés au détriment d'Israël", a affirmé M. Brown lors d'une conférence de presse.

La guerre menée par Israël doit "éradiquer" le Hamas pour dissuader l'islamisme violent dans le monde entier, a déclaré la ministre israélienne du Renseignement, Gila Gamliel, dans une interview exclusive à l'AFP.

"Nous devons l'éradiquer pour que cela ne se reproduise pas, qu'il n'y ait pas d'option ni même d'idée pour d'autres dans le monde", a-t-il dit en évoquant les attaques sans précédent du Hamas contre Israël.

URGENT : Des projectiles ont atterri dans le nord d'Israël, rapporte Reuters, citant la chaîne publique israélienne Kan.

URGENT : L'armée israélienne a annoncé mercredi soir soupçonner "une infiltration aérienne" depuis le Liban sur le nord d'Israël, rapporte l'AFP.

Selon l'armée, les sirènes d'alerte ont retenti dans plusieurs zones septentrionales jusqu'aux environs d'Haïfa. La Défense passive (chargée de protéger la population) a de son côté évoqué une attaque "à grande échelle" dans les régions de Tibériade et de Beit Shean.

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken devait partir mercredi pour Israël dans le cadre d'une mission au Proche-Orient visant à empêcher l'éclatement d'une guerre  de plus grande ampleur, rapporte Reuters.

En signe de solidarité avec le plus proche allié de Washington au Moyen-Orient, M. Blinken devrait rencontrer de hauts responsables israéliens, dont éventuellement le Premier ministre Benjamin Netanyahu, afin de discuter d'un renforcement du soutien militaire.

URGENT : Alerte aux engins aériens hostiles dans le nord d'Israël, annonce la radio de l'armée israélienne, selon Reuters.

L'Egypte a alerté Israël sur des risques de possibles violences "trois jours" avant l'assaut du Hamas, a indiqué l'influent élu américain Michael McCaul, chef de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants.

"Nous savons que l'Egypte a averti les Israéliens trois jours auparavant qu'un événement similaire pourrait se produire", a-t-il déclaré à la sortie d'un briefing au Congrès américain.

URGENT: Neuf employés de l'agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens tués dans des frappes aériennes sur Gaza, selon Reuters

Infographie : Gaza assiégée. Une infographie de notre journaliste Guilhem Dorandeu.

Le roi Charles III est "horrifié" par "les actes de terrorisme barbares en Israël" qu'il condamne, après les attaques du Hamas contre l'Etat hébreu, a déclaré mercredi un porte-parole du palais de Buckingham.

Le gouvernement fédéral suisse "est d'avis que le Hamas doit être qualifié d'organisation terroriste" et examine les options juridiques à sa disposition, a indiqué mercredi le Conseil fédéral dans un communiqué.

Le ministère des Affaires étrangères israélien n'est pas en mesure "à ce stade" de confirmer le nombre de "40 bébés assassinés" lors du massacre perpétré samedi par des hommes du Hamas au kibboutz de Kfar Aza, dans le sud d'Israël, a déclaré mercredi un porte-parole à l'AFP.

Mardi, le compte X (ex-Twitter) @Israel, compte officiel de l'Etat d'Israël, avait publié une vidéo de la chaîne d'information i24NEWS montrant une de ses journalistes décrire, la voix brisée par l'émotion, la désolation dans ce kibboutz lors d'une visite organisée pour la presse sous la protection de l'armée israélienne.

"40 bébés assassinés", indique simplement le message surmontant la vidéo.

"Personne [parmi les soldats entrés dans Kfar Aza après sa reprise par l'armée israélienne] ne pouvait s'attendre à [un spectacle morbide comme] ça", dit la journaliste dans une autre vidéo publiés sur le site internet de la chaîne.

La reporter mentionne dans une narration saccadée "les horreurs [qu'elle entend dans le récit] de ces soldats [...] environ 40 bébés au moins ont été mis en terre."

Depuis mardi, les réseaux sociaux regorgent de messages sur les "40 bébés assassinés", brandis comme l'exemple même de la barbarie dont se sont rendus coupables les hommes du mouvement islamiste palestinien Hamas dans leur offensive sur Israël.

Interrogé par l'AFP sur le nombres de bébés tués à Kfar Aza, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères (dont dépend le compte @Israel) a déclaré à l'AFP : "Nous ne pouvons confirmer aucun chiffre à ce stade."

Selon le général de division en retraite Itai Veruv, "70 terroristes armés et entraînés" ont attaqué Kfar Aza samedi vers 06h30 du matin, pour y perpétrer "un massacre, un désastre".

Environ 400 personnes vivaient à Kfar Aza, communauté agricole à 2 km de la frontière avant la bande de Gaza avant l’assaut du Hamas. Interrogés par l'AFP, plusieurs militaires israéliens déployés sur place ont fait état de plus de 100 morts civils, parfois 150, y compris un nombre indéterminé d'enfants.

L'un d'eux, qui n'a pas souhaité être identifié, a évoqué, des mutilations, parmi lesquelles des décapitations, mais à refuser d'en dire plus.

L'Égypte déploie des efforts et intensifie les communications pour contenir la situation à Gaza et empêcher qu'elle ne s'aggrave, a déclaré le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi au ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani lors d'une rencontre mercredi au Caire, rapporte la présidence égyptienne dans un communiqué.

URGENT : Accord en Israël sur un « gouvernement d'urgence » pour la durée de la guerre, rapporte l'AFP.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son rival de l'opposition, Benny Gantz, ont annoncé s'être mis d'accord pour créer un gouvernement d'urgence pour la durée de la guerre.

A l'issue d'une réunion entre le Premier ministre et le président du parti de l'unité nationale, Benny Gantz, "les deux hommes se sont mis d'accord sur la mise en place d'un gouvernement d'urgence et d'un cabinet de guerre", ont-ils indiqué dans un communiqué commun.

URGENT : le Hamas et le Jihad islamique annoncent des tirs de roquettes sur Israël.

Un hôpital à Ashkelon en Israël touché par des tirs de roquettes du Hamas, selon un porte-parole israélien cité par l'AFP.

Reportage : Des dizaines de personnes sont rassemblées à l'entrée du camp de réfugiés palestiniens de Bourj el-Brajné, dans la banlieue sud de Beyrouth. "À Jérusalem, nous avons des martyrs par milliers", chantent-ils, selon notre journaliste sur place Emmanuel Haddad. "Je ne réalise toujours pas ce qui se passe. Nous sommes en train d'obtenir nos droits, après tant d'années d'occupation", dit Youssef, 20 ans, brandissant un drapeau du Hamas. "Nous n'avons pas peur de la réponse d'Israël, assure-t-il. Ceux qui mourront partiront en martyrs." "Nous sommes en deuil pour Gaza, mais nous célébrons aussi l'opération militaire du Hamas", affirme de son côté une jeune Palestinienne.

(Photo Joao Sousa)

Depuis samedi matin, le Moyen-Orient est entré dans une nouvelle dynamique, dont les conséquences sont importantes et encore difficiles à totalement cerner.
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Le Hezbollah a déclaré dans un communiqué qu'il n'était "pas surpris par les positions politiques et les actions prises par l'administration américaine, en particulier le soutien affiché à l'agression sioniste contre le peuple palestinien".

Le Hezbollah a noté que "cela reflète la véritable essence de la politique américaine dans son soutien continu au terrorisme depuis la création de l'entité occupante".

Le Hezbollah a déclaré qu'il tenait les États-Unis pour responsables, au même titre qu'Israël, "des meurtres, des crimes, du siège et des horribles massacres perpétrés contre des civils innocents, notamment des enfants, des femmes et des personnes âgées".

"Nous appelons les nations arabes et islamiques qui sont conscientes de la dure réalité de l'Amérique et de ses interventions en Irak, en Syrie et en Afghanistan à condamner l'intervention américaine et à la dénoncer à tous les niveaux politiques, populaires, médiatiques et juridiques", indique le communiqué.

"L'envoi de porte-avions dans la région, destiné à booster le moral de l'ennemi, révèle la faiblesse de la machinerie militaire sioniste en dépit de ses crimes et de ses atrocités", conclut le Hezbollah.

Électricité, eau : voici un peu de contexte pour comprendre l’impact du « siège total » imposé par Israël à la bande de Gaza

Selon des données de l’agence américaine pour le commerce international publiées en 2022, pour que toute la bande de Gaza soit approvisionnée en électricité, il faut une capacité de production d’environ 500 mégawatts (MW).

Or, la centrale électrique de la bande de Gaza ne peut, en théorie, produire qu’un maximum de 140 MW. Mais, en raison des difficultés financières rencontrées par la Gaza Power Generating Company (GPGC) pour acheter suffisamment de carburant pour la faire tourner à plein régime, cette centrale ne produisait, avant la guerre, que 80 MW.

Avant la guerre également, Gaza recevait 120 MW de la part d’Israël.

L’agence américaine pour le commerce international précise que les lignes à haute tension reliant la bande de Gaza à l’Égypte sont « inopérantes depuis des années ».

Il y avait dès lors un manque de 300 MW compensé quasi totalement par des générateurs privés individuels ou collectifs déployés par les habitants, et qui, comme au Liban, produisent du courant pendant les heures de coupure imposées par la GBGC et le fournisseur israélien.

Dans le cadre du « siège total » imposé à la bande de Gaza, Israël a annoncé, lundi, avoir totalement cessé d’approvisionner la bande de Gaza en électricité.

Mercredi, les derniers stocks de carburant sont arrivés à épuisement. En conséquence, la centrale de Gaza est à l’arrêt.

Les habitants de Gaza ne peuvent donc plus compter que sur les générateurs privés, tant qu’ils peuvent les approvisionner en carburant.

Le manque d’électricité a un impact lourd sur le fonctionnement des hôpitaux, ainsi que d’autres infrastructures, comme les pompes des services de distribution d’eau courante qui puisent l’eau dans la nappe de la côte israélienne et de la bande de Gaza.

Mardi, le porte-parole du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), Jens Laerke, a déclaré que la combinaison des coupures d’électricité et d’eau provoquera une pénurie d’eau pour 610 000 personnes sur les plus de 2 millions vivant à Gaza. Jusqu’au début du conflit, Israël assurait entre 5 et 10 % des besoins en eau de la bande de Gaza, selon les données de plusieurs organisations internationales, dont l’UNICEF.

La consommation totale d’eau tournait autour de 200 millions de mètres cubes dans la bande de Gaza en 2018, selon des chiffres officiels de l’Autorité palestinienne repris par le Centre d’informations israélien pour les droits de l’homme dans les territoires occupés (Btselem).

Le Courant patriotique libre a annoncé, dans un communiqué, le report de ses activités prévues, y compris une tournée européenne de son chef, Gebran Bassil, du 16 au 22 octobre. "Cette décision est prise en solidarité avec le peuple palestinien pendant la guerre en cours à Gaza. La tournée comprenait une conférence sur les réfugiés au Parlement européen à Strasbourg, des réunions avec des leaders parlementaires européens, une visite à la Commission européenne à Bruxelles, des réunions avec des fonctionnaires, et des discussions avec des fonctionnaires belges", a déclaré le CPL.

En images : Un char d'artillerie israélien howitzer près de la frontière avec Gaza, au sud d'Israël, le 11 octobre 2023. Photo JACK GUEZ / AFP

Une ressortissante espagnole, disposant également de la nationalité israélienne, est morte à la suite de l'attaque du Hamas contre Israël, a annoncé mercredi le ministère espagnol des Affaires étrangères.

Dans un communiqué, le ministère a annoncé "la mort en Israël de (...) Maya Villalobo Sinvany", qui, selon la presse espagnole, effectuait son service militaire dans une caserne proche de la bande de Gaza.

L'Allemagne appelle le Qatar, avec d'autres pays du Moyen-Orient, à jouer un rôle actif dans les tentatives de libération des otages enlevés après l'attaque du Hamas contre Israël, a déclaré mercredi la ministre des Affaires étrangères allemande Annalena Baerbock.

Ces acteurs, "y compris le Qatar, doivent jouer un rôle important car ils disposent de canaux de communication que nous n'avons pas", a souligné Mme Baerbock devant le Bundestag, à la veille de la

Les forages se poursuivent dans le bloc 9 du Liban malgré les tensions, assure Fayad

Le ministre sortant de l'Energie Walid Fayad a affirmé mercredi à l'agence de presse Reuters que les forages dans le bloc 9 "n'ont pas cessé". "Il est dans l'intérêt de tous de continuer tant qu'il y a des signes de stabilité", a déclaré Walid Fayad.

Selon Reuters, le président turc Tayyip Erdogan a déclaré mercredi que le blocus et le bombardement de Gaza par Israël en représailles à l'attaque du groupe militant palestinien Hamas constituait une réponse disproportionnée équivalant à un "massacre".

Quatre secouristes du Croissant-Rouge palestinien ont été tués par des frappes aériennes israéliennes dans la bande de Gaza mercredi, a annoncé l'organisation humanitaire.

Trois membres de l'équipe ont été tués lorsque "l'occupation (Israël, ndlr) a visé directement une ambulance appartenant" au Croissant-Rouge palestinien dans le nord de Gaza, a déclaré l'organisation, ajoutant qu'un quatrième secouriste avait été tué par un autre bombardement dans une partie orientale de l'enclave palestinienne.

"Aucune preuve valable de l'implication directe de l'Iran dans l'attaque du Hamas contre Israël", affirme le porte-parole du gouvernement allemand.

La question de l'implication de l'Iran est posée depuis le début de l'opération Déluge d'al-Aqsa. Dans un article exclusif publié par L'Orient-Le Jour, Mounir Rabih dévoile la teneur des réunions tenues par le Hamas, le Hezbollah et l'Iran depuis plusieurs mois à Beyrouth pour planifier cette opération.

Le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a, de son côté, démenti l'implication de son pays.

Lundi, le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, avait affirmé que les Etats-Unis n'avaient pas, pour le moment, d'éléments directs pointant vers une implication de l'Iran dans l'offensive.

Trois civils ont été blessés par "les agressions israéliennes sur les localités proches de la frontières israélienne" au Liban-Sud, rapporte l'Agence nationale d'information. "D'importants dégâts matériels au niveau des propriétés et des champs" sont à déplorer. Les trois blessés ont été touchés au niveau du village de Marwahin.

Un réservoir d'eau local a été touché et des incendies se sont propagés près de Dhaïra et Marwahin suite à ces frappes, ajoute l'Ani.

Par ailleurs, l'armée libanaise a indiqué sur X avoir trouvé une rampe de lancement de roquettes au niveau de Qolailé, "depuis laquelle de nombreuses roquettes ont été tirées hier".

La centrale électrique de Gaza a cessé de fonctionner par manque de carburant. Il n'y a plus d'électricité à Gaza, annoncent les médias du Hamas, cités par Reuters.

Eclairage : Quatre jours après le début de l’offensive surprise menée par le Hamas, les questions entourant l’implication réelle de l’Iran dans l'opération contre Israël se posent toujours. Amélie Zaccour et Clara Hage reviennent, dans un article, sur la question suivante : Dans l’escalade régionale, à quoi joue l’Iran ?

Témoignage de Gaza :

"L'enceinte de l'hôpital Shifa, le plus fréquenté de la ville de Gaza, s'est transformée en un vaste camp de réfugiés. Des milliers de familles s’y sont repliées. L’hôpital tourne à plein régime, même si le bâtiment entier tremble toutes les deux minutes (en raison des bombardements israéliens, ndlr)", a raconté à L’Orient-Le Jour le docteur Ghassan Abu Sitta.

Après les premiers bombardements israéliens, il a quitté Londres, où il vit avec sa famille, pour apporter son aide à Gaza.

"Il y a aujourd’hui énormément de patients qui doivent être opérés, mais nous sommes obligés de donner la priorité aux cas les plus critiques et de faire attendre les autres", ajoute-t-il.

"Les personnes qui se réfugient à l’hôpital n’ont rien du tout. Il y a seulement des matelas par terre disposés dans l’enceinte de l’établissement. Elles utilisent les draps de lits d'hôpital pour essayer d’avoir un peu d’intimité. Pour ma part, je dors sur le canapé dans le bureau de mon collègue", poursuit-il.

"C’est bien trop dangereux de tenter de partir. Les Israéliens ont bombardé le point de passage de Rafah avec l'Égypte. Il n'y a pas d'issue. Les frappes visent l'ensemble de la bande de Gaza. Tout le monde est désormais préoccupé par le fait que les Israéliens ont eu carte blanche pour faire ce qu'ils veulent à Gaza. En plus, ils ont déclaré qu'il n'y aurait pas de ligne rouge dans ce qu'ils prévoient de faire. Mes collègues ne cessent de téléphoner pour savoir où sont passées leurs familles…".

(Des secouristes déposent des enfants blessés par un bombardement israélien, à l’hôpital Shifa, dans la bande de Gaza. Mohammed ABED / AFP)

Trois médecins palestiniens ont été tués lors d'un raid aérien israélien, selon le Croissant-Rouge et deux témoins, cités par al-Jazeera.

Le chef de la diplomatie britannique, James Cleverly, se rend aujourd'hui en Israël ; son homologue américain, Antony Blinken, arrivera demain.

Dans un communiqué diffusé mercredi, le Hamas réfute "des accusations d'assassinats d'enfants, de décapitations et de ciblage de civils". "Nous réaffirmons catégoriquement le caractère mensonger et fabriqué des "allégations de certains médias occidentaux qui relayent les récits sionistes", indique le mouvement islamiste. Les Brigades Qassam "n'ont visé que l'appareil militaire et sécuritaire", assure le Hamas dans son communiqué.

"Nous appelons tout le monde à prendre ses responsabilités, à empêcher l'entité (Israël) de cibler les civils et à se tenir aux côtés de notre peuple qui tente de se libérer de la pire occupation du monde, plutôt que d'adopter les récits faux de l'occupation", conclut le texte.

L'armée israélienne a affirmé mercredi matin sur X que le Hamas avait attaqué le kibboutz de Kfar Aza samedi matin, "allant dans les maisons, massacrant des bébés, des mères et des pères dans leurs chambres". Avant de prévenir : "Le Hamas paiera pour ses crimes".

L'agence Reuters avait rapporté mardi que des corps de combattants du Hamas ont été retrouvés dans le kibboutz en question, ainsi que ceux de résidents israéliens.

Depuis mardi soir, circulent sur les réseaux sociaux des accusations de décapitations d'enfants par le Hamas.

En images : Des habitants du quartier gazaoui d'al-Karama quittent leurs maisons, en pleine guerre avec Israël, le 11 octobre 2023. Photo MAHMUD HAMS / AFP

Le soutien des États-Unis à l'Ukraine et Israël, tous deux engagés dans des conflits, restent "les priorités absolues" de Washington, a assuré mercredi la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, lors d'une conférence de presse à Marrakech, en marge des réunions annuelles du FMI et de la Banque mondiale (BM), indique l'AFP.

"Le financement de l'Ukraine, tant militaire qu'en soutien à l'économie ainsi que les ressources à destination d'Israël sont les priorités absolues de l'administration Biden", a assuré la secrétaire américaine.

"Il n'y aura ni sécurité, ni stabilité, ni paix au Moyen-Orient tant que les Palestiniens n'auront pas d'Etat souverain aux côtés d'Israël", a déclaré le roi Abdallah de Jordanie.

Témoignage de Gaza :

Ayman, 38 ans, est père de deux enfants et vit dans le nord-ouest de Gaza. "Je n'ai pas les mots pour décrire la situation. Nous sommes plus de vingt personnes dans l'appartement depuis que j'ai accueilli mes parents, ma sœur, sa famille et celle de mon beau-père. Les adultes comprennent la situation, mais les petits sont effrayés. Les cris ne s'arrêtent pas. Quand les bombardements s'intensifient, la nuit surtout, on se réfugie tous dans la cuisine, qui nous semble être la pièce la plus sûre car elle est située au milieu de l'appartement."

"Nous n'avons aucune possibilité de bouger, nous n'avons ni électricité ni eau", poursuit Ayman. "Personne n'ose se mettre à la fenêtre pour tenter de voir où le bombardement est tombé. Il y a énormément de victimes civiles. Les écoles sont prises pour cibles et beaucoup de maisons de nos amis ont été frappées. Des immeubles se sont effondrés, les axes principaux sont visés, même le bord de mer a été bombardé. Les voitures ne peuvent plus circuler, nous n'avons plus aucune échappatoire. Nous passons notre temps dans la cuisine, à prier Dieu pour que cette guerre se termine."

Le gouvernement français appelle à "éviter une situation d'escalade" dans le conflit, assurant souhaiter "une résolution politique du conflit" pour "la recherche d'une paix durable", indique l'AFP.

"Tout doit être fait pour permettre d'éviter la situation d'escalade au Moyen-Orient, protéger les civils, éviter l'embrasement", au-delà du soutien à Israël, a déclaré le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, appelant également à ne pas "importer le conflit" en France, où vivent d'importantes communautés juive et musulmane.

En images : Un homme marche dans une rue quasi-vide de la vieille Jérusalem, au cinquième jour de la guerre entre Israël et le Hamas, le 11 octobre 2023. Photo AHMAD GHARABLI / AFP

Le conseil régional de Mateh Asher, situé dans le nord d'Israël à quelques kilomètres de la frontière avec le Liban, demande à ses habitants de ne pas se rendre sur la côte, rapporte Haaretz.

URGENT : le bilan humain provisoire grimpe à 1 078 morts et 5 314 blessés côté palestinien, en comptant la bande de Gaza et la Cisjordanie occupée.

Témoignage de Gaza :

"Pour le moment, je n’ai pas encore quitté ma maison mais ma famille et moi sommes préparées. Nos sacs d’évacuation sont prêts", confie Maha Hussaini, activiste des droits humains et journaliste à Gaza, à L'OLJ.

"Nous devions partir hier soir mais nous n’avons pas pu. De nombreux immeubles résidentiels et installations dans mon quartier sont menacés d’être bombardés à tout moment. Mais il n’y a aucun moyen de fuir, il n’y a aucun abri et les routes sont constamment bombardées. C’est beaucoup trop risqué de se déplacer d’un endroit à l’autre. Je suis aussi confrontée à d’énormes difficultés pour rester connectée et en ligne, et répondre à nos équipes de journalistes sur le terrain. Nous sommes confrontés à une pénurie d’électricité. Nous ne recevons que trois heures d’électricité par jour et ces heures limitées vont devenir encore plus rares dans les jours à venir en raison de la pénurie de carburant…»

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a qualifié mercredi d'"acte de guerre" l'attaque du Hamas contre Israël survenue samedi. "À l'aube du shabbat, samedi dernier, le monde entier s'est réveillé dans l'horreur. L'attaque terroriste du Hamas est un acte de guerre. Nous soutenons pleinement le droit d'Israël à se défendre. L'Europe est aux côtés d'Israël dans cette tragédie", a-t-elle déclaré avant une réunion du collège des commissaires à Bruxelles et sur X.

Au moins 169 soldats israéliens ont été tués dans les combats contre le Hamas, quatre jours après l'attaque massive lancée par le mouvement islamiste palestinien contre Israël, a indiqué l'armée israélienne mercredi, citée l'AFP.

« Nous avons informé les familles de 169 soldats israéliens tombés au combat », a déclaré à des journalistes le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari, ajoutant que les familles de 60 personnes enlevées et emmenées à Gaza avaient également été contactées.

Les ministres du Courant patriotique libre (CPL, aouniste) du gouvernement sortant de Nagib Mikati ne devraient pas participer au Conseil des ministres prévu jeudi à 16h pour aborder les derniers développements survenus dans le pays en marge du conflit entre le Hamas et Israël, selon des informations obtenues par L’Orient-Le Jour auprès de sources parlementaires.

Ils sont au moins cinq à avoir systématiquement boycotté les réunions du Conseil des ministres depuis le 5 décembre 2022, pour s’opposer à ce que le gouvernement se réunisse en période de vacance présidentielle.

Le Liban est sans président depuis la fin du dernier mandat de Michel Aoun le 31 octobre 2022 tandis que son gouvernement est démissionnaire depuis les législatives organisées en mai de la même année.

Retrouvez, ici, la séance de questions-réponses avec notre corédacteur en chef, Anthony Samrani.

Une manifestation en soutien aux Palestiniens annoncée mardi a finalement rassemblé une quinzaine de personnes devant le siège de la Croix-Rouge à Beyrouth, rapporte notre journaliste sur place Emmanuel Haddad. "Nous avons organisé cette protestation car l'opinion publique occidentale a pris fait et cause pour Israël", a lancé le président de l'association Shahed Mahmoud el-Hanafi, qui est à l'origine de la manifestation.

Des personnes âgées et des enfants venus de différents camps de réfugiés du Liban ont participé à la mobilisation. "Tous les Palestiniens sont derrière le Hamas. Nous demandons à ce que le Hezbollah ouvre un nouveau front et que le régime syrien en fasse de même depuis le plateau du Golan", déclare un manifestant à L'OLJ.

Photo : Des enfants allongés par terre avec des drapeaux palestiniens lors de la manifestation à Beyrouth, le 11 octobre 2023. Photo Emmanuel Haddad

Lors d'une réunion avec des correspondants militaires mercredi, le général de brigade dans l’armée de l’air israélienne, Omer Tishler, a déclaré que l'invasion du Hamas qui a surpris Israël fera l'objet d'une enquête, soulignant que l’armée israélienne était « responsable » de ne pas avoir pu l’éviter. « Nous sommes tous responsables et je suis responsable », a-t-il insisté, cité par le quotidien Haaretz.

URGENT : Le Hezbollah indique dans un communiqué qu'un "grand nombre" de pertes humaines (blessés et morts confondus) a été enregistré parmi l'armée israélienne suite à ses frappes mercredi matin. Il a ajouté que ces tirs, lancés depuis Dhaïra, viennent "en réponse à l'assassinat" de trois membres du parti chiite lundi soir.

"La Résistance islamique (Hezbollah) affirme qu'elle sera ferme dans sa réponse aux attaques israéliennes qui visent notre pays et la sécurité de notre peuple, en particulier lorsque ces attaques entraînent la perte de martyrs", ajoute le communiqué.

En images : Un soldat israélien debout sur un char dans le nord d'Israël, près de la frontière avec le Liban, le 11 octobre 2023. Photo Jalaa MAREY / AFP

Le pape François a demandé mercredi la libération « immédiate » des otages israéliens aux mains du Hamas, tout en se disant « très préoccupé » par le siège de la bande de Gaza.

« Je demande à ce que les otages soient libérés immédiatement (...) Ceux qui sont attaqués ont le droit de se défendre, mais je suis très préoccupé par le siège total dans lequel vivent les Palestiniens à Gaza, où il y a aussi de nombreuses victimes innocentes », a-t-il déclaré à l'issue de son audience générale hebdomadaire au Vatican.

URGENT : Le porte-parole de la Finul au Liban Andrea Tenenti indique à L'OLJ que Israël a riposté aux tirs effectués par le Hezbollah en ciblant des villages situés près de la frontière au Liban-Sud avec « des roquettes ou des obus de mortier », mais sans préciser les localités visées.

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URGENT Le Hezbollah revendique les derniers tirs vers Israël depuis Dhaïra, au Liban-Sud, indique un porte-parole du parti chiite à L'OLJ.

Le correspondant de la chaîne du Hezbollah al-Manar indique que Israël "a été ciblé par des missiles". Les missiles visaient la zone israélienne située en face de la localité libanaise de Dhaïra.

URGENT : Un missile anti-char tiré en direction d'une position militaire israélienne à la frontière avec le Liban. 

Selon l’armée israélienne citée par le Haaretz, les membres d’au moins « 60 familles » ont été pris en otage par le Hamas dans la bande de Gaza.  

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URGENT : Le porte-avions américain USS Gerald R. Ford est arrivé en Méditerranée orientale et est situation de vigilance, est-il indiqué sur le compte X de la Marine américaine.

Le Pentagone avait indiqué dimanche l'envoi de ce porte-avions et de navires de guerre vers la Méditerranée orientale, ainsi que le renforcement d'escadrons d'avions de chasse dans la région.

L'USS Gerald R. Ford est le plus gros navire de guerre du monde et sa technologie de pointe comporte une centrale nucléaire.

Bilan humain toujours en hausse, réactions libanaises, manifestations à New York et à Beyrouth : on fait le point sur la situation à 10h30 :

1- Le bilan humain déjà très lourd continue de s’aggraver en ce début de 5e journée d’affrontements entre le Hamas et Israël, avec plus de 1.200 morts côté israélien et 974 tués entre la bande de Gaza et la Cisjordanie occupée. Les blessés se comptent par milliers. L’ONU a estimé le nombre de déplacés palestiniens suite aux frappes israéliennes dans la bande de Gaza à plus de 260.000 et craint de voir ce nombre augmenter. L’organisation a ajouté que le nombre de déplacés à l'intérieur de la bande de Gaza « représente le nombre le plus élevé de personnes déplacées depuis (…) les hostilités de 2014 ».

2- Sur le terrain, la nuit a été marquée par des tirs de mortier et d’artillerie effectués depuis la Syrie en direction d’Israël, une première depuis le début du conflit. L’armée israélienne a riposté à ces tirs. Elle a aussi indiqué mercredi matin que « des dizaines d'avions de combat ont récemment attaqué plus de 200 cibles dans le quartier d'Al Furkan » dans la ville de Gaza. Depuis le début de la guerre, les bombardements ont détruit plus de 1.000 logements et 560 autres, lourdement endommagés, ont été rendus inhabitables à Gaza, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha). Mardi, l’armée israélienne avait affirmé avoir « plus ou moins » repris le contrôle de la frontière avec l'enclave palestinienne.

3- Il n’y a pas eu d’autre incident à la frontière entre le Liban et Israël depuis le bref échange de tirs de roquettes et d’artillerie de mardi soir, des hostilités lancées par les Brigades Ezzedine al-Qassam, selon un communiqué publié plus tard dans la soirée par le Hamas. Plusieurs figures de la classe politique libanaise se sont exprimées dans les médias ou sur les réseaux sociaux pour commenter le conflit, une majorité d’entre eux appelant à empêcher que le Liban ne soit aspiré par les événements. Le Conseil des ministres libanais doit se réunir jeudi pour aborder le dossier.

4- Enfin le président américain Joe Biden a martelé mardi soir dans un discours vigoureux qu'il aiderait l'Etat israélien à se défendre face au « mal à l'état pur ». Le Hamas a dénoncé des propos « incendiaires », jugeant que le président américain tentait de « dissimuler les crimes d'Israël ». Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken est attendu en Israël jeudi.

Ces derniers jours, des échanges de tirs ont eu lieu entre le Hezbollah et l'armée israélienne, au niveau de la frontière libano-israélienne. Lundi, le Hezbollah a annoncé avoir perdu trois membres, et mardi, le parti a annoncé avoir détruit un véhicule militaire israélien. Dans ce contexte, nous vous invitons à lire cet éclairage, de Salah Hijazi : 17 ans après la guerre de juillet, quelles sont les capacités du Hezbollah face à Israël ?

En images : Un homme devant une maison en décombres après des bombardements israéliens dans la ville de Gaza, le 11 octobre 2023. Photo MOHAMMED ABED / AFP

URGENT : L'unique centrale électrique de la bande de Gaza a assez de fioul pour tenir 10 à 12 heures maximum, indique un responsable palestinien à Reuters.

Des avions de combat israéliens ont bombardé mercredi une université islamique de la bande de Gaza liée au Hamas, ont indiqué un responsable du campus et un correspondant de l'AFP. "Les frappes aériennes intenses ont complètement détruit certains bâtiments de l'université islamique", a déclaré à l'AFP un responsable de l'université, Ahmed Orabi.

URGENT : Le bilan monte à 974 morts et plus de 5.000 blessés côté palestinien, en comptant Gaza et la Cisjordanie occupée, selon les chiffres donnés par l'agence palestinienne officielle Wafa.

Alors que la classe dirigeante libanaise est plutôt discrète depuis le début du conflit entre Hamas et Israël, plusieurs de ses figures se sont exprimées dans les médias mardi soir.

Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a estimé à la MTV que le Hezbollah aliénera totalement le sud du Liban du reste du monde s’il décide d’ouvrir un nouveau front contre Israël. « Si une fenêtre est brisée au Liban-Sud aucun État étranger ne voudra la réparer », a notamment déclaré, plaidant en outre pour une solution à « deux États » pour mettre fin au conflit entre le Hamas et Israël, et soulignant une nouvelle fois la responsabilité de l’Iran dans la déstabilisation de la région.

Le chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, sur X (ex-Twitter), a une nouvelle fois refusé que le Liban « devienne un champ de bataille » et se transforme en « Fateh-Land », en référence à une période de l’histoire du Liban dans les années 1970 pendant laquelle des factions palestiniennes attaquaient Israël à partir de territoires qu’ils contrôlaient au Liban.

Le ministre sortant des Travaux publics et des Transports, Ali Hamiyé (membre du Hezbollah) a lui critiqué les activités de l’aviation de l’armée israélienne ces dix dernières années, affirmant qu'elles engageaient la « responsabilité » de l’État hébreu sur le plan de la « sécurité de l’Aviation civile ».

Enfin l’ancien président du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, a enfin répété mardi soir à la LBCI qu’il souhaitait que le Hezbollah « ne rejoigne pas la guerre » mais qu’il soutiendra « tout ce qui résiste à Israël ».

Le Conseil des ministres du gouvernement sortant de Nagib Mikati a prévu de se réunir jeudi après-midi pour se pencher sur les développements du conflit, qui ont débordé à la frontière avec le Liban-Sud, de façon sporadique pour l’instant. 

Une marche de soutien aux Palestiniens de Gaza doit se tenir à Beyrouth à 11h, près du siège de la Croix-Rouge dans le quartier de Hamra. L'information avait été fournie mardi à L'OLJ par un responsable du mouvement Hamas au Liban.

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En images : Des femmes fuient les combats avec leurs enfants dans une rue de la ville de Gaza, le 11 octobre 2023. Photo MOHAMMED ABED / AFP

Un millier de personnes se sont rassemblées à New York, la mégapole qui compte le plus grand nombre de juifs au monde en dehors de l'Etat hébreu, pour afficher leur soutien à Israël, selon l’AFP.

Le président Biden a également eu un entretien téléphonique avec le Premier ministre Netanyahu.
NBC news, citant deux responsables de l’administration Biden et un ancien responsable, a rapporté que lors de cet appel, Joe Biden a exhorté Benjamin Netanyahu à "minimiser les pertes civiles dans la bande de Gaza" alors que l’armée israélienne se prépare à lancer une riposte massive contre le Hamas.
CNN, citant un responsable américain ayant été briefé de la teneur de la conversation téléphonique, rapporte pour sa part que quand Netanyahu a évoqué la possibilité d’une entrée dans la bande de Gaza, le président Biden ne l’a pas mis en garde contre une telle option.

Pour rappel : Endossant sans réserve le rôle de premier soutien d'Israël, le président américain Joe Biden a martelé mardi dans un discours vigoureux qu'il aiderait l'Etat israélien à se défendre face au "mal à l'état pur". Le Hamas a dénoncé des propos "incendiaires", jugeant que le président américain tentait de "dissimuler les crimes d'Israël". Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken est attendu en Israël jeudi.

Les forces aériennes israéliennes ont indiqué mercredi que "des dizaines d'avions de combat ont récemment attaqué plus de 200 cibles dans le quartier d'Al Furkan" dans la ville de Gaza.

Et puis, si vous l'avez ratée hier, nous vous recommandons l'analyse d'Anthony Samrani : Nasrallah et Khamenei face à l’abîme

"L’enjeu est immense, beaucoup plus grand que le Liban, puisque le risque d’une guerre totale impliquant plusieurs pays de la région ne peut plus être écarté. Se lancer dans une telle aventure peut paraître totalement irrationnel tant pour le Hezbollah que pour l’Iran. Mais l’invasion de l’Ukraine par la Russie l’était tout autant sur le papier. Chacun a sa propre rationalité et les erreurs de calculs sont légion dans ce genre de configuration." La suite est ici

"Au point où l’on en est, peu importe si c’était par exaltation ou seulement par lourde anxiété, mais quel Libanais n’a tressailli au spectacle, retransmis en boucle sur les télés, de ces rugissantes nuées de missiles striant le ciel d’Israël, en ouverture de l’opération Déluge d’al-Aqsa ?" : Au programme, aussi ce matin, l'éditorial de Issa Goraïeb 

Point lecture : Avant que l'actualité ne s'emballe, voici nos conseils de lecture. Ces témoignages d'abord, recueillis au Liban par nos journalistes : À l’heure où les combats s’intensifient au niveau de la frontière sud avec Israël, les Libanais prennent déjà leurs précautions.

Plus de 260.000 personnes ont été contraintes de fuir leur domicile dans la bande de Gaza, en état de siège et pilonnée par des raids israéliens, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha). "Plus de 263.934 personnes à Gaza auraient fui leur domicile", indique l'Ocha dans un communiqué publié mardi, disant s'attendre à ce que ce nombre "continue d'augmenter". L'organisation note qu'environ 3.000 personnes ont été déplacées "en raison d'escalades antérieures", avant samedi.

A Gaza, des responsables ont fait état de 900 personnes tuées depuis le début des frappes aériennes. Les bombardements ont détruit plus de 1.000 logements et 560 autres, lourdement endommagés, ont été rendus inhabitables, selon l'OCHA, qui cite les autorités palestiniennes.

Près de 175.500 déplacés ont trouvé refuge dans 88 écoles gérées par l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), ajoute l'organisation. D'autres déplacés - plus de 14.500 - ont rejoint 12 écoles publiques, tandis que, selon les estimations de l'Ocha, près de 74.000 personnes se sont réfugiées chez des proches ou des voisins, ou bien dans d'autres lieux tels que des églises.

Le nombre de déplacés à l'intérieur de la bande de Gaza "représente le nombre le plus élevé de personnes déplacées depuis l'escalade de 50 jours (pendant) les hostilités de 2014", ajoute l'ONU. "Subvenir aux besoins élémentaires devient de plus en plus compliqué" pour les personnes non déplacées, avertit l'Ocha

Le bilan de l'offensive du Hamas contre Israël est passé à 1.200 morts du côté israélien, a déclaré mercredi matin le porte-parole de l'armée israélienne, contre plus de 1.000 annoncés jusque-là. L'attaque a fait "plus de 2.700 blessés" côté israélien, a ajouté Jonathan Conricus dans une vidéo publiée sur le réseau social X (anciennement Twitter).

Du côté palestinien, 900 personnes sont mortes et plus de 4.500 ont été blessées, selon les autorités locales. Le Hamas a annoncé que deux de ses hauts responsables avaient été tués par des frappes israéliennes. L'armée israélienne a annoncé en outre mardi avoir récupéré les corps de 1.500 combattants du Hamas dans les zones voisines de Gaza.

Bonjour,

Nous rouvrons la couverture, en direct, des développements relatifs à la guerre entre le Hamas et Israël. Nous sommes au jour V de cette guerre.